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Dieu vomit-il les tièdes ?

Article de Jean Pierre Albert

Paru dans la revue Empan, n° 123, septembre 2021, pp. 21-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Implication personnelle, Mort, Reconnaissance, Épistémologie, Identité, Croyance

La radicalité, conçue comme une forme d’engagement exclusif, agonistique et parfois violent en faveur d’une cause valorisée, est saisie dans la diversité des domaines où elle apparaît : religion, politique mais aussi idéal artistique, souci de pureté corporelle incluant le véganisme et la confiance aveugle dans les médecines parallèles. Ce large spectre conduit à la considérer comme un phénomène somme toute banal. Elle est ici examinée dans la perspective d’une épistémologie critique (quels sont les types de croyances et de rapports à la vérité qui la rendent probable ?), une sociologie de sa capacité mobilisatrice à travers les figures du héros, du saint, du martyr et leur reconnaissance au sein d’un groupe d’élus. Un dernier point est consacré à des « radicalités émergentes » et à leur place dans la construction des personnes sur le plan identitaire et axiologique.

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La voie de la radicalisation : comprendre pour mieux agir

Livre de Olivier Bobineau, Pierre N'Gahane, édité par Dunod, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Radicalisation, Religion, Idéologie, Identité, Jeune, Exclusion sociale, Communauté, Intégrisme, Islam, Norme sociale, Violence, Terrorisme, Prévention

« Radicalisation », tout le monde en parle mais de quoi parle-t-on au juste ? D’extrémisme ? De violence ? De terrorisme ? De jusqu’au-boutisme musulman ? Mais alors pourquoi utiliser le mot « radicalisation » ? De manière inédite, la radicalisation est étudiée comme un processus anthropologique et sociologique de construction identitaire pour des jeunes gens en quête de sens. Ces « orphelins du sens » connaissent la désintégration sociale et familiale dans une société en proie à des événements politiques et religieux internationaux qui viennent changer la donne. Certains se tournent alors vers une offre religieuse porteuse d’estime de soi, d’équité et d’espérance. En apparence spirituelle, cette offre de sens véhicule une conception idéologique condamnant les démocraties occidentales pluralistes, faisant basculer certains jeunes garçons et filles dans l’intransigeantisme, voire la violence. Les deux auteurs décortiquent et identifient les tenants et aboutissants de la radicalisation. Processus trop longtemps méconnu à force de se focaliser sur sa « surface » événementielle, choquante pour ne pas dire terrifiante, ce livre nous dévoile les raisons profondes de la radicalisation qu’il est urgent de comprendre pour mieux agir.

Les croyances maudites : de la fulgurance à la perte de soi. Quand les ados payent le prix de la conversion au djihadisme

Article de Jean Paul Meloni

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 12-22.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Radicalisation, Islam, Religion, Rite de passage, Prévention, Travail social, Adolescent, Prévention de la délinquance, Séparation, Identité

Cet article se propose d'étudier le phénomène du djihadisme sous l'angle des conversions que l'on dirait violentes ou interdites. Les rites de passage, qui scandent les parcours de jeunes, les entraînent vers l'effroi, vers l'inhumain. C'est pourtant là qu'ils construisent leur identité et, cependant, ils basculent progressivement vers le hors soi. Pour des travailleurs sociaux ce sont là des pratiques à risque qu'il convient de prévenir, pour sinon les éviter du moins, les réduire.

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De l'incivilité au terrorisme : comprendre la violence sans l'excuser

Livre de Maurice Berger, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Concept, Typologie, Violence conjugale, Traumatisme, Carence familiale, Maltraitance, Émotion, Empathie, Pulsion, Environnement social, Sadisme, Parentalité, Perversion, Responsabilité, Jeu, Prévention, Attachement, Sécurité, Affectivité, Justice, Sévice corporel, Éducation, Intégrisme, Immigration, Quartier, Banlieue, Groupe d'appartenance, Identité, Religion, Radicalisation, Terrorisme, Écoute, Relation, Protection de l'enfance, École, Famille, Société

Notre société compte de plus en plus d'enfants, d'adolescents, et d'adultes capables des pires violences. Enseignants, éducateurs, policiers, le disent avec inquiétude : les comportements violents sont plus fréquents, plus graves et plus précoces qu'autrefois, que ce soit en crèche, en maternelle, au collège, au lycée ou dans la rue. De fait, le passage à l'acte, de l'incivilité à la « radicalisation », trouve le plus souvent son origine dans la petite enfance. Comment comprendre la violence, et répondre aux légitimes questions que, victimes du « politiquement correct », nous osons à peine nous poser ? Démarche d'autant plus urgente, qu'il ne s'agit plus désormais d'excuser qui que ce soit, mais bien de prévenir la survenue d'une situation sociale incontrôlable.