Documentation sociale

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Jeunesses à l'abandon : la construction universelle d'une exclusion sociale

Livre de Michel Fize, édité par Ed. Mimésis, publié en 2016.

Mots clés : Sociologie, Jeune, Concept, Génération, Exclusion sociale, Échec scolaire, Chômage, Travail social, Liberté, Représentation sociale, Discours, Diplôme, Emploi, Exil, Mouvement social

La situation sociale de la jeunesse est dramatique. Chômage, précarité, échecs scolaires notamment sont aujourd’hui le lot commun des jeunes. Le fait est connu pour la France et quelques autres pays d’Europe ou d’ailleurs. L’on sait moins que toutes les jeunesses du monde, à des degrés variables, sont pareillement touchées par ces fléaux.
Pourquoi? Des explications sont avancées comme des systèmes de formation défaillants, des économies en crise. Mais les raisons de l’exclusion des jeunes sont plus profondes et ne doivent rien au hasard. L’exclusion est construite par des représentations négatives de l’âge de la jeunesse, qui justifient leur écart des «bons» emplois, des «hautes» responsabilités. Par un système qui place partout les jeunes au bas de l’échelle des âges.
La jeunesse ne mérite-t-elle pas mieux que cette infortune ? Les sociétés n’ont-elles pas le devoir de lui bâtir un avenir en reconstruisant autrement l’édifice social? [Présentation de l'éditeur]

A la recherche de liens entre les générations

Livre de Jean Jacques Amyot, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2016.

Mots clés : Génération, Sociologie, Lien social, Logement, Famille, Communication, Personne âgée, Adulte, Jeune, Échange

Les actions favorisant les liens entre les générations se multiplient de nos jours, notamment dans le domaine médico-social, socio-culturel ou du logement. Renforcer ces liens permettrait de s'entraider et de se sentir protégé, d'accéder à une meilleure qualité de vie tout en corrigeant des politiques publiques segmentées. Si cette problématique est pertinente, favoriser les échanges entre les générations n'est pourtant pas aussi simple qu'il n'y paraît. Les générations vivent selon des temporalités différentes, sur des territoires qui leur sont plus ou moins spécifiques, et les stéréotypes entretenus par les médias (guerre des âges, incommunicabilité entre générations...) constituent des obstacles à leur rencontre. Dans cette enquête sociologique, Jean-Jacques Amyot analyse la multiplicité des liens matériels et symboliques entre les générations. Prendre conscience des préjugés que nous véhiculons sur les générations devrait constituer la première mission des actions intergénérationnelles. Une réflexion salutaire qui s'adresse aux professionnels comme aux personnes soucieuses du vivre ensemble.

Le destin au berceau : inégalités et reproduction sociale

Livre de Camille Peugny, édité par Ed. du Seuil, publié en 2013.

Mots clés : Reproduction sociale, Inégalité, Classe sociale, Génération, Mobilité sociale, École, Formation, Jeune, Précarité

Aujourd’hui, sept enfants de cadre sur dix exercent un emploi d’encadrement. À l’inverse, sept enfants d’ouvrier sur dix occupent un emploi d’exécution. Entre le début des années 1980 et la fin des années 2000, la reproduction sociale n’a pas diminué, bien au contraire. Même si la société française s’est considérablement ouverte sur le long terme, le constat reste sans appel : les conditions de la naissance continuent à déterminer le destin des individus. Pour notre société, qui a fait de l’école la principale voie de mobilité sociale, le bilan est sévère. Très élitiste, l’école de la République se préoccupe du succès de quelques individus, surreprésentés parmi les groupes sociaux les plus favorisés, et ignore trop souvent le sort des « vaincus » de la compétition scolaire, promis à la relégation. Pour desserrer l’étau de la reproduction sociale, il faut en terminer avec le mythe d’une école méritocratique et rendre enfin l’école plus démocratique. À l’heure où les carrières s’allongent et où l’exigence de mobilité ne cesse d’être affirmée, il est impensable que le destin des individus soit figé si tôt. Il faut multiplier les occasions d’égalité, notamment en repensant la formation initiale et son articulation avec un dispositif universel de formation tout au long de la vie, garanti par l’État et les partenaires sociaux. Cette révolution culturelle est nécessaire pour lutter efficacement contre la transmission des inégalités.