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Livre de Bérengère Nobels, Laura Merla, édité par Academia, publié en 2022.
Mots clés : Enfance-Famille, Divorce, Séparation, Adolescent, Garde alternée, Vie quotidienne, Hébergement, Mode de vie, Sociologie, Territoire, Changement, Logement, Rite, Espace, Relation familiale
Comment les adolescents qui vivent en alternance chez leur père et leur mère séparés ou divorcés, construisent-ils et définissent-ils leur place au sein de chacun de leur foyer ? Comment expérimentent-ils ce mode de vie, marqué par l'alternance entre deux 'maisons' aux univers parfois fort différents, et entre lesquels les parents tracent parfois des frontières imperméables ?
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 293, mai 2021, pp. 28-30.
Mots clés : Assistant maternel, Logement, Sécurité, Aménagement de l'espace, Espace
L'assistant maternel utilisant son domicile pour son activité, il doit identifier tous les dangers potentiels et prévoir des aménagement nécessaires pour assurer la sécurité des enfants qu'il accueille. La plupart du temps, son logement n'a pas été construit dans ce but, contrairement à un établissement d'accueil. Il doit l'adapter et parfois faire des compromis. Au final, chaque lieu d'accueil est unique.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3200, 12 mars 2021, pp. 24-27.
Mots clés : Lien social-Précarité, Logement, Équipement du foyer, Personne handicapée, Accompagnement social, SDF, Espace, Technologie numérique, Accompagnement, Partenariat, Réseau, SIAO, Mère, Adulte en difficulté
Situé dans le XIVe arrondissement de Paris, le centre d’hébergement d’urgence Ariane est ouvert depuis le 1er décembre 2020. Totalement réhabilités par le promoteur privé Galia, les appartements neufs accueillent déjà une centaine de personnes, dont plusieurs familles.
Livre de Patrice Cuynet, édité par In Press, publié en 2017.
Mots clés : Famille, Logement, Espace, Projection, Désir, Image du corps, Inconscient, Dessin, Thérapie familiale
Pour pouvoir s'installer et se représenter son "être ensemble" la famille a besoin d'habiter un espace circonscrit. Le domicile est l'expression concrète de sa manière de vivre ses relations conscientes et inconscientes. Par la distribution des lieux et sa façon de les investir, le groupe familial révèle sa structure inconsciente du "corps commun familial" et les possibilités qu'il laisse à l'individu de se singulariser pour construire son identité.
Mais à côté de cette maison réelle, qu'en est-il pour chacun de sa maison de rêve ? "Dessinez-moi ensemble votre maison de rêve, et je vous dirai qui vous êtes... " C'est à cette perspective fantasmatique que s'attache Patrice Cuynet. Le dessin familial d'un plan de maison imaginaire devient alors une épreuve projective groupale. Désirs et liens inconscients se révèlent dans une inter-relation de contenants à travers cette épreuve : espace intime/espace privé, dedans/dehors, contenant/contenu, enveloppe psychique et Moi-Peau...
Patrice Cuynet explore cette épreuve à travers ses multiples dimensions. Il fournit les clés méthodologiques pour mener cette épreuve et les grilles pour interpréter les résultats. Un ouvrage riche tant sur le plan théorique de l'image inconsciente de corps familial, que pour une clinique thérapeutique largement illustrée. Un livre qui intéressera tout clinicien et soignant.
Article de Pierre Gilbert, Gilles Laferté, Eleonora Elguezabal, et al.
Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 215, décembre 2016, 125 p..
Mots clés : Territoire-Logement, Classe sociale, Logement, Habitat individuel, Espace, Aménagement de l'espace, Architecture d'intérieur, Famille, Intimité, Voisinage, Milieu rural, Socialisation, Architecture, Agriculteur, Aide à domicile, Travail ménager, Femme au foyer, Couple, Cuisine, Amitié, HLM, Rénovation de l'habitat, Genre, Buenos Aires
En plongeant dans l’intimité des foyers, ce dossier propose une contribution originale à la sociologie des classes sociales. Alors que les débats se focalisent d’ordinaire sur certaines dimensions de la culture de classe (tout particulièrement sur les pratiques culturelles), il déplace l’attention vers un lieu qui, avec l’autonomisation de la vie privée et l’amélioration des conditions de logement, fait l’objet d’un investissement croissant.
Les enquêtes présentées dans les articles portent sur des groupes sociaux et des contextes résidentiels contrastés : classes populaires des cités HLM ou de milieu rural, agriculteurs embourgeoisés, classes populaires et moyennes du périurbain, classes supérieures urbaines ou familles nombreuses occupant diverses positions dans l’espace social. Attentives également à la dimension genrée des styles de vie domestique, elles explorent les pratiques, les relations et les logiques symboliques qui prennent corps à l’intérieur des frontières de l’habitat. Chacun des articles souligne ainsi combien les pratiques de décoration, d’aménagement et d’ameublement, ainsi que les usages personnels et l’organisation des sociabilités domestiques, sont l’expression de goûts socialement situés. En prenant en compte le rôle de l’économie de la maisonnée, ils montrent également les formes variées que prend l’organisation du travail domestique, dont une partie peut être déléguée à des employé-e-s subalternes par les classes supérieures mais qui, à l’intérieur de chaque ménage, fait l’objet d’une division sexuée persistante.
L’espace domestique apparaît ainsi doté de propriétés spécifiques – en particulier celle d’offrir à ses occupants un lieu à l’abri relatif des rapports de domination dont ils font l’expérience dans d’autres espaces. Il existe donc bien une relative autonomie symbolique des cultures de classes et de fractions de classe, comme en attestent les résistances face à l’imposition de modèles d’habiter hétéronomes. Mais les manières d’habiter se transforment aussi, sous l’effet des logiques de distinction et des aspirations à différentes voies d’ascension sociale, qui viennent redessiner les frontières culturelles séparant les classes sociales.
Le foyer, un lieu de repli frileux où lon savachit devant la télévision en pyjama informe ? Sans doute. Mais aussi, dans une époque dure et désorientée, une base arrière où lon peut se protéger, refaire ses forces, se souvenir de ses désirs. Dans lardeur que lon met à se blottir chez soi ou à rêver de lhabitation idéale sexprime ce quil nous reste de vitalité, de foi en lavenir. Ce livre voudrait montrer la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. Mais il explore aussi la façon dont ce monde que lon croyait fuir revient par la fenêtre. Difficultés à trouver un logement abordable, ou à profiter de son chez-soi dans létat de « famine temporelle » qui nous caractérise. Ramifications passionnantes de la simple question : « Qui fait le ménage ? » ; persistance du modèle du bonheur familial, alors même que lon rencontre des modes de vie bien plus inventifs Autant de préoccupations à la fois intimes et collectives, passées ici en revue comme on range et nettoie un intérieur empoussiéré : pour tenter dy voir plus clair et de se sentir mieux.
Comment la Ville de Paris s'est-elle construite par les migrations anciennes et nombreuses ? Si la capitale a attiré de tout temps des populations étrangères aux profils et aux origines géographiques très divers, la question de leur ancrage territorial et de leur contribution économique au développement parisien est aujourd'hui moins connue. Ce dossier croise les processus de rénovation urbaine qui affectent les quartiers populaires depuis les années 1970, ceux de "gentrification" qui s'ensuivent, et un cosmopolitisme de plus en plus visible. C'est la particularité d'une équation parisienne de l'immigration qui est ici interrogée.
« Dis-moi où tu habites. et je te dirai qui tu es ! » nous dit l'adage populaire. Dans quelle mesure les inégalités économiques et sociales sont-elles produites par les territoires et, en sens inverse, la spécialisation, voire la stigmatisation des espaces, est-elle la conséquence des inégalités ? Comment caractériser sociologiquement et économiquement un territoire ? Ce numéro répond à ces questions classiques des sciences sociales en explorant les acquis récents des recherches économiques et sociologiques sur la notion de territoire. Ainsi, il présente les nouvelles méthodologies, comme la microéconomie géographique, s'attache à préciser le vocabulaire, comme par exemple le concept de « ghetto » largement galvaudé, ou enfin redéfinit la spécificité locale d'un territoire dans le contexte de la globalisation.