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Livre de Jacqueline Wendland, Jacqueline Wendland, Emilie Boujut, et al., édité par Champ social, publié en 2017.
Mots clés : Parents, Parentalité, Psychose, Dépression post-partum, État dépressif, Anxiété, Trouble de la personnalité, Addiction, Psychologie du développement, Enfant, Cancer, Traumatisme crânien, Diabète, Handicap mental, Handicap moteur, Handicap sensoriel, Maladie, SCLEROSE EN PLAQUES, Munchhausen (syndrome de)
Présentation de l'ouvrage : De nombreux enfants grandissent avec un parent atteint dune maladie mentale ou somatique, ou porteur dun handicap. L'ouvrage se compose de trois parties : la première porte sur limpact des pathologies psychiques telles que les troubles psychotiques et bipolaires, la deuxième aborde les maladies somatiques comme le cancer, alors que la troisième explore limpact des handicaps moteurs et sensoriels et de la déficience mentale. Louvrage formule également des recommandations sur des actions préventives et de soutien destinées aux parents confrontés à une maladie ou handicap et à leurs familles.
Auteurs : Jaqueline Wendland est Professeur de Psychologie Clinique et Psychopathologie de la périnatalité, de la parentalité et de la petite enfance à lUniversité Paris Descartes Sorbonne Paris Cité. Elle dirige le Master 2 de Psychologie Clinique et Psychopathologie Intégrative. Elle exerce également en tant que psychologue clinicienne depuis près de 20 ans à lUnité Petite Enfance et Parentalité du Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière à Paris.
Émilie Boujut est Maître de Conférences en psychologie à lUniversité Cergy-Pontoise au sein de l'Ecole Supérieure de Professorat et de l'Education de l'académie de Versailles et chercheur titulaire au Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé au sein de léquipe « Psychologie de la Santé et Psychopathologie » à l'Université Paris Descartes.
Thomas Saïas est Professeur de psychologie communautaire à lUniversité du Québec à Montréal et directeur de lAgence des Nouvelles Interventions Sociales et de Santé.
En collaboration avec Sabine de Fougières, Alexandra Monod et Aude-Clémence Truquin.
"Explorer les représentations et les pratiques de « l'aller mieux » dans le domaine de la santé et de la santé mentale plus particulièrement, tel est lobjectif général de cet ouvrage dont les contributions portent sur les dynamiques, les acteurs, les ressources concrètes et le vécu de la guérison, du rétablissement, du « sen sortir ».
Souvent psychologisés ou naturalisés, les processus de laller-mieux sont ici analysés comme un objet à part entière de la sociologie qui livre sur eux des éclairages nouveaux.
Ces processus sinscrivent au croisement de plusieurs domaines, celui des institutions du « normal » et du « pathologique », des politiques de soin et de care, de léthique et de lexistentiel. Aussi louvrage donne-t-il la parole à des philosophes, des professionnels, des patients, ainsi quà des innovateurs, en présentant les expériences actuelles de pair-aidance en France ou dans dautres pays." [présentation de l'éditeur]
Livre de Marie Monique Robin, édité par la Découverte, publié en 2011.
Mots clés : Santé, Environnement, Enquête, Qualité, Société, Maladie, Interaction, Agriculture, Pollution, Industrie, Entreprise, Mensonge, Groupe de pression, Risque, Danger, Évaluation, Indicateur, Cancer, Maladie invalidante, Maladie neurologique, Maladie professionnelle, Science, Recherche, Chercheur, Droit, Législation, Citoyenneté, Alimentation, Asie, Europe, Europe Septentrionale
Au cours des trente dernières années, le taux d'incidence du cancer a augmenté de 40 % (déduction faite du facteur de vieillissement de la population). Durant cette période, la progression des leucémies et des tumeurs cérébrales chez l'enfant a été d'environ 2 % par an. Et on constate une évolution similaire pour les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) et auto-immunes, ou pour les dysfonctionnements de la reproduction. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C'est à cette question que répond Marie-Monique Robin dans ce nouveau livre choc, fruit d'une enquête de deux ans. S'appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de chercheurs et de représentants des agences de réglementation, elle montre que la cause principale de l'épidémie est d'origine environnementale : elle est due aux dizaines de milliers de molécules chimiques qui ont envahi notre quotidien et notre alimentation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pour cela, l'auteure retrace le mode de production des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu'à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d'évaluation et d'homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l'aspartame ou du bisphénol A, et montre qu'il est totalement défaillant et inadapté. Surtout, elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques.
Livre de Jean Paul Payet, Corinne Rostaing, Frédérique Giuliani, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2010.
Mots clés : Enquête, Exclusion sociale, Chercheur, Sujet, Sociologue, Statut, Recherche en sciences sociales, Objet de recherche, Implication personnelle, Émotion, Étude de cas, Prison, Immigration, Clandestinité, Femme, Prostitution, Banlieue, Précarité, Réfugié, Droit d'asile, Maladie, Cancer, Souffrance psychique, Travail social, Association, Aide à domicile, Intervention à domicile
Que comprend-on de la souffrance sociale lorsqu'on se tient à distance de ceux qui l'éprouvent? Sociologues, ethnologues, chercheurs en sciences sociales font ici le choix de s'approcher au plus près de l'expérience vécue de personnes que la société rejette dans l'indignité. Mais que se passe-t-il réellement dans la rencontre entre des chercheurs et des individus socialement affaiblis? Qu'est-ce que signifie enquêter auprès de personnes mises à l'écart par le jugement d'autrui? Comment recueillir leurs voix et saisir la pluralité de leurs expériences sans remettre en cause les schémas normatifs et idéologiques qui façonnent le regard ordinaire ou savant? L'enquête sociologique ouvre ici ses boîtes noires. Les chercheurs disent les émotions qui les saisissent, les dilemmes moraux qui les habitent, les malentendus et les conflits qui les déstabilisent lors d'enquêtes auprès d'individus fragilisés, dans des mondes sociaux stigmatisés. Les chercheurs éprouvent l'inconfort et l'incongruité d'une position habituelle de surplomb et expérimentent des alternatives dans leur travail d'enquête mis au défi par les " acteurs faibles ". Cet ouvrage rend compte d'expériences de terrain très diverses - institutions fermées, milieux déviants, expériences de la maladie ou de la dépendance, quartiers urbains relégués, parcours de clandestinité, etc. En explicitant le sens commun du chercheur dans son travail d'enquête et d'interprétation, il invite à renouveler l'activité de connaissance. Il ouvre une perspective inédite sur les conditions théoriques et pratiques de la compréhension sociologique des " acteurs faibles ". Jean-Paul Payet est sociologue, professeur à l'université de Genève, responsable de l'équipe de recherche SATIE. Il a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008). Corinne Rostaing est sociologue, maître de conférences à l'université Lyon 2 et membre de l'équipe de recherche MoDyS-CNRS. Elle a récemment co-publié La violence carcérale en question (PUF, 2008). Frédérique Giuliani est sociologue, maître d'enseignement et de recherche à l'université de Genève et membre de l'équipe de recherche SATIE. Elle a récemment co-édité La voix des acteurs faibles. De l'indignité à la reconnaissance (PUR, 2008).
Dans ces récits, Daniel Oppenheim raconte l'expérience intense qu'ont traversée, avec leurs parents, les enfants et les adolescents atteints d'un cancer qu'il a accompagnés dans le service d'oncologie pédiatrique où il exerce en tant que psychanalyste. (...) Au rythme de leurs dialogues avec lui, le psychanalyste souligne la complexité des émotions et des questions que la maladie grave révèle et exacerbe. (...) Ces récits n'en font pas des modèles exemplaires mais prouvent qu'il est possible de traverser de telles épreuves sans s'y perdre, voire en découvrant des espaces intérieurs et des capacités jusque-là inconnus. Daniel Oppenheim, psychiatre et psychanalyste, a travaillé pendant 24 ans à l'Institut de cancérologie Gustave-Roussy de Villejuif. Membre du comité Éthique et cancer de la Ligue contre le cancer, il a publié, en France et à l'étranger, de nombreux travaux portant sur l'expérience limite, le transgénérationnel et la pratique psychanalytique dans le champ médical, parmi lesquels : Dialogues avec les enfants sur la vie et la mort (Seuil, 2008).
Livre de Jean Philippe Pierron, édité par Presses universitaires de France, publié en 2010.
Mots clés : Soin, Philosophie, Accompagnement, Maladie, Relation soignant-soigné, Hôpital, Malade, Cancer, Équipe soignante, Professionnalisation, Profession, Profession médicale, Valeur, HISTOIRE, Symbolique, Imaginaire, Dignité, Intimité, Pudeur, Souffrance, Langage, Laïcité, Spiritualité, Accompagnement de fin de vie, Mort
"Comment soigne-t-on aujourd'hui les personnes malades ? Ces dernières années, la médecine a fait des progrès énormes. Les soins que l'on apporte aux patients sont de plus en plus savants et techniques. Peut-on pour autant rabattre l'épreuve de ceux qui souffrent à une simple série de « signes cliniques », seuls censés être objectifs, neutres et rationnels ? Quelle est la place du malade au sein de l'hôpital ? En analysant des situations délicates et complexes (cancer, fin de vie), Jean-Philippe Pierron s'interroge sur la signification des soins que la médecine offre aux personnes qui souffrent. L'homme malade a besoin d'être reconnu et cette reconnaissance exige du temps. Prendre soin de lui, le soigner, c'est l'accompagner au quotidien : c'est donc et tout d'abord prendre en compte l'extrême vulnérabilité dans laquelle nous plonge la maladie."