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Quelle(s) famille(s) pour l’enfant (dé)placé ?

Article de Daniel Coum

Paru dans la revue Dialogue, n° 234, décembre 2021, pp. 53-71.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Parentalité, Assistant familial, Culpabilité, Placement familial, Stéréotype, Famille, Souffrance psychique, Séparation, Accueil familial

Lorsqu’un enfant est déplacé de sa famille à une autre, un sentiment de déloyauté à l’égard de ses parents se développe chez lui en même temps que naissent chez l’assistante familiale un fantasme de rapt et, chez les parents, un vécu d’effraction. S’ensuivent autant de troubles contrariant l’efficacité de la mesure : agressivité des parents, hostilité de l’enfant et sentiment de culpabilité de l’assistante familiale, etc. Est-ce là une fatalité intrinsèque au dispositif « placement familial » et à la nature de la famille ? L’auteur essaie de montrer qu’il s’agit en fait de conséquences néfastes des représentations que nous avons sur ce que nous croyons devoir être une famille et des parents pour un enfant. Il montre également, exemple à l’appui, qu’une évolution de nos conceptions de la famille, donc de notre conception du placement familial, peut permettre d’atténuer ces manifestations, dans l’intérêt de l’enfant.

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Malaise dans le soutien à la parentalité : pour une éthique d'intervention

Livre de Gérard Neyrand, Daniel Coum, Marie Dominique Wilpert, Diane Khoury, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Société, Aide sociale, Parentalité, Action sociale, Intervention sociale, Soutien à la parentalité, Éthique, Accompagnement, Norme sociale

Cet ouvrage pose la question fondamentale du sens que revêt le soutien à la parentalité. Comment les intervenants peuvent-ils tenir une posture éthique qui reconnaisse aux parents leur place de citoyens et interlocuteurs, leur dignité et leur pouvoir d’être auteur de leur vie et de leur parentalité ?
Le malaise ressenti par les intervenants du soutien à la parentalité est lié aux injonctions paradoxales dont les dispositifs d’accompagnement sont porteurs. En effet, ceux-ci sont pris entre une logique de participation des parents qui veut tenir compte de leur diversité, et une logique de gestion sociale qui privilégie une efficacité comptable des interventions et une normalisation de la fonction parentale. S’en suit un brouillage des objectifs et des manières de faire qui pose toute la question de l’éthique d’intervention. L’ouvrage s’attache à analyser les contradictions dans lesquelles sont pris les acteurs et propose une réflexion pluridisciplinaire sur le sens des actions mises en place.

Avons-nous besoin de père et de mère ?

Livre de Daniel Coum, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Père, Mère, Couple, Enfant, Parentalité, Paternité, Maternité, Relation enfant-mère, Relation enfant-père, Famille d'accueil, Maintien du lien, Interculturel, Suppléance familiale, Approche historique

Avons-nous toujours besoin d'un père et d'une mère ? A l'évidence, oui ! Un enfant a bien sûr une mère. L'enfantement l'impose. Quant au père, si le doute subsiste, sauf à recourir à l'ADN, nous ne manquons pas de stratagèmes - fictions ou semblants : mariage, présomption de paternité et dogme du patriarcat - pour consolider sa place, sinon sa fonction, à la mesure de son incertitude. Mais l'évidence aveugle ! Répondre par la positive aussi vite à cette question revient à faire l'impasse sur le fond : de quoi parlons-nous lorsque nous parlons de père ou de mère ? S'agit-il d'un rôle à jouer ou d'une place à occuper selon qu'on est homme ou femme ? Dans moult organisations familiales d'ici ou d'ailleurs, tout se passe bien différemment.
Et finalement, l'enfant n'y grandit pas si mal, même en l'absence de père et/ou de mère ! En écho aux évolutions sociétales qui bouleversent nos modalités de "faire famille" et le traitement social qui en découle, les auteurs se livrent à une opération de déconstruction, c'est-à-dire d'analyse (théorique et non pas idéologique) de ces catégories chargées d'histoire, de sens et d'affects - père, mère, papa, maman...
- et dont l'évidence des significations qu'elles véhiculent forcent le sens et empêchent la connaissance. [présentation de l'éditeur]

La famille : ressource ou handicap ?

Livre de Bernard Ennuyer, Charles Gardou, Martine Lamour, et al., et al., édité par Erès, publié en 2013.

Mots clés : Famille, Carence familiale, Violence, Aliénation, Psychopathologie, Parentalité, Relation familiale, Aidant familial, Enfant handicapé, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Adolescent, Maladie, Handicap, Dépendance, Maison verte

La famille, pour le meilleur ou pour le pire ? Les liens familiaux seraient nécessaires à la vie subjective et sociale des individus à tous les âges de la vie et particulièrement durant l'enfance. De fait, ils construisent, soutiennent et accompagnent le sujet jusqu'à la fin de sa vie. Or ils peuvent aussi détruire. La clinique des liens familiaux met en évidence quotidiennement les souffrances qu'ils génèrent, transmettent et entretiennent, aux dépends de ceux qui les subissent comme de ceux qui les agissent. Sont-ils trop prégnants qu'ils entravent, empêchent et aliènent. Viennent-ils à disparaître que leur dissolution perd, égare, détruit le sujet. Les auteurs s'interrogent sur les implications sociales, cliniques voire thérapeutiques de cette réflexion fondamentale dans les dispositifs institutionnels d'intervention : comment "traiter" leurs excès - aliénation, violence, traumatisme, etc. lorsque les liens familiaux s'hypertrophient - autant que leur carence - abandon, démission, délitement lorsqu'ils font défaut ? Sans fétichiser leur nécessité ni dénier leur importance, sans promouvoir leur délitement ni déplorer leur désagrégation, comment aider le sujet, de la naissance à la mort, à faire avec ?

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