Documentation sociale

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Faire reconnaître une parentalité non statutaire : l'investissement

Article de Elodie REGNOULT

Paru dans la revue Dialogue (recherches sur le couple et la famille), n° 202, décembre 2013, pp. 65-75.

Mots clés : Parentalité, Famille, Modèle familial, Famille recomposée

Dans une société française où les formes familiales se multiplient dans une approche individualisée, certains parents ne sont pas reconnus comme tels par la loi (dans les familles recomposées ou les familles homoparentales, par exemple). Néanmoins, ces parents non statutaires cherchent à se faire reconnaître auprès de leur entourage et de la société à travers diverses stratégies. Les espaces sociaux (espace de vie commune, espace scolaire, espace médical) peuvent alors servir d'appui à cette reconnaissance. Analysant un matériau constitué d'une dizaine d'entretiens compréhensifs, l'auteur montre que ces espaces privés et publics peuvent être le cadre de pratiques reconnues comme parentales et, par là, être mobilisés dans le discours comme lieux d'exercice légitimes et légitimants d'une relation de parentalité.

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Les belles-mères - entre idéal de coparentalité et asymétrie homme/femme

Article de Sylvie CADOLLE

Paru dans la revue Dialogue (recherches sur le couple et la famille), n° 201, septembre 2013, pp. 35-45.

Mots clés : Famille recomposée, Couple, Beau-parent, Rôle social, Parentalité, Garde alternée

Les progrès de la parité entre père et mère pour la garde des enfants conduit à accroître le nombre et l'importance du rôle des belles-mères. La coparentalité pérennisée après la séparation implique qu'elles ne cherchent pas à se substituer à la mère, ce qu'on leur demandait autrefois. Pourtant, de nombreuses enquêtes montrent que les belles-mères sont encore en charge plus que les pères de la maison et des enfants. Ce rôle ingrat s'accompagne en général d'une carrière professionnelle peu rémunératrice et d'une dépendance financière vis-à-vis du père. La mère l'est concurremment, ayant besoin d'une pension, surtout quand les enfants résident avec elle. Ces effets des rôles sociaux féminins expliquent les difficultés des relations des belles-mères avec leurs beaux-enfants, souvent plus tendues que celles des beaux-pères.

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