Documentation sociale

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Bouger pour démarrer une nouvelle vie

Article de Amandine Penna

Paru dans la revue Direction(s), n° 201, octobre 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Précarité, Famille, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Logement, Emploi, Mobilité géographique, Formation, Mayenne

Depuis juin 2019, le programme Emile chaperonne des ménages précaires d'Ile-de-France qui emménagent en province pour trouver logement et travail. Un dispositif qui répond aux besoins en main-d'oeuvre de certains territoires, comme celui de la Mayenne, et qui donne de nouvelles perspectives d'avenir aux personnes.

Un dispositif d’insertion : pour aider les jeunes à se loger

Article de Claire Gandanger

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3127, 27 septembre 2019, pp. 34-38.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Logement, Jeune, Accompagnement social, Association L'Etage, Strasbourg

Depuis dix ans, le département du Bas-Rhin propose aux jeunes de 18 à 25 ans un accompagnement social renforcé, centré sur l’aide à l’accès au logement. L’association L’Etage est l’opérateur dans l’agglomération de Strasbourg de ce « Pass’accompagnement ». La bonne idée est que le jeune a le même interlocuteur durant tout son parcours.

Insertion sociale : logement et emploi des jeunes : lier les parcours

Article de Maïa Courtois

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3126, 20 septembre 2019, pp. 26-27.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Logement, Jeune, Accompagnement, Emploi, Insertion sociale

Comment combiner l’accompagnement des jeunes vers le logement avec leur parcours d’insertion professionnelle ? Le 70e atelier de la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal), le 12 septembre, réunissait différents acteurs autour de ce défi, avec une attention portée aux jeunes les plus invisibles.

L'autonomie en tension

Article de Christian Bergeron, France Defrenne, Christophe Bartholome, et al.

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 88, juillet-septembre 2016, pp. 5-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Soin, Handicap, Majeur protégé, Personne âgée, Accompagnement social, Logement, Insertion sociale, Travailleur social, VULNERABILITE, EMPOWERMENT

En ces temps de crise, les politiques sociales tendent à faire rimer autonomie avec activation, contractualisation et responsabilisation, la transformant en une injonction qui n’est pas sans paradoxes... L’autonomie demeure néanmoins un idéal émancipatoire qui occupe une place centrale dans les pratiques psycho-médico-sociales, animant des professionnels soucieux de faire avec l’usager plutôt qu’à sa place, de le rendre acteur et de l’aider à s’émanciper.
L’autonomie semble aujourd’hui érigée comme un idéal performant à atteindre, une forme de liberté suprême, garante sinon de bonheur, de la joie de ne dépendre de personne. Comme si dépendre des autres, de l’autre, était devenu insupportable. C’est là sans doute une conséquence d’une société qui pousse chacun plus avant dans l’individualisme.
Pourtant, l’autonomie n’a pas toujours eu ce relent de chacun pour soi, elle a d’abord été émancipation : du patriarcat, du conservatisme, de la raideur, de l’autoritarisme patronal, universitaire, parental...
Dans les politiques sociales, l’autonomie a pareillement été comme une révolution pour changer les règles, cesser de voir de haut celui qui d’en bas demandait de l’aide. Elle s’est donné comme objectifs sous-jacents de faire "avec" plutôt que "pour", d’apprendre, d’expliquer, d’accompagner, de solliciter l’avis, de solliciter la participation, de susciter la motivation, l’adhésion...
Cette vision de l’autonomie où la personne est acteur, sujet, et l’intervenant, relais, facilitateur, accompagnateur, est toujours présente et prégnante dans tous les secteurs du social. Et on la retrouve d’ailleurs dans de nombreux textes, décrets, règlements, principes de dispositifs et référentiels pédagogiques. Mais, aujourd’hui, la crise installant une pénurie des moyens réclamant sans cesse des économies, des restrictions, amène des politiques sociales d’un autre ton, surtout quand y est liée une allocation. L’autonomie rime désormais aussi, et non sans paradoxes, avec activation, responsabilisation, contractualisation.
Ce que nous voulions relever de la place d’observateurs que nous occupons est que, tout d’abord, qu’on le veuille ou non, l’autonomie occupe une place importante dans les pratiques. Ensuite qu’il existe à son égard une extrême diversité de significations, interprétations, connotations. Il s’ensuit ainsi une cacophonie où tout le monde a l’impression de parler de la même chose et qu’au fond, il n’en est rien. Inévitablement, cela génère des tensions dans l’équipe, entre les équipes, dans la conscience professionnelle de chacun, dans le rapport à la hiérarchie et aux politiques publiques. De toute évidence, ce flou mérite qu’on s’y arrête...