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Du milieu ouvert. Point de vue historique de la construction d’un dispositif de la justice des mineurs en France (XIXe-XXe siècles)

Article de Jean Pierre Jurmand

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 11-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Prise en charge, Mineur, HISTOIRE, Protection de l'enfance, Liberté surveillée, Milieu ouvert, Maintien du lien

Longtemps, la prise en charge des mineurs de justice a été assimilée en France à des institutions d’enfermement, de relégation et d’éloignement. Cependant, dès la fin du XIXe siècle, la pratique judiciaire évolue et, timidement, avec la liberté surveillée, émerge une autre alternative de maintien du mineur dans son milieu. Le mouvement s’accélère après la Seconde Guerre mondiale, néanmoins le modèle de la rééducation reste l’internat. Sous l’influence de facteurs sociaux d’urbanisation croissante et sous l’impulsion législative de l’ordonnance du 23 décembre 1958 sur la protection de l’enfance en danger, désormais on ne traite pas séparément le mineur indépendamment de sa famille et de son milieu. Le modèle du milieu ouvert s’étend à l’ensemble de la protection judiciaire des mineurs et devient dominant à la fin des années 1970.

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Faut-il emprisonner les mineurs ?

Livre de Nathalie Dolle, édité par Larousse, publié en 2010.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Détention, Mineur, HISTOIRE, Enfance en danger, Délinquance juvénile, Déviance, PJJ, Justice des mineurs, Droit pénal, Sanction pénale, Prison, Famille, Responsabilité, Discours, Odonnance 1945-174 du 02 février 1945

Plus de 2000 jeunes pour 200 000 actes délictueux. La justice doit répondre à la fois à une aggravation de la délinquance des mineurs et à l'inquiétude d'une société qui demande le renforcement des Presses universitaires de Nancyitions, en particulier celle qui consiste à priver de liberté. Mais l'incarcération est-elle le bon remède à cette délinquance débutante ? Comment évalue-t-on les effets de la détention sur des personnalités encore fragiles ? Peut-on sérieusement parler d'éducation et de réinsertion, alors que les établissements pénitentiaires sont considérés par certains comme définitivement criminogènes ? Nathalie Dollé est journaliste indépendante. Elle a publié plusieurs ouvrages dont la Cité des poètes ou comment créer une dynamique de quartier pour lutter contre la violence (1998. Prix de la citoyenneté 1999).