Documentation sociale

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DébatDoc : Quelle reconnaissance pour les éducateurs de rue ?

Film de Paule Muxel, 2024.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducateur de rue, Quartier, Jeune, Enfant, Prévention spécialisée, Relation éducative, Confiance, Socialisation, Témoignage, Activité, Délinquance juvénile, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Séjour de vacances, Profession, Partenariat, Scolarité, Salaire, Paris

Ils sont environ 3600 éducateurs de rue en France. Ils arpentent les quartiers défavorisés, là où ils sont les seuls interlocuteurs disponibles pour des jeunes en rupture avec la société. Trouver du travail, des formations, un logement, une stabilité mais surtout trouver leur identité, voilà le mot d'ordre des éducateurs pour ces jeunes. Comment gèrent-ils ces jeunes en réinsertion sociale? A quoi ressemble leur métier au quotidien? Comment se sentent-ils face à un métier où les conditions de travail sont de plus en plus difficiles? Pour en débattre, Olivier Bonnin, journaliste au Média social, Gabriel di Grégorio, directeur de l'Association de prévention spécialisée Jeep qui officie à Strasbourg et Olivier Bonnaud, membre du bureau national du CNLAPS, le Comité National de Liaison des acteurs de la prévention spécialisée, réseaux national de la profession et directeur adjoint de l'association APS 34, basée à Montpellier.

Emission comprenant le documentaire de 52 min. "Ils m'ont jamais lâché : jeunes de quartiers et éducateurs de rue" de Paule Muxel sur la Fondation de prévention spécialisée Jeunesse Feu Vert à Paris Portes de Vanves, Epinay sur Seine et Saint Ouen. Témoignages croisés des éducateurs et des jeunes.

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Un soleil pour les gens.

Film de Laurent Ménochet, 2024.

Mots clés : Travail-Emploi, Accompagnement de la personne et identité, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Économie sociale et solidaire, Agriculture, Milieu urbain, Restauration collective, Accompagnement social, Atelier, Hyperactivité, Québec (Province du)

Le Centre d’écoinitiatives populaires (CEPOP), situé à Magog (Québec), accueille des adultes faisant face à des défis d’intégration socioprofessionnelle par le biais de formations aux métiers de cuisiniers et de jardiniers urbains. Ils font la promotion de la participation citoyenne des individus par des projets d’entrepreneuriat qui stimulent l’économie sociale. Le film suit les participants dans les différentes activités formatives proposées par le Cépop, qui sont l'agriculture urbaine et la cuisine en restauration collective.

Un soleil pour les gens

Insérer les personnes sans abri par le travail. Un dispositif aux prises avec les catégories de " sans-domicile " et " sans-abri "

Article de Louise Lacoste

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 225-245.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Insertion professionnelle, Logement social, Recrutement, Association, Vulnérabilité, Accompagnement social, Classification

Le dispositif « Premières Heures » parisien vise le retour à l’emploi des personnes sans abri, par l’intermédiaire de la reprise progressive d’une activité économique. De ce fait, le dispositif s’est construit à partir d’une distinction opérée entre « sans-abri » et « sans-domicile ». Alors que la première catégorie – visée par le dispositif – correspond à celle des personnes dormant dans un lieu non prévu pour l’habitation, la seconde concerne les individus déjà stabilisés en matière d’hébergement (soit hébergés dans un centre d’urgence ou de réinsertion sociale) et pouvant a priori intégrer directement le marché du travail ordinaire. Pourtant, l’analyse des débats interassociatifs et des pratiques de recrutement pour le dispositif invite à interroger cette différenciation entre les personnes à la rue qui seraient plus vulnérables et celles en hébergement social qui seraient plus stabilisées dans leur parcours.

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Administration sans contact, étrangers déconnectés

Article de Danièle Lochak, Elsa Alasseur, Sabah Chaoui, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 134, octobre 2022, pp. 3-36.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Technologie numérique, Exclusion numérique, Administration, Service public, Droit des étrangers, Accès aux droits, Accompagnement social, Insertion professionnelle

La transformation numérique des services publics doit théoriquement améliorer les relations entre le public et l’administration. La « dématérialisation » est toutefois loin d’être bénéfique pour les publics les plus précaires qui n’ont qu’un accès limité ou plus malaisé à l’outil informatique. Cette inégalité face au « tout numérique », qui entrave, voire interdit, la possibilité de faire valoir ses droits, le public étranger la subit plus durement encore. Et cela alors même que, dans son cas, accéder à l’administration revêt un caractère vital : en dépendent la reconnaissance de son droit au séjour et, au-delà, l’ensemble des droits qui en découlent.
Le « sans contact » s’impose comme la nouvelle norme du service public : fini l’agent de guichet, place à l’agent instructeur-valideur face à un public sommé de devenir l’entrepreneur de sa propre vie administrative. Une mutation qui permet de justifier la réduction drastique des effectifs des préfectures, avec pour conséquence un accueil de plus en plus dégradé du public.
La dématérialisation a ainsi remplacé les files d’attente devant les préfectures par des files d’attente virtuelles : formées, devant les plateformes numériques, de tous ceux et celles qui n’arrivent pas à obtenir sur internet un rendez-vous en préfecture, elles sont désormais invisibles. La Défenseure des droit et les associations n’ont de cesse de dénoncer le caractère aussi kafkaïen qu’ubuesque d’un dispositif à la fois sous-dimensionné et mal conçu, qui exclut toute possibilité de joindre un interlocuteur et écarte la spécificité de certaines situations. Avocat·es, associations, travailleurs sociaux, délégué·es du Défenseur des droits, de plus en plus sollicité·es, dénoncent cette forme d’externalisation sauvage qui les amène à remplir, à la place de l’administration, les tâches d’information et d’assistance qui lui incombent. À force de mobilisations associatives et d’actions contentieuses il a certes été acté que le tout numérique doit être aménagé pour laisser une place à d’autres modes d’entrée en contact avec l’administration. Mais les remèdes proposés ne sont à l’évidence pas à la hauteur des problèmes engendrés par une dématérialisation à marche forcée.

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Les ateliers chantiers d’insertion : dedans et dehors. Le symbolique à l’épreuve du réel

Article de Sandra de Oliveira

Paru dans la revue Empan, n° 127, septembre 2022, pp. 104-112.

Mots clés : Travail-Emploi, Insertion par l'économique, Insertion professionnelle, Militantisme, Atelier et chantier d'insertion, Accompagnement social, Travail, Société

Dans les SIAE, tout est réuni pour que rien ne fonctionne. Comment faire tenir ensemble la considération humaine de notre approche et la production, redonner du sens à la dimension collective, apporter de l’altérité là où il y a de l’ego. C’est une construction militante qui doit donner du sens à nos pratiques, un combat du quotidien qu’il faut pouvoir choisir pour en accepter les blessures. Les métiers du social sont bien souvent impossibles ; il faut avoir la force de les tenter et de croire qu’un jour, l’humain prendra réellement place dans l’intérêt collectif.

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De l’éducatif à l’injonction au travail. Place et fonction de la relation dans l’accompagnement socioprofessionnel

Article de Caroline Courty

Paru dans la revue Empan, n° 125, mars 2022, pp. 131-138.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Accompagnement social, Insertion professionnelle, Relation d'aide, RSA, Politique sociale, Relation travailleur social-usager, Confiance, Réfèrent

L’implication des politiques publiques dans le travail social en a modifié la sémantique, les attendus et les pratiques. La mise en œuvre du revenu de solidarité active a renforcé la place de la commande politique, ramenant la notion de contrepartie à une somme d’injonctions faites aux allocataires et aux professionnels.
Face à la perte de sens que peuvent générer l’écart entre le prescrit et le réel et le dévoiement des valeurs qu’il porte, les professionnels s’attachent à établir une relation de confiance et de qualité avec les allocataires.

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L’intervention en Mission Locale, une association d’objectifs d’insertion socioprofessionnelle et de perceptions d’un public "difficilement insérable" au service des stratégies d’accompagnement

Article de Assa Kamara

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 115-132.

Mots clés : Travail-Emploi, Jeune, Jeune travailleur, Emploi, Mission locale pour l'emploi, Insertion professionnelle, Accompagnement social, Dispositif d'insertion, Représentation sociale, Stéréotype

L’article montre un paradoxe de la soumission des « jeunes en insertion » à un système de préjugés, et surtout les diverses stratégies adoptées par les intervenants sociaux pour y faire face. Le public de la Mission Locale étudiée en région parisienne n’échappe pas à la stigmatisation dont sont victimes les bénéficiaires des politiques de ciblage. Par conséquent, le dispositif censé aider ses usagers à acquérir un emploi peut constituer un obstacle à leur accès à l’emploi. Pour y remédier, les intervenants mettent en place d’autres outils d’accompagnement, au-delà de ceux prévus par les politiques, pour contourner les présupposées négatives associées au statut de « jeunes en insertion ».

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Jeunes placés : une grande famille comme repère

Article de Marie Nahmias, Jean Michel Delage

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3237, 10 décembre 2021, pp. 24-27.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Association, Lieu de vie, Jeune majeur, ASE, Accueil, Jeune en difficulté, Échange, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Récit de vie, Émotion, Affectivité, Relation d'aide, Accompagnement social, ADEPAPE (Association d'entraide des personnes accueillies en protection de l'enfance), Loire Atlantique

Créée en 2014, la communauté d’entraide Repairs développe un réseau regroupant des personnes qui ont pour point commun d’avoir vécu une situation de placement pendant leur enfance. En Loire-Atlantique, l’Adepape Repairs ! 44 organise régulièrement des dîners pour aider les jeunes majeurs sortant de l’aide sociale à l’enfance.

En Béarn, Ajir ouvre la porte de l'autonomie aux MNA

Article de Catherine Piraud Rouet

Paru dans la revue Direction(s), n° 203, décembre 2021, pp. 16-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Mineur non accompagné, Association, Accompagnement social, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Motivation, Immigration, Interculturel, Autonomie, Isolement, INCLUSION, PAU

Depuis un an, l'association béarnaise Ajir a déployé une démarche innovante pour accompagner des jeunes majeurs issus des dispositifs pour mineurs non accompagnés (MNA) afin de conforter leur insertion sociale et professionnelle. Et qu'ils ne deviennent pas des "proies sociales". A la clé, pour ces jeunes, le sésame pour un avenir meilleur.

Une évaluation au long cours nourrit la création d'une démarche d'insertion

Article de Clémence Villedieu

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 45/2591, Semaine du 22 au 28 novembre 2021, pp. 44-45.

Mots clés : RSA, Accompagnement, Accompagnement social, Insertion professionnelle, Évaluation, Famille monoparentale, Soutien à la parentalité, Meurthe et Moselle

Reliance est un accompagnement d'insertion expérimental mené en Meurthe-et-Moselle. Il est construit et révisé à la lumière de deux évaluations complémentaires. L'expertise, centrée sur les bénéficiaires du dispositif, a aussi donné la parole aux porteurs de l'innovation, aux partenaires et aux professionnels de droit commun. Reliance est l'objet de deux évaluations, de l'entrée dans le dispositif en 2018 jusqu'à 2022 pour cerner sa pertinence et son impact sur la situation des bénéficiaires.