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Article de Serge Tisseron, Grégoire Borst, Elsa Godart, et al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, hors-série n° 4, printemps 2023, pp. 6-66.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Accompagnement, Écoute, Relation enfant-parents, Crise, Enfant, Technologie numérique, Prévention, Pornographie, Violence, Image, Langage, Confiance, Intimité, Anxiété, Éducation, Média
« Conseiller aux parents de jeunes de 5 à 17 ans de limiter à deux heures leur temps d’exposition quotidien aux écrans nous renseigne simplement sur le fait que les personnes qui prescrivent cela n’ont jamais observé le comportement d’un adolescent d’aujourd’hui », écrit le chercheur Nicolas Poirel dans Votre enfant devant les écrans, ne paniquez pas. Les parents croulent sous les injonctions… souvent inapplicables ! Résultat : une angoisse grandissante et un profond sentiment d’incompétence qui les poussent à baisser les bras ou à essayer d’interdire ces outils envahissants. Peine perdue ! Le numérique a pris une place incontournable dans notre société… Prenons du recul : que dit réellement la recherche ? L’inquiétude concernant l’exposition précoce aux écrans est-elle justifiée ? Ces nouvelles technologies n’offrent-elles pas des perspectives intéressantes ? Ne devrions-nous pas, nous, adultes, poser un regard critique sur nos propres pratiques ? Comment, du côté des professionnels, mieux accompagner la parentalité numérique ? Ce hors-série réunit les meilleurs spécialistes, qui nous proposent leurs analyses, leurs observations, leurs conseils. Son objectif ? Aider les parents à retrouver confiance en leurs capacités d’éducation et inspirer confiance dans ces jeunes générations qui ne seront pas plus décérébrées que les précédentes.
La fin de la relation conjugale n’entraîne pas la fin de la relation coparentale. Les parents séparés doivent renoncer à leur rôle et à leur identité de conjoint tout en conservant ceux de parent. Lorsque l’intérêt de chacun est entendu et respecté, le développement de l’enfant n’est pas nécessairement compromis. Par contre, dès lors que la séparation est conflictuelle, qu’elle se déroule dans la violence ou qu’elle arrive au terme d’une longue période de conflits conjugaux, des répercussions négatives sur l’enfant sont constatées. Quel accompagnement proposer ?
Cet article présente une analyse de l’autorité que nous vivons en tant que société contemporaine, mais aussi en tant qu’individu, parent, ou figure tutélaire. Avec une illusion : l’autorité serait finalement un contrat entre partenaires égaux. Les mutations sociétales de ces dernières décennies ont entraîné dans le domaine relationnel un glissement progressif, confusionnant, entre l’égalité et la symétrie. La séduction semble aujourd’hui avoir remplacé le rapport de force dont les adultes ont souffert enfants. Article passionnant qui propose des inspirations pour une « autorité juste », dans l’exercice de ces métiers « impossibles » que sont éduquer, gouverner et psychanalyser.
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 15-84.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Famille monoparentale, Homoparentalité, Parentalité, Soutien à la parentalité, Socialisation, Éducation, Management, Éthique, Périnatalité, Prévention, Réseau, Psychiatrie, Réforme, Accompagnement, Adolescent, Polyhandicap, Séparation, Psychiatrie infantile, Enfant, Symptôme, Aidant familial, Interculturel, Prévention spécialisée, Intégration, Psychopathologie, Handicap, Témoignage, Fratrie
Les représentations de la famille évoluent, tout comme les formes que prend celle-ci aujourd’hui : à côté de la configuration classique (couple de parents avec un ou deux enfants), la famille est aussi recomposée, décomposée, homoparentale, monoparentale… Les modalités du lien à l’enfant se diversifient avec la procréation médicalement assistée, de plus en plus courante, l’adoption, mais également la GPA. Comment se joue alors la parentalité ? Comment se développent les enfants dans ces configurations atypiques ? Quels liens entre parentalité, filiation, engendrement ?
Comment parler de la famille aujourd’hui, ou plutôt des familles ? Comment est-elle appréhendée par les professionnels qui vont travailler « avec » les familles : parents en situation de handicap, familles en difficulté, parentalités à soutenir, parents à associer aux projets et au soin, prise en compte des fratries ou des aidants, dans le respect de leurs droits ?
Aujourd’hui les parents choisissent le moment où réaliser leur projet parental. La grande majorité des enfants sont programmés et les parents restreignent leur nombre pour mieux s’en occuper. Ce fait concentre sur chacun un investisssement affectif et matériel considérable. Le rôle des deux parents est plus exigeant. L’éducation, comme la parentalité, sont devenues des problèmes, d’autant que leurs modalités traditionnelles ont été discréditées. Le rôle du père surtout a évolué et les conditions de l’exercer peuvent être très différentes, alors que de plus en plus de couples se séparent.
Article de Béatrice Kammerer, Agnès van Zanten, Nicole Catheline, Bernard Golseet al.
Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 634, janvier-mars 2020, pp. 32-62.
Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation, Contrôle, Enfant, Fatigue, Souffrance psychique, Frustration, Obsession, Apprentissage, Réussite scolaire, Enseignant, Anxiété, Technologie de l'information et de la communication, Confiance, Adolescent, Nourrisson, Stimulation, École, Éducation nouvelle, Pédagogie, Délinquance, Enfant de migrant, Famille, Usure professionnelle
Notre époque anxiogène, qui responsabilise énormément les individus, a vu émerger un profil de parents « experts », qui s’informent tous azimuts et surinvestissent l’éducation de leur enfant. Soucieux de bien faire, certains le stimulent à l’excès depuis sa naissance, d’autres le protègent le plus possible des émotions négatives ou le suivent à la trace, n’hésitant pas à l’équiper d’une balise GPS. Leur omniprésence auprès de lui finit par entraver sa prise d’autonomie et sa confiance en lui, avec des conséquences sur son développement, sa vie relationnelle et sa scolarité… Et les expose eux-mêmes au burn-out. Comment expliquer ces dérives, propres aux pays riches ? Et surtout, comment éviter d’en arriver là ? Ce numéro de L’école des parents analyse le phénomène de l’hyperparentalité avec l’aide de psychopédagogues, de sociologues, de psychologues et d’anthropologues, pour accompagner au mieux les parents et les inciter à « lâcher prise ».
Livre de Rodolphe Saintin, édité par Champ social, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Psychologie du développement, Éducation, Éducation familiale, Relation enfant-parents, Autorité, Intimité, Autonomie, Affectivité, Socialisation
Protéger un enfant c’est lui offrir la possibilité de se doter, de se construire un intime suffisamment sûr, stable, pérenne, dans lequel il puisse se rétracter et mettre à distance les réalités extérieures, un lieu psychique secret, caché, inaccessible.
Ce retrait est à considérer comme un mouvement nécessaire pour se construire subjectivement, et non comme un évitement symptomatique.
Il en sera la condition pour un retour vers le monde extérieur où l’enfant pourra actualiser son désir d’échange avec ses congénères de façon plus assurée, son désir d’apprendre, sa curiosité.
Protéger un enfant, question éminemment éducative, sera alors de lui permettre d’acquérir ses propres capacités de protection qui ne seront plus alors réduites à être défensives, mais créatives et ouvertes au monde.
Livre de Pierre Delion, Martine Aubry, édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Enfant, Prévention de la délinquance, Partenariat, Projet, Parents, Éducation, Décrochage scolaire, Projet éducatif, Professionnel de l'enfance, Culture, École, Lille
La violence chez les enfants est devenue une préoccupation majeure des parents, des professionnels de l'enfance et des politiques en charge de notre société contemporaine. Les textes réglementaires actuels ne suffisent pas à endiguer son développement. Il est nécessaire de créer une synergie entre toutes les personnes concernées pour développer des actions concrètes qui changent la donne en profondeur.
Depuis plus de dix ans, à l'initiative de la mairie de Lille, avec le CHRU, une expérience de prévention de la violence est engagée auprès des enfants, notamment dans les quartiers difficiles. Pédagogues, psychistes, élus municipaux, travailleurs sociaux, juristes, animateurs, éducateurs, responsables culturels... travaillent ensemble, et avec les parents, autour d'activités concrètes dans les lieux des enfants (écoles, lieux d'accueils, collèges) et de la culture.
Cet ouvrage raconte cette aventure citoyenne innovante, qui mobilise des connaissances sur le plan anthropologique, psychologique, pédagogique, social et politique, en espérant qu'elle inspire d'autres territoires.
Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement
Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?