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Parler des apports de l’engagement semble au fil des années être devenu une évidence. Cette tendance est particulièrement présente dans les politiques d’éducation et de jeunesse qui incitent à les identifier, les mesurer et les valoriser, mais aussi dans certaines organisations qui y trouvent une possibilité de faire valoir leur rôle dans la formation des jeunes. Or le risque est grand de ne saisir ces dits apports qu’au prisme de compétences repérables alors qu’ils relèvent de processus plus complexes. À partir d’une analyse de biographies de jeunes réalisées dans le cadre d’un projet de recherche sur la participation locale dans huit villes européennes (Partispace), cet article présente tout d’abord quatre types de carrières d’engagement, puis montre que ces carrières reflètent également des usages différenciés des expériences vécues et des savoirs acquis – capitaliser, transférer, braconner – qui éclairent les choix des jeunes en matière d’espaces et de types d’engagement.
Livre de Henri Bergeron, Renaud Colson, édité par Presses universitaires de France, publié en 2015.
Mots clés : Drogue, Toxicomanie, Législation, Droit pénal, Prévention, Réduction des risques, Dépénalisation, Consommation, Trafic de drogue, Cannabis, Jeune, Adolescent, Interdit, Échec, Évaluation, Addiction
La prohibition des drogues, dont la communauté internationale a posé les bases il y a un siècle, s'est progressivement durcie. La rhétorique de la « guerre à la drogue » a orchestré l'institution de dispositifs répressifs destinés à éradiquer l'usage et la toxicomanie. Mais cette logique d'interdiction, qui s'accompagne d'effets pervers en termes de santé et de sécurité publiques, s'est révélée incapable d'enrayer le développement de la consommation et des trafics de stupéfiants. Les sciences humaines et sociales ne défendent ni ne condamnent la prohibition par principe, elles documentent et expliquent l'échec des politiques contemporaines de lutte contre la drogue. À l'heure où les signes d'une fragilisation de l'interdit se multiplient, les contributions réunies dans ce volume invitent à ouvrir en France le débat, largement engagé à l'étranger, sur l'opportunité d'un assouplissement du droit.