Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Livre de Sarah E. Saint Michel, édité par la Découverte, publié en 2023.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Leader, Groupe, Management, Concept, Comportement, Représentation sociale, Personnalité, Valeur, Responsabilité, Théorie, Influence sociale, Femme
Le leadership est une notion très répandue dans le débat public, qui inspire de nombreuses représentations, souvent déformées. Il est généralement défini comme la capacité d'un individu à mobiliser un collectif en vue d'atteindre un objectif partagé. Cet ouvrage offre un panorama des différentes théories du leader ship. Il retrace l'évolution du concept au fil des différentes approches théoriques et propose une grille de lecture des comportements associés.
Il questionne également les représentations et les stéréotypes attachés au rôle de leader. Les premiers travaux sur l'origine et la définition du leadership permettent d'analyser les traits de personnalité et les comportements du leader. Leur critique conduit ensuite à s'intéresser à l'approche situationnelle et à l'approche charismatique du leadership. Une attention est également portée au leadership fondé sur les valeurs.
Enfin, l'approche cognitive du leadership vient bousculer les conceptions plus anciennes : à l'ère de la responsabilité sociale et environnementale, une redéfinition se révèle nécessaire.
A partir de son expérience clinique, l'auteure analyse les liens entre les troubles des conduites alimentaires et les représentations du corps des femmes. La prolifération spectaculaire des images, jusqu'aux images de soi produites par soi, via les réseaux sociaux, et leurs simulacres que sont les images retouchées déterminent une relation pathologique entre la femme et son propre corps. Ainsi les troubles des conduites alimentaires permettent de mieux saisir notre époque où l'image, le corps, la mode, la beauté et le paraître constituent les termes de l'inscription postmoderne des sujets : comment les femmes se situent-elles par rapport à un corps pris dans les attentes sociales ? Comment s'en accommodent-elles ? Comment certaines, en parodiant jusqu'à la caricature cette idéalisation extérieure à leur propre chair, en font-elles le sacrifice ? Car tel est aussi le destin des troubles alimentaires comme pathologies de l'image : commettre le sacrifice du corps afin d'atteindre l'idéal éphémère d'une beauté contemporaine.
Les perceptions des drogues et des problèmes qui y sont associés sont biaisées en faveur d’une représentation androcentrée et cis-hétéronomée. Dans l’imaginaire et les discours publics, les femmes, personnes queers et trans sont considéré·e·s comme des exceptions – soit implicitement abstinent·e·s, soit avec des conduites à haut risque comme les travailleuses du sexe, les mères toxicomanes, les femmes agressées dans les fêtes ou les chemsexeurs gays. Ces représentations sont partagées et parfois amplifiées par les politiques publiques de lutte contre les stupéfiants, les pratiques ordinaires de la police ou encore les professionnel·le·s en charge de la prévention et de la réduction des risques.
En questionnant les constructions de genre autour de la consommation de drogue et d’alcool, cet ouvrage vise aussi à sortir de l’implicite neutralité des dispositifs institutionnels, à se détacher de la dichotomie simplificatrice entre espaces publics et privés pour privilégier des analyses fines des espaces, spatialités et enjeux spatiaux.
Les contributions de cet ouvrage dévoilent ces biais de perception et dessinent une nouvelle géographie des drogues en montrant l’ancienneté et la variété des consommations féminines et LGBTIQ de drogue et d’alcool. Traversant plusieurs contextes sociaux, une diversité de lieux et de villes, il contribue à rendre visibles les pratiques, leurs significations ainsi que les luttes et rapports sociaux de pouvoir qui les accompagnent.
Avec les contributions de Anne Coppel, Florent Schmitt, Maïa Neff, Sarah Perrin, Emily Nicholls, Roxane Scavo, Mélina Germes, Jenny Künkel et Soel Real Molina.
Livre de Mathilde Blézat, Naïké Desquesnes, Mounia El Kotni, et al., édité par Hors d'atteinte, publié en 2020.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Femme, Corps, Norme sociale, Stéréotype, Représentation sociale, Contrainte, Société, Sexualité, Santé, Puberté, Contraception, Consentement, Masturbation
Ce livre s'adresse à toutes les femmes, et parle de ce qu'elles ont toutes en commun : le corps. Puberté, sexualité, contraception, avortement, accouchement, vieillesse, mais aussi riposte et émancipation... A travers de multiples récits d'expérience, des témoignages récoltés lors de groupes de parole et d'entretiens, mais aussi des données médicales et scientifiques, ce manuel féministe propose des outils permettant aux femmes de mieux se connaître et de se sentir plus sûres et plus fortes, ensemble.
Paru pour la première fois aux Etats-Unis en 1973, rédigé par un collectif de femmes, Notre corps, nous-mêmes a été adapté dans trente-cinq langues, dont le français en 1977. Ce livre en est une version entièrement réactualisée, écrite par un nouveau collectif, formé de Mathilde Blézat, Naiké Desquesnes, Mounia El Kotni, Nina Faure, Nathy Fofana, Hélène de Gunzbourg, Marie Hermann, Nana Kinski et Méléna Perret.
Livre de Christine Bard, édité par le Cavalier bleu, publié en 2020.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Femme, Féminisme, Approche historique, Courant de pensée, Mouvement social, Contestation, Ordre social, Perception, Représentation sociale
S'il est un terreau fertile pour les idées reçues, c'est bien le féminisme et son histoire. Préjugés innocents ou délibérément antiféministes, ces idées reçues ont la vie dure et nourrissent les malentendus et les attaques qui impactent les luttes et les disqualifient. Des suffragettes à Nous toutes, en passant par l'incontournable MLF, ce livre dévoile des combats passionnés et passionnants, au coeur de controverses essentielles dans le débat public.
Les divergences politiques et philosophiques traversant également les mouvements féministes, l'autrice entre dans le vif des querelles pour en expliciter le sens. Qu'il s'agisse de la laïcité, de la parité, de l'écologie, des normes corporelles, de la révolution sexuelle ou encore de l'écriture inclusive, des féminismes pluriels apportent des réponses plurielles, présentées ici avec nuance et pédagogie.
Livre de Geneviève Fraisse, édité par Seuil, publié en 2019.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Genre, Concept, Philosophie, Débat, Sexualité, Identité sexuelle, Femme, Représentation sociale, Image, Féminisme, Pouvoir, Stéréotype
Honni par une droite réactionnaire qui se cherche une identité, célébré par une gauche intellectuelle qui a pourtant tardé à en entreprendre l'étude, le genre fait toujours polémique. En désaccord avec les uns et les autres, Geneviève Fraisse s'emploie à explorer la promesse conceptuelle propre à ce nouvel objet philosophique, dans la droite ligne de ses travaux sur l'émancipation des femmes et l'égalité des sexes.
"Genre" est un mot en excès, car la question qu'il traite - l'égalité des sexes et la sexualité humaine - déborde toujours l'ordre établi. Il sera aussi question de Vérité, en un temps où binarité et multiplicité des sexes font face à l'exigence "queer" qui cherche à se définir.
Livre de Pascal Menecier, Jean Maisondieu, édité par Chronique sociale, publié en 2019.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alcoolisme, Personne âgée, Addiction, Perception, Représentation sociale, Démence sénile, Vieillissement, Femme, Soin, Parole, Communication
De l'invocation du dernier plaisir de l'existence, pour laisser les plus âgés boire en paix de l'alcool, comme si cela ne pouvait plus leur faire de mal, jusqu'à l'ineptie colportée qu'on n'a jamais forcé aucun alcoolique à boire, les raisons s'accumulent pour laisser les aînés consommer tout l'alcool voulu ou subi. Il en est probablement de même pour les laisser consommer tous les médicaments psychotropes qu'ils peuvent se voir prescrire, ou laisser se développer tout comportement pouvant ouvrir à une conduite addictive, par exemple autour de jeux de hasard et d'argent, dont l'offre et l'accessibilité ne font que croître sans contraintes.
Vieillesse et addictions ne sont pas antinomiques, mais ne sont pas facilement rapprochées. Si certaines conduites adolescentes, de consommations de substances psychoactives, d'alcool ou de cannabis, affolent parents et autorités de santé publique, possiblement avec raison, comment qualifier le regard sociétal inverse sur les addictions du sujet âgé, peu envisagées, rarement considérées ou essentiellement évitées pour ne pas empêcher d'adoucir, la supposée rudesse de la vieillesse.
Parmi les discriminations que peuvent subir diverses populations, le cumul entre les qualités d'être âgé et de boire trop d'alcool, semble surtout démultiplier les freins avant de pouvoir accéder à de possibles aides ou d'éventuels soins et voies de soulagement du mal-être et de souffrances associées. Cet ouvrage aborde cette problématique en s'appuyant tant sur une pratique professionnelle que sur l'ensemble des recherches réalisées sur le sujet.
Face à l'allongement de la longévité et à l'entrée massive ces prochaines années des baby-boomers dans le grand âge, il est important d'améliorer les savoirs sur les dynamiques de vieillissement. C'est l'ambition de cet ouvrage, porté par des travaux internationaux réunissant sociologues et professionnels de soins. Il développe et enrichit la réflexion autour des expériences du vieillir à partir du concept de déprise.
La déprise désigne un travail d'aménagement du parcours de vie qui s'appuie sur une série de tentatives de substitution d'activités ou de relations. Elle suppose une tension entre le sentiment des limites, corporelles et cognitives, et la volonté d'assurer une continuité identitaire mais aussi un désir de s'assurer une présence différente au monde. A contrecourant d'approches réductionnistes, âgistes et sexistes, qui ont construit une image négative du vieillissement, les auteurs, canadiens, français, allemands, suisses, rendent compte de ces "arts de faire" qui questionnent l'inscription des aînés dans le temps et l'espace, le rapport à soi et aux autres mais aussi les disparités sociales et genrées.
Ce tour d'horizon montre bien la nécessité de considérer les spécificités socioculturelles et politiques dans l'analyse des différentes figures du vieillir.
Dans la continuité de son rapport relatif à la lutte contre les stéréotypes de sexe, le HCE a souhaité élaborer un outil pratique à destination des professionnel.le.s de la communication publique et des décideur.euse.s politiques. S’appuyant sur des exemples concrets, le « Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe » décrypte les stéréotypes dans les images, à la tribune de colloques et dans l’usage de la langue. Il propose 10 recommandations pour une communication égalitaire.