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La haine de soi et de l'autre : psychanalyse de la stigmatisation

Livre de Alberto Eiguer, édité par Dunod, publié en 2022.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Stigmatisation, Haine, Concept, Psychanalyse, Psychosociologie, Philosophie, Subjectivité, Image de soi, Identité, Représentation sociale, Comportement social, Relation, Groupe, Exclusion sociale, Automutilation, Intergénérationnel, Norme, Famille, Maltraitance, Violence conjugale, Abus sexuel, Service social, Prise en charge

Hier comme aujourd'hui les humains manifestent du mépris de l'autre, inconnu ou différent. Ils peuvent le dévaluer, discriminer, négliger, haïr. Le sujet haï peut s'identifier à celui qui le rejette en attaquant son moi. Alors, son amour pour soi, sa croyance en soi et son narcissisme déclinent. Mais pourquoi le regard d'autrui devient-il aussi vital au point que l'identité de la personne en est tributaire ? Et pourquoi le sujet ne réussit-il pas à développer un regard intérieur autonome ? Les liens premiers seraient-ils à l'ordre du jour, et la haine de soi, l'écueil majeur ? Alberto Eiguer met en lumière les ressorts de la haine de soi et de l'autre, ses conséquences psychiques et psychosociales, autour de 4 axes : - Haine par l'autre : l'identité de celui qui opère la haine peut beaucoup nous affecter, par son degré d'amitié ou sa place d'autorité, tutélaire.
La haine est sans nuances, sans appel. - Haine de l'autre : elle est moins personnalisée que la haine par l'autre ; c'est la haine qui fait mal, pas autant l'acteur. - Haine par soi : il s'agit là d'une prise en compte intime d'être dans l'erreur, d'avoir commis une offense, d'avoir une prédisposition mauvaise et, de ce fait, d'être " nocif " envers le monde ou soi-même. - Haine de (pour) soi : elle est alimentée par la haine d'autrui.
Le sujet ne parvenant pas à exprimer son hostilité envers l'autre, il la détournerait sur soi. Ce live décortique les méandres complexes de la haine de l'autre et de soi, et propose une analyse éclairée et accessible à la fois avec un abondant matériel clinique. Les cliniciens y trouveront des éléments pour affûter leur diagnostic et leur prise en charge pour faire évoluer le regard du stigmatisé sur lui-même : du sentiment de honte à la pudeur ; de la culpabilité à la responsabilité ; du narcissisme blessé au narcissisme trophique ; du souhait de vengeance à la revanche.

La loi des pairs : les psychothérapies de groupe à l'adolescence

Livre de Jean Bernard Chapelier, édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Psychothérapie, Groupe, Groupe de parole, Groupe thérapeutique, Thérapie de groupe, Pair aidant, Dynamique de groupe, Psychanalyse

La loi des pairs explore la clinique des groupes thérapeutiques d’association libre à l’adolescence en mettant en évidence les processus groupaux propres à cet âge. Les nombreux exemples cliniques donnent la parole aux adolescents qui expriment en toute liberté leurs préoccupations et inquiétudes, mais aussi leurs fantasmes nombreux et variés. Cette activité psychique indispensable pour réduire les tensions internes induites par la puberté profite de l’espace groupal, où la prévalence des relations horizontales compense les difficultés ressenties face aux adultes. Dans de nouvelles hypothèses sur le processus adolescent, l’auteur souligne l’importance du fantasme d’auto-engendrement qui rend compte du passage de la sexualité infantile à la sexualité adulte. A l’attention de tous les professionnels de l’adolescence, il décrit les modalités d’application de cette technique ainsi que les difficultés rencontrées et les aménagements possibles du cadre thérapeutique, comme le psychodrame, les groupes à médiation ou encore le travail institutionnel.

Groupes et symbolisations

Livre de Anne Brun, Jean Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Hervé Chapelliere, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe, Thérapie de groupe, Psychanalyse, Corps, Langage, Soin, Communication, Image, Autisme, Enfant, Adulte, Photographie, Médiation, Approche clinique

Le symbole évoque une chose en son absence, il rassemble deux ou plusieurs éléments préalablement séparés. La symbolisation nécessite un travail psychique de transformation autour des termes : séparer, différencier, réunir. Elle n'est pas univoque mais polymorphe et surtout elle se transforme de façon continue en se complexifiant. Cet ouvrage parcourt les différentes modalités de la symbolisation dans les groupes thérapeutiques suivant l'âge ou la pathologie.
Les auteurs portent une attention particulière à l'origine de la symbolisation, ancrée dans le corporel et la motricité, dénommée symbolisation primaire et différenciée de la symbolisation secondaire. Cet ancrage corporel est particulièrement repérable dans des expressions sensorielles et des affects parfois violents qui saturent les séances de groupes d'enfants par un excès difficile à représenter.
Cet ouvrage se propose d'analyser dans quelles conditions cliniques le groupe favorise la symbolisation, le passage du corporel au langage, et comment les objets médiateurs peuvent ou non prendre place dans ce type de cadre-dispositif. Avec la participation de : Anne Brun, Jean-Bernard Chapelier, Didier Chaulet, Farid Dafri, Alain Gibeault, Géraldine Gouttebroze, Blandine Guettier, Fabrice Hayem, Fabien Joly, Claudine Juptner, Pierrette Laurent, Antoine Navalon, Jean-Jacques Poncelet, Catherine Potel, Emmanuel Reichmann.

L'humour dans les soins

Article de Christophe Panichelli, Olivier Douville, Jean Paul Lanquetin, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 206, mars 2016, pp. 27-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Humour, Rire, Souffrance psychique, Psychiatrie, Psychanalyse, Relation soignant-soigné, Art-thérapie, Atelier, Créativité, Schizophrénie, THERAPIE COMPORTEMENTALE, Groupe, Psychose

Dans une situation de souffrance psychique, le soignant peut-il se risquer à l'humour sans mettre en péril l'alliance thérapeutique ? Quelles fonctions cette "forme d'esprit" joue-t-elle dans l’interaction avec le patient ? Si l'humour comporte des risques, il permet aussi de détendre l'atmosphère, de surprendre, de réinterpréter, de désamorcer des tensions et peut se révéler un précieux médiateur thérapeutique.