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Jeux et maladie d'Alzheimer : adapter, partager et prendre du plaisir

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Cédric Gueyraud, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 32, août 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jeu, Animation sociale, Adaptation, Plaisir, Aide à domicile, Ludothèque, Lien social, Assistant de soins en gérontologie, Médiation, EHPAD, Stimulation, Mémoire, Formation

Se réunir à plusieurs autour d’une table. Partager du temps ensemble. Rire. Avec à la fin, un gagnant, triomphant et des perdants, ronchonnant et refaisant le match. Ce tableau, qui ne l’a pas joué un dimanche matin pluvieux, un soir où les programmes télé n’étaient pas très inspirés ? Entre amoureux, en famille, avec des amis ou des voisins. Le jeu, ou plutôt les jeux réunissent, sont fédérateurs de liens, presque toujours accompagnés de bonne humeur mais aussi parfois de disputes sur fond de mauvaise foi. Culturelles, intergénérationnelles, les parties de cartes, de petits chevaux, de Monopoly, de dames, de dominos, de mikados… ou pour les plus modernes de Wii nous renvoient tous vers des souvenirs plus ou moins anciens, plus ou moins enfouis. Les ainés n’y échappent pas. Et pourtant, en unité Alzheimer ou à domicile, le jeu n’est en rien une évidence. Il est même détourné de son objectif N°1, à savoir le plaisir pour privilégier les fameuses stimulations et autres médiations. Méconnue, l’activité ludique rencontre également de nombreuses difficultés et autres freins avec des professionnels pas toujours formés. Comment se positionner ? Quelle attitude avoir ? Comment réagir si les joueurs ne respectent pas à la lettre les règles ? Les professionnels de terrain et les experts apportent des réponses précises dans ce numéro spécial.

De quoi la vieillesse est-elle le nom ? Vieillir dans la société contemporaine

Article de Patrice Desmare, Rabie Fares, Laurence Hardy

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 103, mai 2023, 118 p..

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Concept, Psychosociologie, Norme sociale, Représentation sociale, Dépendance, Rôle social, Violence institutionnelle, Lieu de vie, Café, Médiation, Relation travailleur social-usager, Famille, Assistance, Sociologie

« Ca craint de vieillir ». Cela craint d'autant plus que selon INSEE, la part des personnes âgées de soixante-cinq et plus représentera d’ici 2070 près de 30% de la population (20% à heure actuelle) Pour alarmante qu'elle puisse être, cette « recrudescence » de personnes vieillissantes ne présume cependant pas de ce que sera ou pourra être un « vieux » d’ici cinquante ans ni quel(s) problème(s) cela posera au regard des choix politiques et économiques, des progrès médicaaux et des transformations sociétales.

Néanmoins, le monde moderne a porté un regard nouveau sur la question relative à l’âge. Le développement des sciences (médecine, psychologie, pédagogie, etc.) et des institutions (scolaires, judiciaires, etc.) y ont largement participé. Ainsi tout pourrait paraitre au mieux dans le meilleur des mondes. Cependant, depuis quelques mois, les personnes âgées sont bien malgré elles, au cœur de l'actualité. En effet, dans son livre Les fossoyeurs, Victor Castanet n'hésite pas à dénoncer la maltraitance d'un système qui génère des pratiques que l'on pensait, à tort, appartenir au passé.

[…] Si l’on ne peut remettre en cause la légitimité de la prise en charge de la dépendance, certains auteurs s'inquiètent toutefois d'une vision avant tout techniciste et rationnalisées de l’accompagnement proposé, laissant finalement peu de place aux désirs et à l'avis des personnes concernées. Cette volonté de ne considérer le vieillissement qu'à partir et essentiellement de ses incapacités, de ses empêchements, appelle à se poser la question suivante : la vieillesse ferait-elle peur ? […] Il semble donc plus que jamais nécessaire de réfléchir aux conditions sociales de production de la vieillesse et de porter le regard sur les représentations sociales qu'elles engendrent. De la même manière que Pierre Bourdieu écrivait « la jeunesse n’existe pas » (1984), par analogie, la vieillesse n'est qu'un mot, car l’âge n'est jamais qu'une donnée biologique socialement manipulée et manipulable. La jeunesse et la vieillesse se définissent à travers un rapport de force et d'une certaine façon dans la lutte. Ainsi, il n'y a pas une vieillesse, mais plusieurs, qui se côtoient, s’évitent, se supportent. Il existe dont plusieurs manières d'être vieux et tous les vieux ne se ressemblent pas. Et à chaque époque correspond une certaine vision de la vieillesse […] Comment devient-on vieux aujourd’hui et quels sont les éléments qui participent à la modification des représentations sociales de la vieillesse ? Et à partir de quels indicateurs subjectifs la vieillesse apparaît : le regard, le comportement (verbal et non verbal) des autres, la mise à l’écart social ? Ce sont à toutes ces questions, et bien d'autres encore, que les contributeurs-trices de ce numéro vont tenter de répondre.

Isolement à domicile : détecter et prévenir la fin de vie sociale

Article de Alexandra Marquet, Michel Billé, Joran Le Gall, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 24, décembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Accompagnant éducatif et social, Auxiliaire de vie sociale, Aide à domicile, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Maintien à domicile, Isolement, Lien social, Inclusion, Souffrance psychique, Épidémie, Ennui, Médiation, Prévention, Vulnérabilité, Territoire, CCAS, Citoyenneté, Accompagnement, Bénévolat

Quand silence rime avec souffrance.
LIEN SOCIAL FRAGILISÉ PUIS ROMPU.
Grands-parents, enfants, petits-enfants : trois générations vivant ensemble sous le même toit. Cette image familiale a pour ainsi dire totalement disparu du paysage français. Place à l’individualisme et au chacun "chez soi", chacun sa vie, dans son havre de paix. A quel moment cette solitude, parfois ardemment souhaitée, se transforme-t-elle en une souffrance ? Tout commence quand la vulnérabilité s’invite à domicile : le lien se fragilise alors. Grand âge, veuvage, maladies chroniques, handicaps sont autant de facteurs qui favorisent l’isolement. L’association Petits Frères des pauvres parle d’une "triple peine" quand la solitude tutoie la pauvreté et la perte d’autonomie. Tous les voyants sont dès lors réunis, que ce soit dans un département rural ou en plein cœur d’une grande métropole : aucun territoire n’est épargné. Au cours des deux dernières années, la crise de la Covid a fortement participé à isoler les plus fragiles. Près de 530 000 personnes ont été traversées par cette "mort sociale" qui se traduit par une absence de contacts avec des conséquences parfois fatales : dépression, suicide, syndrome de glissement… Et dans ces situations de quasi-assignation à résidence où l’environnement extérieur est pour ainsi dire inexistant, règne une zone de non-droit avec des difficultés pour accéder à des services accompagnées d’une perte de chances, d’une accélération de la dépendance.
UN PEU DE CHALEUR…
Parfois, la venue de l’aide à domicile est le seul contact avec ce "dehors". La seule conversation échangée. Une charge bien lourde pour les épaules frêles de ces professionnels souvent mal préparés à "gérer" ou même à "accompagner" le manque d’interactions sociales. Et pourtant, "repérer et prévenir le risque d’isolement" fait partie du référentiel des accompagnants éducatifs et sociaux. Mais pour quels objectifs ? Avec quels moyens ? Et surtout avec quels outils ? Les réponses restent à construire. Seuls sur le terrain, les auxiliaires de vie enchaînent les rencontres mais se sentent, eux aussi, désespérément isolés. C’est tout le paradoxe du métier. Et quand deux solitudes se rencontrent, l’échange n’est pas forcément au rendez-vous, faute d’envie ou de disponibilité.
Dans ce désert relationnel, comment trouver un peu de chaleur ? Les bénévoles peuvent être un soutien indéfectible. Même si les experts constatent un désengagement des plus âgés sur le terrain, avec le réflexe d’un autoconfinement, d’une protection face aux virus qui peuvent tuer. Les équipes citoyennes sont une (autre) réponse, mais encore faut-il que leur déploiement soit synonyme de proximité. Le secteur du domicile n’est pas en reste. Citons le service Voisinage du côté d’Alençon, une expérimentation conduite par La Croix-Rouge avec la volonté de ne plus se cantonner aux soins mais de soutenir les liens sociaux, ou encore cette soignante qui est désormais engagée dans le Care. Tous ont la (même) volonté de repousser la perte d’autonomie, d’apporter un peu de chaleur. Conscient de la gravité de la situation, le Gouvernement a proposé l’instauration de deux heures hebdomadaires de convivialité pour les bénéficiaires de l’APA. A compter de 2024. Urgence relative. Et pour tous les autres ? Les jeunes ? Les personnes handicapées ? Les moins de 60 ans ? A l’heure où l’isolement peut tuer, les insuffisances des politiques publiques sont pointées du doigt. Si certains centres communaux d’actions sociales misent sur la prévention, l’enjeu est plus que jamais de sortir d’une vision médico-sociale pour inscrire ces publics dits "fragiles" dans la citoyenneté et la prise en compte de l’expertise d’usage.

Un projet pluriprofessionnel de musicothérapie en Ehpad

Article de Emilie Tromeur Navaresi, Nathalie Chattenet, Juliette Collier, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 20-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Apprentissage, Capacité d'adaptation, Chant, Démence sénile, EHPAD, Équipe pluridisciplinaire, Étude de cas, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Projet thérapeutique, Recherche, Thérapie, Vieillissement

L’appauvrissement des capacités mnésiques est une spécificité de la population accueillie au sein des pôles d’activité et de soins adaptés. Il semblerait cependant que les capacités d’apprentissage puissent être conservées lorsque le chant est utilisé comme médiateur. En équipe pluriprofessionnelle, un travail a été développé sur huit semaines au sein d’un groupe de musicothérapie active. Au regard des résultats, il semblerait que cette hypothèse soit validée.

Chant et démence de type Alzheimer, une application en thérapie médiatisée

Article de Sophie Hamm, Jean Luc Sudres, Laetitia Menouer, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 15-19.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Art-thérapie, Chant, Démence sénile, EHPAD, Émotion, Évaluation, Maladie d'Alzheimer, Médiation, Personne âgée, Musicothérapie, Recherche, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement

Une étude a été conduite sur la mise en place et l’évaluation d’un dispositif thérapeutique par le chant en unité protégée pour des sujets âgés atteints de démence de type Alzheimer. Cette recherche, randomisée et contrôlée, se compose d’un groupe expérimental participant au dispositif de médiation thérapeutique par le chant, et d’un groupe bénéficiant des soins classiques. Les résultats montrent que le dispositif de médiation thérapeutique par le chant favorise significativement l’expression émotionnelle, la conscience de soi, et agit sur les troubles psycho-comportementaux des sujets âgés.

Thérapeutiques non médicamenteuses et troubles neuropsychologiques en institution

Article de Stéphane Hédont, Adrien Le Guillou, Stéphane Sanchez, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 134, novembre-décembre 2018, pp. 32-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Bientraitance, Care, Démence sénile, EHPAD, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Prise en charge, Thérapie, Trouble du comportement

Les thérapeutiques non médicamenteuses sont aujourd’hui utilisées dans de nombreux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes souvent à risque de troubles du comportement. On peut évoquer la musicothérapie, la médiation animale, l’activité physique ainsi que d’autres approches comme la luminothérapie ou l’aromathérapie. Cela implique une évaluation rigoureuse, l’implication permanente des résidents et celle du personnel, dans le cadre d’une démarche bienveillante et participative.

La reconstruction de la signification dans la démence

Article de Philippe Thomas, Gérard Chandès, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 127, septembre-octobre 2017, pp. 41-44.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Gériatrie, Psychiatrie, Démence sénile, Adaptation, Souffrance, Trouble du langage, Déficience cognitive, Médiation, Psychologie, Accompagnement

La démence réalise une altération cognitive progressive, alliant aux troubles de la mémoire, des difficultés langagières et des troubles de la pensée.
Si les troubles organiques à son origine sont actuellement hors des possibilités thérapeutiques, une aide peut être apportée au malade pour freiner les processus régressifs.
Des médiations psychologiques existent pour soutenir le malade dans ses efforts de reconstruction de la signification de son environnement

La médiation musicale en EHPAD

Article de Charline Vinet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 26, juillet-septembre 2017, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Musique, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Médiation, Déficience cognitive, Thérapie, Animation, Atelier, Stimulation, Mémoire, Bien-être

Les établissements accueillent désormais un public de plus en plus nombreux présentant des troubles cognitifs, des désorientations ou démences diverses. Pour les accompagner, les thérapies non médicamenteuses, adaptées et individualisées, en lien avec la prise en soin quotidienne sont privilégiées. C'est d'ailleurs le cas de la médiation médicale. Aujourd'hui incontournable, la musique est entrée dans les établissements sous différents formes.

Soins et maladie d'Alzheimer

Article de Tristan Cudennec, Muriel Stefanuto, Marie Laure Lecat, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 125, mai-juin 2017, pp. 11-39.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Soin, Médicament, Accompagnement, Aidant familial, Atelier, Thérapie, Jeu, Approche cognitive, Alimentation, Repas, Main, Médiation, Animal

Evaluation de l'effet thérapeutique de la médiation animale dans la maladie d'Alzheimer

Article de Clémence Quibel, Marie Bonin, Magalie Bonnet, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 125, mai-juin 2017, pp. 35-38.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Thérapie, Animal, Médiation, Établissement pour personnes âgées, Trouble du langage, Déficience cognitive

Des séances de médiation animale sont mises en place au sein d’une unité protégée accueillant des patients atteints d’un syndrome démentiel.
L’objectif est de mesurer les effets de la médiation animale sur les troubles du comportement dans la vie quotidienne et la prise en soin.
Les résultats obtenus permettent d’avancer des pistes de réflexion et des préconisations en vue d’optimiser l’instauration d’un tel dispositif.