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Qu'est-ce que l'emprise ? Qu'est-ce que n'est pas l'emprise ? Comment le diagnostiquer en entretien clinique, ou en entretien médico-légal, et surtout comment comprendre ce processus psychique, comment diagnostiquer, comment soigner ? Cet ouvrage a été conçu pour éclairer une notion jeune, fondamentale dans le champ de la psychologie comme du droit et de la société . Un livre clair comprendre avec exactitude l'emprise et ses conséquences dans notre société.
Article de Sonia Bouhedjar, Fatiha Chakir, Djilali Belghaouti, Frédéric Limosin
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 22-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Coordination, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Évaluation, Expérience, Expertise médicale, Expertise psychiatrique, Gériatrie, Infirmier, Maintien à domicile, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Réseau, Soin, Vieillissement, Ile de France
L’équipe mobile de psychiatrie du sujet âgé va à la rencontre du patient en extrahospitalier. Elle a pour mission d’évaluer les patients, d’orienter leur prise en charge, de former les professionnels de santé et les acteurs sociaux à la psychiatrie du sujet âgé. L’autonomie et l’expertise de l’infirmière sont indispensables à son fonctionnement. Retour d’expérience à l’hôpital Corentin-Celton d’Issy-les-Moulineaux (92).
Livre de Dominique Sanlaville, édité par Chronique sociale, publié en 2019.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Psychopathologie, Folie, Traitement médical, Prison, Expertise psychiatrique, Exclusion sociale, Précarité, SDF
Des malades mentaux qui se retrouvent attachés à l’hôpital, enfermés en prison ou abandonnés à la rue. Que s’est-il passé en psychiatrie ? Que reste-t-il du bel espoir suscité par la mise en place de la sectorisation dans les années 1970-1980 qui avait souhaité en finir avec l’enfermement ? L’idée c’était d’humaniser le soin, de le centrer sur l’individu, de comprendre le sens de sa souffrance et tenter de lui conserver une place dans sa famille et dans la société.
Aujourd’hui, des impératifs budgétaires imposent de rationaliser les dépenses et de rentabiliser tous les actes. Dans l’hôpital, géré comme une entreprise, le patient n’est plus cet être unique, avec son histoire particulière. Il n’est qu’un symptôme à éradiquer par des médicaments et des contraintes physiques parfois violentes. Le soin n’est plus la rencontre de celui qui souffre avec celui qui soigne. Il faut adapter, normaliser. Dans les services, la médicalisation a pris le pas sur la réflexion clinique, on traite souvent très vite, sans parler, sans écouter et sans comprendre.
Et cette folie qui autrefois nous était familière devient alors étrangère et dangereuse. Elle nous fait peur. Considérés maintenant comme des criminels, punis par le rejet ou l’enfermement, les patients supportent à la fois leur pathologie et cette lourde condamnation. Malades et coupables, c’est la double peine.
Toutes les pathologies psychiatriques sont surreprésentées en prison, et un quart des détenus souffrant de troubles psychiatriques présentent une comorbidité addictive. Face à une pénalisation accrue de la folie, quels sont les enjeux éthiques et cliniques pour la psychiatrie ? Comment soigner et penser la rencontre avec l'autre dans des contraintes d'espace et de temps maximales ? Comment établir des frontières claires avec le judiciaire pour négocier les conditions du soin psychique ?
" Ce dossier est une porte d'entrée dans ce qui relèverait d'une "psychopathologie légale", à savoir cette zone limite de la psychopathologie dont l'objet est d'étudier les sujets présentant des traits psychopathologiques et pour qui l'inquiétude d'un passage à l'acte premier ou réitiéré devient première sur l'accompagnement psychologique. Ici quelques cas abordés relevant de pathologies emblématiques : les questions de sadisme et de perversion réinterrogées, la schizophrénie paranoïde, la pédophilie et le champ de la psychose avec l'hypothèse de définition du moment psychotique. "
Paru dans la revue Le Journal des psychologues (le mensuel des professionnels), n° 308, juin 2013, pp. 56-62.
Mots clés : Évaluation, État dangereux, Expertise psychologique, Expertise psychiatrique, Personnalité, Passage à l'acte, Trouble de la personnalité, Psychopathologie, Psychothérapie, Prise en charge, Perversion, Narcissisme, Violence, Couple, Injonction thérapeutique, Récidive
" Les préoccupations politique et médiatique concernant l'insécurité n'ont cessé de croître. La mise en avant de la notion de dangerosité et sa judiciarisation se révèlent à travers de nombreux textes de loi promulgués au cours de ces dernières années. Aussi l'expert, psychiatre ou psychologue, est souvent sommé de déterminer qui est dangereux et qui ne l'est pas, qui va le devenir ou pas, et aussi qui est malade et qui est responsable de ses actes. Au croisement du travail clinique et de la pratique expertale, Roland Coutanceau, dans cet entretien, nous invite à différencier le champ des troubles de la personnalité de celui de la psychose, tout en précisant les modalités d'accompagnement possible pour les patients dits "dangereux"."