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La « Danse-Énergie-Thérapie » (DET), est une proposition thérapeutique de médiation artistique qui permet de lutter contre l'anxiété et les risques de dépression du fait qu'elle éveille en chaque être le désir de s'exprimer, de créer et de communiquer. Elle favorise la confiance en soi. Elle s'adresse ici spécifiquement aux femmes atteintes d'un cancer du sein, aux personnes en situation de handicap et aux enfants malades. Les personnes concernées par le soin (thérapeutes, aides-soignants, accompagnants) trouveront des outils artistiques thérapeutiques pour développer une bonne approche relationnelle avec des personnes en souffrance.
Livre de Blandine Bricka, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2018.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Dépendance, Maintien à domicile, Relation familiale, Handicap, Maladie, Vieillissement, Récit de vie
Que faire quand un proche ne peut pas ou ne peut plus vivre de façon autonome ? Fuir ? Demander à d'autres de le prendre en charge ? Être avec elle, avec lui ? L'aider ? La question concerne ou concernera chacun. À quoi ressemble le quotidien de ceux qui vivent avec un parent, un enfant, un conjoint rendu dépendant du fait de sa maladie, de son handicap, de son âge ? Blandine Bricka est partie à la rencontre de Clotilde et Victor, Évelyne, Odile, Caroline et Nathalie, Michel, et Marie-Thérèse.
Avec l'envie de découvrir comment on bricole sa vie quand on veut à la fois accompagner celui ou celle à qui l'on tient et continuer à être un professionnel, un mari, une femme, le parent d'autres enfants. Comment traverser la révolte contre ce malheur qui surgit sans crier gare ? Où puise-t-on la force de tendre la main à l'autre fragilisé ? Des femmes et des hommes presque ordinaires se livrent.
Par quel élan leur vie avec celle ou celui qu'ils aident, bien loin de se réduire à un fardeau ou à une terrifiante privation de liberté, est-elle devenue une expérience lumineuse qui relie et fait grandir ?
Ce livre présente les différentes manières dont la nature et plus précisément les jardins peuvent être utilisés pour aider les humains à améliorer leur bien-être et leur santé. Il s'intéresse donc aux effets positifs de la nature, des jardins et du jardinage ; à la meilleure manière de conduire un projet de "jardin thérapeutique" ; aux différentes formes d'hortithérapie, quand des professionnels du soin utilisent ces relations particulières humain-jardin pour améliorer la qualité des prises en charge.
Toutes les études le confirment : la rupture du lien avec nature est un facteur psychologique aggravant des pathologies. La nature nous fait du bien, et ce jusque dans les lieux de soins, où quand la nature est présente, diminuent tant le ressenti des douleurs post-opératoires que la durée de séjour après certaines opérations.
Livre de Valérie Delattre, édité par le Pommier, publié en 2018.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Corps, Différence, Maladie, Soin, Prise en charge, Approche historique, Anthropologie, Société
Quel était le quotidien d'un individu handicapé ? Etait-il pris en charge par les siens ? Rejeté ? Soigné ? Accompagné ? Appareillé ? Aujourd'hui, les progrès de l'archéologie permettent une lecture de plus en plus précise de cette prise en charge des infirmes, des " corps différents ", des estropiés, des faibles ou des malades. Et une réflexion collective sur l'accueil de la différence dans les sociétés qui nous ont précédés...
qui peut nourrir les débats actuels sur la place du handicap dans nos sociétés contemporaines.
Les robots ne se contentent pas de capter et de traiter des informations : ils interagissent avec leurs utilisateurs, et certains sont même capables de parler. Ces caractéristiques sont au cur de lintérêt quils suscitent en santé mentale, notamment pour les troubles du spectre autistique et les pathologies liées au vieillissement.
Mais, en communiquant avec nous, les robots peuvent aussi créer lillusion quils se soucient de nous, alors quils demeurent des machines à simuler, sans émotion ni douleur, connectées en permanence à leur fabricant à qui ils transmettent les données de nos vies personnelles. Les robots peuvent-ils devenir des auxiliaires thérapeutiques ? Cet ouvrage fait le point sur les recherches scientifiques actuelles concernant les robots au service des patients, et leurs implications éthiques. Il pose dès aujourd'hui la question : quels robots voulons-nous pour demain ?
La famille, pour le meilleur ou pour le pire ? Les liens familiaux seraient nécessaires à la vie subjective et sociale des individus à tous les âges de la vie et particulièrement durant l'enfance. De fait, ils construisent, soutiennent et accompagnent le sujet jusqu'à la fin de sa vie. Or ils peuvent aussi détruire. La clinique des liens familiaux met en évidence quotidiennement les souffrances qu'ils génèrent, transmettent et entretiennent, aux dépends de ceux qui les subissent comme de ceux qui les agissent. Sont-ils trop prégnants qu'ils entravent, empêchent et aliènent. Viennent-ils à disparaître que leur dissolution perd, égare, détruit le sujet. Les auteurs s'interrogent sur les implications sociales, cliniques voire thérapeutiques de cette réflexion fondamentale dans les dispositifs institutionnels d'intervention : comment "traiter" leurs excès - aliénation, violence, traumatisme, etc. lorsque les liens familiaux s'hypertrophient - autant que leur carence - abandon, démission, délitement lorsqu'ils font défaut ? Sans fétichiser leur nécessité ni dénier leur importance, sans promouvoir leur délitement ni déplorer leur désagrégation, comment aider le sujet, de la naissance à la mort, à faire avec ?
Comment circonscrire en clinique psychologique et médicale les différences, que la loi mentionne sans les préciser, entre "handicap psychique", "handicap mental" et "handicap cognitif" ? Y aurait-il intérêt à dégager de la notion de handicap psychique celle de handicap somatopsychique ? Existe-t-il un champ de handicap "neuropsychique" qui se différencierait à la fois du handicap cognitif et du handicap mental ?
« Vivre quand le corps fout le camp ! » Voilà une injonction bien difficile pour nos sociétés jeunistes plutôt habituées au déni de la maladie et de la perte. Elle convoque notamment toutes les déclinaisons autour des questions d'euthanasie, de suicide - assisté ou non -, d'obstination médicale déraisonnable. Et au-delà des professionnels des secteurs dits « de la santé », elle interpelle la société tout entière quant au regard porté sur le corps.
Notre société prétend-elle encore prendre soin ou simplement prendre en considération des corps meurtris, des corps disloqués, des corps handicapés, des corps tumoraux et/ou maladifs, des corps vieillardisés, des corps empêchés, bref des corps monstrueux aux formes plus ou moins tourmentées... ? Des corps hors la norme ? Hors la norme du beau, du jeune, de l'actif, du rentable, du bling-bling...
Des auteurs et écrivains d'horizons différents (philosophie, sociologie, médecine, psychanalyse, littérature, poésie, art...) confrontent ici leurs émotions, leurs expériences, leurs réflexions. Parce que l'image est à ce point difficile à soutenir, l'art et la peinture de Jean Rustin accompagnent les textes. Parce que le langage même se perd à vouloir comprendre, c'est à la poésie de lier et délier nos soubresauts existentiels... Parce que finalement, être, c'est mourir.
Christian Gallopin, médecin et algologue, poète et philosophe, dirige le Service de soins palliatifs du centre hospitalier de Troyes (Aube).
Avec la participation de : Michel Billé, Gérard Dabouis, Martine Derzelle, Hélène Genet, Olivier Haralambon, Didier Martz, Christian Noorbergen, Élisabeth Quignard, Bertrand Vergely.