Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Un ensemble de recherches connecte les approches globales et locales pour questionner les processus et expériences de racisation ainsi que la lutte contre les discriminations culturelles et ethno raciales dans nos sociétés postcoloniales. Ce dossier aborde l’impact des violences ethno raciales et du racisme structurel dans les contextes éducatifs et les espaces urbains ségrégués. Il examine la responsabilité des institutions et l’expérience des parents face aux vécus discriminatoires des enfants. En présentant des approches collaboratives de reconstruction historique et mémorielle, des dispositifs pour soutenir les projets éducatifs des familles ou encore un programme d’action affirmative de mobilité universitaire, les études dessinent de nouvelles voies pour la conquête de la justice éducative.
Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 50-57.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, AESH, Surdité, Enseignement supérieur, Étudiant, Langue des signes, Formation, Témoignage, Handicap sensoriel
Un AESH doit s’adapter à l’étudiant ou l’enfant qu’il accompagne. Comment faire lorsque l’étudiant accompagné ne parle pas la même langue que ses professeurs et camarades ? Les étudiants sourds sont dans cette situation et nous soulignons ici l’importance de recruter des AESH connaissant la langue des signes et la culture sourde pour accompagner les Sourds. Spécialisée en langue des signes, j’ai accompagné un étudiant sourd en master de cinéma et témoigne de la nécessité de ma présence à ses côtés comme de l’absence de formation pour devenir AESH.
La valse des ministres de l'Education s'accélère : après les 5 ans de magistère de Jean-Michel Blanquer, Pap Ndiaye ne sera resté que quatorze mois rue de Grenelle avant de laisser sa place, depuis le 20 juillet, à Gabriel Attal. Mais sur le fond ,rien ne change vraiment. Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, s'est imposée une vision conservatrice (retour aux "fondamentaux", hégémonie des questions d'autorité) et managériale de l'école, qui masque mal l'absence d'un véritable projet éducatif. Aux difficultés persistantes des élèves est venue s'ajouter l'exaspération des enseignants, fruit d'une rémunération insuffisante et du mépris qu'ils ressentent face à des réformes qui, comme celles du bac ou du lycée professionnel, ont le plus souvent été bâties sans eux, voire contre eux. Résultat : une défiance généralisée envers l'Education nationale, fuie autant par les profs (que l'on peine à recruter) que par les parents, du moins ceux des catégories supérieures, que le secteur privé récupère volontiers, sous le regard pour le moins clément du gouvernement. Une politique contre-productive, ne serait-ce qu'en termes de pure efficacité économique, mais qui semble plus que jamais difficile à remettre en cause.
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 33-38.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Université, Enseignement supérieur, Réforme, Savoir
En France, l’université publique se distingue par la précarité de sa condition, son manque de moyens et son absence de reconnaissance politique. Contre sa soumission à la rationalité marchande, ce dossier, coordonné par Matthieu Febvre-Issaly, imagine une université placée au centre de la production et de la transmission des savoirs, nécessaires à la culture démocratique.
Trois spécialistes de l’enseignement supérieur et de la recherche posent la question du modèle pour dépasser la – nécessaire – critique et penser une institution complexe, fragmentée, bouleversée : quelle université publique est-elle en train de se mettre en place ?
Dans cette enquête, enseignants-chercheurs et étudiants s’interrogent sur l’état de l’université française aujourd’hui, la précarité de certains de ses usagers, sa gouvernance, ses fonctions et ce qu’elle pourrait devenir.
Article de Patrick Weil, Anne Lorraine Bujon, Matthieu Febvre Issaly, Thomas Legoff
Paru dans la revue Esprit, n° 499-500, juillet-août 2023, pp. 95-103.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Université, Valorisation de la recherche, Conditions de travail, Reconnaissance, Chercheur, Intelligence artificielle
La France souffre de la méfiance du politique à l’égard de l’université. Pourtant, les universitaires pourraient mettre leur éthique de chercheur au service de l’action publique, à condition qu’ils soient libérés de leurs charges administratives.
Article de Olivier Galland, Augustin Vicard, Thibaut de Saint Pol, Philippe Lemistreet al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 434, juillet-août 2023, pp. 13-85.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune, Intergénérationnel, Politique, Niveau scolaire, Insertion sociale, Insertion professionnelle, Diplôme, Formation initiale, Enseignement supérieur, Orientation scolaire, Jeune travailleur, Implication personnelle, Citoyenneté, Mission locale pour l'emploi, Service civique volontaire, Culture, Technologie numérique, Réseau social, Technologie de l'information et de la communication, Internet, Militantisme, Écologie
Qu'est-ce qu'être jeune aujourd'hui ? / Olivier Galland
Au-delà de la génération Z, les différents visages de la jeunesse / Augustin Vicard
Quelles politiques en faveur de la jeunesse ? / Thibaut de Saint Pol
La formation initiale des jeunes : un enjeu clé / Philippe Lemistre
Quelle insertion dans l'emploi ? / François Sarfati
Les cultures jeunes à l'ère numérique / Sylvie Octobre
Les registres pluriels de l'engagement des jeunes / Anne Muxel