Le réalisateur a passé deux ans, en immersion dans des entreprises mondialisées, à filmer le travail et les conséquences de certaines pratiques de management sur les salariés. "La mise à mort du travail" est un triptyque. "La destruction" débute sur les effets violents d'une certaine gestion des ressources humaines sur les hommes et les femmes qui travaillent. Nous suivons des salariés licenciés d'un supermarché qui poursuivent leur employeur aux prud'hommes, ainsi que des cadres d'une grande entreprise internationale qui subissent un harcèlement moral depuis qu'ils ont pris des responsabilités au sein d'instances salariales. "L'aliénation" décrit, pour l'exemple, les méthodes de management au sein de l'entreprise Carglass, dont le siège se situe à Paris dans le quartier de la Défense. Nous y suivons le fonctionnement de l'entreprise, ses méthodes de recrutement et de motivation, ainsi que des témoignages d'employés. "La dépossession" raconte le pouvoir des actionnaires et comment la dictature du "toujours plus de profits" impactent les méthodes de management et par conséquent les conditions de travail des salariés. Le film nous mène d'une usine Fenwick en France jusqu'aux arcanes de la finance américaine.

Amélie, jeune femme belge fraîchement diplômée, décroche le poste de ses rêves dans une grande firme japonaise. Fascinée par la culture nippone, l'Européenne va pourtant rapidement déchanter : la moindre de ses initiatives est vivement réprimandée par ses supérieurs. Face à cet acharnement, elle va se plier à toutes leurs exigences, entraînant son égo dans une inexorable chute... [Résumé]