Documentation sociale

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Les femmes dans la société : une histoire d'idées reçues

Livre de Yannick Ripa, édité par le Cavalier bleu, publié en 2016.

Mots clés : Femme, Statut social, Évolution, HISTOIRE, Droits des femmes, Représentation sociale, Travail ménager, Maternité, Contraception, Couple, Séparation, Divorce, Travail des femmes, Éducation familiale, Vie politique

Véritable aveu de la difficulté à accepter les changements survenus dans la vie des femmes et dans les rapports des sexes, cette persistance des idées reçues témoigne in fine d'un attachement à une certaine idées de « la femme » : « Les femmes sont faites pour être mères », « Les filles réussissent mieux à l'école que les garçons », « Les femmes ont commencé à travailler à la Première Guerre mondiale », « Prof, c'est bien pour une femme », « Si les femmes dirigeaient, il n'y aurait plus de guerre », . Ces idées reçues concernent tous les aspects de la vie des femmes prises au piège des représentations sociétales, ce de qu'elles sont censées être depuis leur naissance, engluées dans une hiérachisation des sexes source de tensions et de conflits. Et l'on mesure, au travers de cet ouvrage, combien se défaire de ces idées reçues sur le féminin (et donc, en négatif, sur le masculin) est tout aussi important pour les hommes que pour les femmes !

Boire : une affaire de sexe et d'âge

Livre de Marie Laure Deroff, Thierry Follaut, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2015.

Mots clés : Alcool, Consommation, Âge, HISTOIRE, Culture, Norme sociale, Représentation sociale, Homme, Femme, Différenciation sexuelle, Alcoolisme, Abstinence, Éducation familiale, Jeune, Personne âgée

Boire de l'alcool est un acte social avec ses normes, ses rites, ses codes, qui varient dans le temps et l'espace selon que l'on est un homme ou une femme, jeune ou vieux, ou que l'on appartient à telle ou telle catégorie sociale. Boire, surtout avec excès, est aussi l'objet de représentations qui induisent des politiques et des actions en direction des populations considérées à risque, en raison notamment de leur sexe ou de leur âge. L'ambition de cet ouvrage collectif est de traiter de ces différentes dimensions en croisant les disciplines (sociologie, ethnologie, histoire, psychiatrie), les regards (genre et générations), les objets (buveurs et non-buveurs, usages et représentations) et les espaces (France, Irlande, Espagne). Dépassant les seules caractéristiques biologiques et physiologiques qui distinguent les hommes des femmes, les jeunes des adultes, il éclaire les manières dont les catégories de genre et d'âge opèrent dans la différenciation des représentations et des pratiques de consommation d'alcool. Ce livre constituera un outil de réflexion pour les étudiants et les chercheurs, comme pour celles et ceux qui souhaitent prévenir les dommages sanitaires et sociaux des alcoolisations excessives.Marie-Laure Déroff est maître de conférences de sociologie à l'Université de Bretagne occidentale.Thierry Fillaut est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Bretagne sud.Tous deux appartiennent au Laboratoire d'études et de recherche en sociologie (LABERS, UBO-UBS, EA 3149).Avec les contributions de : S. Amarantos, L. Davoust-Lamour, C. Debest, F. Douguet, C. Ferron, L. Gaussot, V. Griner-Abraham, E. Le Grand, L. Le Minor, G. Le Roux, M. Membrado, A. Morange, C. Moreau, N. Palierne, C. Pecqueur, H. Pentecouteau, C. Pineau, M. Salle, O. Zanna.

La délinquance des jeunes

Livre de Laurent Mucchielli, Xavier Rousseaux, Massin Veerle, et al., édité par la Documentation française, publié en 2014.

Mots clés : Délinquance juvénile, HISTOIRE, Sociologie, Droit pénal, Enquête, Statistiques, Violence, Prison, Détenu, Mineur, Représentation sociale, Discours, Répression, Délit sexuel, Abus sexuel, Bande, Éducation spécialisée, Prise en charge, Évaluation, Ordonnance du 2 février 1945

La délinquance des jeunes constitue un thème récurrent du débat public. Loin des clichés fréquents en la matière, cet ouvrage propose un bilan des connaissances à la fois historique, sociologique et juridique. Les comportements de la jeunesse accompagnent les évolutions technologiques et sociétales, mais les différents types de délinquance identifiés par la recherche témoignent davantage de la permanence que de la nouveauté des problèmes. Les auteurs font le point à la fois sur l’histoire de ces phénomènes, sur leur mesure statistique, sur les différences entre garçons et filles ainsi que sur le phénomène des bandes. En outre, ils expliquent les nombreuses réformes de la justice et, plus largement, de la prise en charge pénale des jeunes délinquants survenues depuis l’ordonnance du 2 février 1945. Cet ouvrage intéressera autant les universitaires que les nombreux professionnels (policiers et gendarmes, magistrats, travailleurs sociaux, élus et techniciens des collectivités territoriales) confrontés au quotidien à ces problématiques.

Au voleur ! Imaginaires et représentations du vol dans la France contemporaine (XIXe-XXe siècle)

Livre de Frédéric Chavaud, Arnaud Dominique Houte, Jean Roger Soubiran, et al., édité par Publications de la Sorbonne, publié en 2014.

Mots clés : Vol, HISTOIRE, Image, Média, Presse, Discours, Police, Droit, Justice, Magistrat, Sanction pénale, Représentation sociale, Bande, Violence, Criminalité, Société, Culture, Mode de vie, Classe sociale, Morale, Valeur, Jeune, Cinéma, Ordre social, Précarité, Pauvreté, Âge, Personne âgée, Établissement pour personnes âgées, Propriété, Milieu urbain, Milieu rural

Quoi de commun entre l'enfant qui chaparde les cerises, l'assassin qui égorge les rentiers, le domestique indélicat, le pickpocket, le rat d'hôtel, la kleptomane, le cambrioleur ? Rien, sinon cette étiquette de voleurs qui recouvre une large variété de types sociaux et d'imaginaires. À des degrés bien différents, tous font l'objet d'une réprobation morale. Car le vol dérange l'ordre social : comme l'écrit Michelle Perrot, le XIXe siècle est animé d'une véritable « obsession propriétaire » qui ne se relâche guère avant les années 1960. Le fait est connu, mais il reste trop souvent vu de loin. Comment prendre en compte les évolutions chronologiques dans une société qui s'enrichit et accède plus massivement à la propriété ? Comment envisager les spécificités géographiques (le voleur des villes n'est pas le voleur des champs, ni le maraudeur de banlieue) ? Comment distinguer, enfin, des groupes sociaux, des genres, des âges ? C'est tout le pari de cet ouvrage qui propose d'examiner, dans leur diversité, les imaginaires et les représentations du vol aux XIXe et XXe siècles, du Code pénal aux blousons noirs. De Jean Valjean aux Valseuses, en passant par Lupin et Bonnot, mais aussi par une foule de petits délinquants obscurs, il s'agit d'éclairer un envers de l'histoire de la France contemporaine.

Les paradoxes du travail social

Livre de Michel Autes, édité par Dunod, publié en 2013.

Mots clés : Travail social, Action sociale, HISTOIRE, Service social, Éducation spécialisée, Animation, Assistant de service social, Décentralisation, Évolution, Société, Crise économique, Pauvreté, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Jeune, Économie sociale et solidaire, Représentation sociale, Citoyenneté, Chômage, Emploi, Création d'emploi, Travailleur social, Profession, Qualification professionnelle, Compétence, Intervention sociale, Sociologie, Ordre social, Démocratie, Vie politique, DSL

Célèbre et méconnu, ainsi peut-on qualifier le travail social. Cet ouvrage déplie les figures de ce paradoxe, en examine les multiples facettes, les généalogies croisées et les stratégies contradictoires. Au confluent des logiques d'action sociale et d'assistance, le travail social obéit selon l'auteur à une structure double, condition même de son efficacité, comme fabrique de cohésion et de lien. Il produit à la fois l'assignation à un ordre social et l'émancipation démocratique des individus et des groupes. Après un regard historique et chronologique sur l'évolution du travail social, Michel Autès aborde la question centrale de l'insertion l'économique qui met le travail et l'emploi au cœur des pratiques. II propose également une analyse complète des transformations des métiers de ce secteur et esquisse l'émergence d'un travail social conçu comme une politique des subjectivités. Ce livre propose une lecture du travail social en le replaçant au sein des enjeux contemporains qui articulent l'économique et le politique.
Sociologue, chercheur au CNRS-CLERSE (Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques) et à la maison européenne des sciences de l'homme et de la société (MESHS) à l'Université Lille . Adjoint chargé du développement durable et de l'économie solidaire à la mairie de Seclin (Nord), conseiller régional, il fut, de 2004 à 2010, vice-président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais chargé de la prévention et de la santé.

Figures de l'étranger : quelles représentations pour quelles politiques ?

Livre de Danièle Locha, Emmanual Blanchart, Aurélie Audeval, et al., édité par GISTI, publié en 2013.

Mots clés : Immigration, Étranger, Représentation sociale, Image, Interaction, Vie politique, Politique sociale, HISTOIRE, Travailleur immigré, Sélection, Accueil, Maladie, Accès aux soins, Clandestinité, Illégalité, Action collective, Droit d'asile, Réfugié, État

Les contributions rassemblées dans cet ouvrage visent à mettre en lumière la façon dont les représentations de l'« Immigré », de l'« Étranger » inspirent les politiques publiques et la législation et dont, à son tour, la législation véhicule et conforte des images négatives des étrangers et des étrangères.Mais ces représentations et ces images ne sont pas immuables. Telle ou telle catégorie - les travailleurs, les réfugiés, les familles. - peut, en fonction du contexte politique ou économique, être tour à tour promue ou disqualifiée.Les étrangers et les étrangères eux-mêmes ne sont pas des objets passifs des politiques publiques : les luttes et les mobilisations font émerger des images différentes, alternatives, qui ne coïncident pas avec les représentations négatives classiques. Le passage de l'ombre à la lumière, les nouvelles formes de visibilité des immigré·e·s dans l'espace public peuvent engendrer des réactions xénophobes mais aussi contribuer à dissiper les stéréotypes.

D'ailleurs et de nulle part : mendiants vagabonds clochards SDF en France depuis le Moyen-Age

Livre de André GUESLIN, édité par Fayard, publié en 2013.

Mots clés : SDF, Errance, HISTOIRE, Exclusion sociale, Représentation sociale, Stigmatisation, Marginalité, Contrôle social, Délit

"De tout temps, l'errance a interpellé la société sédentaire. Pauvre ou non, elle a toujours intrigué. Cette plongée dans le monde étrange, D'ailleurs et de nulle part, cherche à traquer la réalité au ras du sol. Qui sont donc ces errants ? Leur réalité multiforme est envisagée ici depuis le Moyen Age. Hier, mendiants valides, vagabonds ; errants et migrants à la recherche d'un travail ; gitans et "rouleurs" de toutes sortes...Aujourd'hui, clochards et SDF ; étrangers sans papiers ; Roms et gens du voyage ; routards... André Gueslin s'attache au glissement sémantique qui va du vagabond à l'origine, au SDF désormais, en essayant de scruter dans une véritable généalogie leurs similarités et leurs différences au fil des siècles. Dans une démarche d'histoire totale, toutes les facettes de l'existence des errants pauvres - des hommes et des femmes "sans" - sont présentées : comment vivent-ils ? Que font-ils ? En quoi croient-ils ? La thématique de leur exclusion sociale est au centre de ce livre.Ce monde d'altérité, censé refuser le travail et donc démuni, suscite la compassion, mais aussi diverses peurs, auxquelles répondent tout au long de l'Histoire ambiguïtés et tâtonnements de la société dominante comme de l'Etat. Pourtant, les représentations sont loin d'être uniformes. La dimension baroque du trimard fascine de Villon à Kerouac, en passant par la chanson, le théâtre, l'opéra et le cinéma.Voilà s'affirmer le versant lumineux de la route. Sacré au début du Moyen Age, puis rapidement diabolisé, le qualificatif "vagabond" revêt, dès le XXe siècle, une dimension précieuse de curiosité intellectuelle. André Gueslin, qui réussit le tour de force de mêler analyses historiques, ethnosociologiques, psychologiques et littéraires, retrace magistralement l'histoire de cette déambulation."

Boucs émissaires têtes de Turcs et souffre-douleur

Livre de Frédéric Chauvaud, Jean Claude Gardes, Christian Moncelet, Solange Vernois, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2012.

Mots clés : Bouc émissaire, Victime, Individu, HISTOIRE, Étranger, Représentation sociale, Initiation, Prison, Littérature, Violence, Gens du voyage, Presse, Cinéma, Télévision, Personnage, Espagne, Madagascar

Les victimes de maltraitance haineuse se rencontrent partout, dans la grande histoire comme dans la vie banale, dans le réel comme dans la fiction. Servant d'exutoire à divers ressentiments, les boucs émissaires, les têtes de Turcs, les souffre-douleur sont, à tous les âges et à des degrés divers, les "damnés de la terreur". Toujours, en quelque manière, injustement stigmatisés voire persécutés, les pestiférés, les brebis galeuses, les moutons noirs, les vilains petits canards payent, malgré eux, le prix fort de la cohésion d'un groupe, quelle qu'en soit la taille (un peuple, une communauté religieuse, un corps de métier, un milieu, une cellule familiale...).C'est cette riche variété d'enjeux et de tons qui frappe d'abord à la lecture des vingt contributions proposées par des chercheurs de spécialités différentes. Au fil des articles rassemblés en quatre parties (figures individuelles, figures collectives, transpositions littéraires, processus de victimisation), le lecteur rencontre ici un clown, là un peintre, ailleurs un mousse, le fourbe dans toute son obscure splendeur, sans oublier un étrange objet transitionnel dans un rituel malgache.Et c'est ainsi qu'on voyage dans le temps, de l'Espagne du siècle d'or à la téléréalité contemporaine, à la lumière notamment d'une révélation biblique dont René Girard s'est fait l'interprète décisif. La fixation haineuse restituée dans le présent ouvrage s'abat ainsi sur un individu (un artiste, un homme politique, un enfant, une femme), sur un sociotype (le médecin, le cagot, le juge, la sorcière...) ou sur un ethnotype (l'étranger, le gitan).

Ce qu'immigrer veut dire : idées reçues sur l'immigration

Livre de Smaïn Laacher, édité par le Cavalier bleu, publié en 2012.

Mots clés : Immigration, Immigré, Représentation sociale, Migration, Mobilité géographique, HISTOIRE, Environnement, CONDITION FEMININE, Droit d'asile, Contrôle, Intégration, Islam, École, Marché du travail

Le fait migratoire et les déplacements de populations sont aujourd'hui au coeur de la cohésion des sociétés et des nations, et sont devenus des enjeux d'une grande importance dans le champ des relations internationales. L'immigration est aussi une épreuve nationale comme le sont le chômage de masse, l'exclusion sociale, l'échec scolaire ou l'inégalité homme / femme. Beaucoup d'affirmations sont énoncées chaque jour sur les populations étrangères qui ne reposent sur aucune réalité empirique, aucune preuve, aucune démonstration satisfaisante : "Les mouvements migratoires remettent en cause les identités nationales", "Les passeurs sont la cause de l'immigration clandestine", "Une politique d'immigration trop laxiste provoque forcément un appel d'air", "Le printemps arabe a provoqué un afflux de migrants sans précédent", "D'ici 2050, un milliard de personnes vont migrer en conséquence du réchauffement climatique", etc.Par une analyse aussi rigoureuse que possible, Smaïn Laacher décrit la complexité des faits migratoires et nous permet de mieux appréhender tout ce qui est en jeu quand il est question d'immigration.

Une histoire du rap en France

Livre de Karim Hammou, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Culture urbaine, Musique, Culture, HISTOIRE, Évolution, Représentation sociale, Quartier, Banlieue, Entretien, Média, Commerce, Industrie, Sociologie

Lorsque rap et hip-hop apparaissent en France au tournant des années 1980, nombreux sont ceux qui n'y voient qu'un phénomène éphémère. Trente ans plus tard, ce genre musical est non seulement bien vivant, mais il fait durablement partie des industries musicales, et la scène rap française est même l'une des plus visibles au niveau international.Comment le rap est-il né en France et comment s'est-t-il développé ? Qui a tiré profit de la commercialisation de ses chansons ? Pourquoi ce genre musical est-il si étroitement associé aux banlieues ? Qui sont les artistes qui l'ont promu, et en s'appuyant sur quelles ressources ? Pourquoi continue-t-il régulièrement à déchaîner les passions ?Émaillé de nombreux entretiens réalisés auprès de rappeurs, de DJ, d'animateurs, de professionnels de l'industrie du disque... ce livre décrit comment l'émergence et l'inscription durable du rap en France ont été possibles. En s'intéressant aux artistes, mais aussi aux amateurs, en circulant des MJC des quartiers populaires aux bancs de l'Assemblée nationale, en observant les plateaux de télévision et les radios locales, Karim Hammou montre comment s'est imposée en France une nouvelle spécialité artistique, fondée sur une forme d'interprétation originale, ni parlée ni chantée : rappée.Karim Hammou est sociologue, membre associé au Centre Norbert Elias (Marseille). Ses recherches actuelles portent sur les rapports de pouvoir dans les industries musicales. Il est aussi l'animateur du blog Sur un son rap : surunsonrap.hypotheses.org