Documentation sociale

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Liens saccagés : comment dire les violences familiales ?

Livre de Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud, Marie José Grihom, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2021.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Approche historique, Famille, Fratrie, Femme, Littérature, Mythe, Théâtre, Cinéma, Télévision, Infanticide, Parole, Agresseur, Victime, Fille, Secret, Homosexualité, Interdit, Egypte, Grèce, Maroc, Nigéria, Cameroun, Algérie, Espagne, Allemagne, Sénégal, Togo

Pendant la période du confinement, la famille est apparue comme une "valeur refuge" , un lieu de protection face aux agressions sanitaires et aux crises extérieures. Pour autant, elle n'est pas exempte de discordes et de drames, parfois exacerbés par le huis-clos prolongé. En effet, si la famille, dans sa diversité, peut être considérée comme un havre de paix, elle est aussi, depuis des siècles, un groupe de personnes apparentées traversé par des tensions mortifères.
L'objet du présent ouvrage est d'étudier, de manière pluridisciplinaire, différentes formes et manifestations de brutalité à l'intérieur de la famille. Est d'abord privilégiée la mise en scène et en mots des déchirements familiaux, à la fois dans les journaux télévisuels, comme dans les romans, ou encore au cinéma. Une deuxième entrée rétrécit la focale et examine les violences conjugales en croisant les sources et les points de vue.
Un troisième volet se veut plus réflexif, allant des conflits familiaux autour des vocations religieuses féminines jusqu'à la question des droits de l'enfant au Togo.

Boucs émissaires têtes de Turcs et souffre-douleur

Livre de Frédéric Chauvaud, Jean Claude Gardes, Christian Moncelet, Solange Vernois, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2012.

Mots clés : Bouc émissaire, Victime, Individu, HISTOIRE, Étranger, Représentation sociale, Initiation, Prison, Littérature, Violence, Gens du voyage, Presse, Cinéma, Télévision, Personnage, Espagne, Madagascar

Les victimes de maltraitance haineuse se rencontrent partout, dans la grande histoire comme dans la vie banale, dans le réel comme dans la fiction. Servant d'exutoire à divers ressentiments, les boucs émissaires, les têtes de Turcs, les souffre-douleur sont, à tous les âges et à des degrés divers, les "damnés de la terreur". Toujours, en quelque manière, injustement stigmatisés voire persécutés, les pestiférés, les brebis galeuses, les moutons noirs, les vilains petits canards payent, malgré eux, le prix fort de la cohésion d'un groupe, quelle qu'en soit la taille (un peuple, une communauté religieuse, un corps de métier, un milieu, une cellule familiale...).C'est cette riche variété d'enjeux et de tons qui frappe d'abord à la lecture des vingt contributions proposées par des chercheurs de spécialités différentes. Au fil des articles rassemblés en quatre parties (figures individuelles, figures collectives, transpositions littéraires, processus de victimisation), le lecteur rencontre ici un clown, là un peintre, ailleurs un mousse, le fourbe dans toute son obscure splendeur, sans oublier un étrange objet transitionnel dans un rituel malgache.Et c'est ainsi qu'on voyage dans le temps, de l'Espagne du siècle d'or à la téléréalité contemporaine, à la lumière notamment d'une révélation biblique dont René Girard s'est fait l'interprète décisif. La fixation haineuse restituée dans le présent ouvrage s'abat ainsi sur un individu (un artiste, un homme politique, un enfant, une femme), sur un sociotype (le médecin, le cagot, le juge, la sorcière...) ou sur un ethnotype (l'étranger, le gitan).