Documentation sociale

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Métiers de l'humain : la résistance s'organise

Article de Gilles Marcellot, Joseph Rouzel

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 161, 1er trimestre 2024, pp. 13-70.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Profession, Valeur, Conditions de travail, Crise, Recrutement, Reconnaissance, Éthique, Formation, Éducation spécialisée, Soin, Psychanalyse, Implication personnelle, Analyse de la pratique

De moins en moins d’inscrits à Parcoursup dans les professions sociales ; des effectifs en formation en nette diminution : certaines promos sont à moitié pleines ; des établissements qui peinent à trouver des travailleurs sociaux qualifiés… Une avalanche de témoignages sur les réseaux sociaux de professionnels qui démissionnent, qui n’en peuvent plus des méthodes managériales féroces, qui disent ne plus (re)trouver les sens de leur engagement premier, noyés sous les procédures, évaluations et autres tracasseries incessantes… Que se passe- t-il dans les professions sociales où longtemps le sens de l’engagement et de la solidarité a pu compenser la faible reconnaissance salariale ?
Enfin notons que ça n’est pas tous le travailleurs du social qui sont gagnés par la morosité ambiante. Il y a peut-être une crise générale du rapport au travail. Un peu partout des résistances s’organisent à bas bruit, des inventions naissent, des espoirs demeurent vivants.

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Une désaffection des métiers de l'humain

Article de Joseph Rouzel, Gilles Marcellot, Didier Dubasque, Manuel Pelissiéet al.

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 160, 4e trimestre 2023, pp. 9-79.

Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Éducation spécialisée, Éthique, Formation, Implication personnelle, Jeune, Travailleur social, Reconnaissance, Profession, Solidarité, Travail

Que se passe-t-il dans les professions sociales où longtemps le sens de l'engagement et de la solidarité a pu compenser la faible reconnaissance salariale ? Notons que ça n'est pas seulement les travailleurs du social qui sont gagnés par la morosité ambiante. Il y a peut-être une crise générale du rapport au travail. Dans ce dossier donc : les récits, constats et analyses de professionnels issus de champs disciplinaires différents, de terrains différents, chacun livrant son regard sur la crise que traversent actuellement les métiers du social et du soin.

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Questions éthiques et crise du travail social

Article de Saül Karsz

Paru dans la revue Forum, n° 169, octobre 2023, pp. 11-19.

Mots clés : Travail social : Métiers, Crise, Société, Reconnaissance, Travail social, Recrutement, Éthique, Formation, Université, Philosophie, Posture professionnelle

Dans l’appel à contribution pour la revue Forum, nous évoquons « l’état inquiétant du travail social » qui témoignerait d’une « société en crise ». Partagez-vous le point de vue de Rosanvallon qui évoque une crise de légitimité, d’efficacité et une crise institutionnelle ? S’agit-il d’une mutation ou d’une métamorphose ? D’où vient cette crise et est-elle appelée à durer ?

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Les secteurs de l'action sociale et médico-sociale sont-ils encore attractifs ?

Article de Jean René Loubat

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 558-559, novembre-décembre 2022, pp. 161-170.

Mots clés : Travail social : Métiers, Recrutement, Épidémie, Perte, Valeur, Sens, Individualisme, Autorité, Compétence, Expertise, Reconnaissance, Pratique professionnelle, Compétence administrative, Rémunération, État, Management, Service social, Empowerment, Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, Formation, Qualité de la vie

Force est de constater que le secteur de l'action sociale et médico-sociale, à l'instar de celui de l'action sanitaire ou encore de l'Education nationale, connaît actuellement de réels problèmes de recrutement et de remplacement de personnels, alors que de tels secteurs multiplient paradoxalement les offres d'emploi... Indicateur parmi d'autres d'un manque évident d'attractivité qui n'est pas sans inquiéter dirigeants et administrateurs. Les causes s'avèrent multiples et témoignent d'une évolution historique des motivations et des parcours professionnels tout comme de ces champs d'activité eux-mêmes.

EJE : Les enjeux d'un métier en mutation

Article de Daniel Verba, Cécile Couronneau, Magalie Dreuil, et al.

Paru dans la revue EJE Journal, n° 92, janvier-février 2022, pp. 20-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Identité professionnelle, Conditions de travail, Légitimité, Réforme, Management, Reconnaissance, Éducateur de jeunes enfants, Formation

Dossier composé de 6 articles :
- De l'accompagnement du jeune enfant au management
- A l'aube d'un changement
- Les EJE fuient les crèches ...
- D'EJE à entrepreneuse, histoire d'une reconversion
- Les EJE à la direction, ça a ses avantages !
- Question de formation ou de condition ?

Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

Technicienne de l’Intervention Sociale et Familiale - Perles rares

Article de Myriam Léon, Jacques Trémintin, Alain Simon

Paru dans la revue Lien social, n° 1296, 25 mai au 7 juin 2021, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Famille en difficulté, Vocation, Formation, Aide à domicile, Relation, Témoignage, Réforme, Recrutement, Reconnaissance

Ni connues, ni reconnues, les travailleuses sociales de l’aide et de l’accompagnement à domicile représentent pourtant un maillon primordial en terme de prévention, de protection et d’émancipation pour les familles traversant des difficultés. Quasiment exclusivement féminine, la profession de technicienne de l’intervention sociale et familiale traverse une crise des vocations malgré des atouts qui pourraient en faire un métier d’avenir.

La place des hommes : une question de compétences

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série 6, juin 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Aide à domicile, Maintien à domicile, SAAD, Homme, Rôle, Profession, Compétence, Genre, Mixité, Recrutement, Représentation sociale, Accompagnement, Accompagnement social, Formation, Femme, Évolution de carrière, Soin, Care, Discrimination positive, Épidémie, Crise, Législation, Reconnaissance

DIFFICILE DE SE DEBARRASSER DES PREJUGES "GENRES" et impossible d’inverser la tendance. Le secteur des services à la personne en est la preuve. Passer un coup de balai, préparer à manger ou encore réaliser une toilette. Une majorité de Français croit encore que ce n’est pas vraiment un métier. La crise sanitaire n’aura malheureusement pas changé cette vision négative et tellement éloignée de la réalité des auxiliaires de vie et autres aides à domicile. Les professionnels du domicile sont restés les grands oubliés de cet hommage collectif. Et pourtant, sans masque au début et avec peu de considération, ces femmes ont continué leurs missions auprès des personnes vulnérables. Ces femmes ? Oui, car sur le terrain, les hommes sont les grands absents du domicile. Les rares représentants de la gent masculine gèrent plutôt la livraison des repas ou des missions de bricolage et de jardinage.
CHOISIR ET NE PLUS SUBIR UN METIER. Comment le secteur du domicile qui peine tant à recruter peut-il encore se passer de la moitié de la population active sur des postes impliquant du travail tardif ou des ports de charges ? Image réductrice et négative du métier, salaire bas, horaires décalés et étalés… Il va falloir trouver de (solides) arguments pour attirer des hommes et rendre concurrentiels les métiers de l’accompagnement à domicile. L’évolution des mentalités de la société n’est pas seulement en cause ; la mixité ne se décrète pas. Il faut s’intéresser aux éventuels candidats et les séduire. Quelques hommes engagés sont devenus auxiliaires de vie, par conviction, en suivant une formation initiale ou optant pour une reconversion. Ils sont là pour aider, accompagner et ils en sont fiers… quand de nombreuses femmes subissent cette profession, faute d’autres solutions. Bien souvent, ils évoluent plus vite, en se positionnant sur des postes de chefs de secteur ou en devenant formateurs, contrairement aux femmes qui déclinent encore les propositions de progression de carrière…
A QUAND LA RECONNAISSANCE DES COMPETENCES ? Pendant longtemps, la société s’interrogeait sur le rôle et la place des hommes dans les soins du care (surtout à domicile). Les mentalités évoluent : il n’est plus rare qu’un service à domicile compte parmi ses effectifs un (seul) homme. Pour éviter toute difficulté dans leur intervention, l’enjeu n’est pas de mettre en avant le sexe du professionnel mais plutôt ses compétences. Certains l’ont compris et l’ont expérimenté avec succès. Des associations ont franchi le pas en choisissant comme ambassadeur un homme dans leur campagne de communication nationale ou en leur donnant la parole lors de formations plus locales. Clef d’un cercle vertueux ? Valoriser les auxiliaires de vie, hommes ou femmes, les mettre dans la lumière pour qu’ils ressentent la fierté d’exercer et se sentent enfin reconnus comme des professionnels essentiels au maintien à domicile des Français, qui refusent dans leur immense majorité toute institutionnalisation

Métiers : travail social, la boussole perdue

Article de Marion Esquerré, Marcel Jaeger

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3064, 8 juin 2018, pp. 20-24.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Profession, Usure professionnelle, Travailleur social, Reconnaissance, Accompagnement social, Conditions de travail, Formation, Représentation sociale

Dossier comportant 3 articles :
La boussole perdue
La mauvaise réputation
« Les travailleurs sociaux ont toujours été porteurs d’innovations »

La vulnérabilité des assistant.e.s maternel.le.s, un frein au développement professionnel

Article de Sophie Devineau

Paru dans la revue Empan, n° 109, mars 2018, pp. 130-136.

Mots clés : Travail social : Métiers, Assistant maternel, Vulnérabilité, Genre, Formation, Éducation, Parcours professionnel, Emploi précaire, Reconnaissance, Professionnalisation, Isolement, Risque professionnel

La vulnérabilité des assistantes maternelles constitue un frein au développement professionnel. Parmi les obstacles, on relève le statut social, la configuration de l’espace de travail dans la sphère domestique, la solitude autant que les petits arrangements familiaux. Des conditions d’un travail précaire qui renforcent les assignations de genre faites aux femmes peu diplômées, mariées et ayant des enfants, dont le foyer est installé en zone périurbaine et à la campagne. De surcroît, l’invisibilisation des actes éducatifs contribue au défaut de reconnaissance de l’activité.

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