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Rêver

Article de Mélanie Georgelin, Perrine Ruby, Daniel Marcelli, Martine Menèset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 95, mars 2023, pp. 7-148.

Mots clés : Enfance-Famille, Rêve, Enfant, Adolescent, Thérapie familiale, Création, Créativité, Littérature, Livre pour enfant, Thérapie

L’actualité nous convoque sans cesse autour de cette question : a-t-on encore la possibilité de rêver ? Rêve de la nuit, rêve éveillé, rêverie, espoir, cauchemar… Nos enfants et nos adolescents rêvent-ils ? Si oui, à quoi ? Si non, pourquoi ? Que nous apprennent les récentes avancées dans le champ des neurosciences, en psychologie et en psychanalyse ?
Les auteurs de ce numéro donnent place à ce matériau précieux en interrogeant son potentiel thérapeutique et ses impasses. En classe, en famille et en consultation, quel est le pouvoir des rêves intimes et collectifs ? Et que se passe-t-il lorsque le rêve tourne au cauchemar ou qu’il vient à manquer ? Les parcours difficiles, le handicap, le trauma, l’exil, l’urgence écologique entament-ils cette capacité ? Les groupes de pairs, les professionnels et la culture pourraient-ils relancer la machine à rêver ?

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Les Super-héros en thérapie

Article de Xanthie Vlachopoulo, Carine Beulard, Florian Houssier, Emmanuel Pasquieret al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 91, 2021, pp. 9-149.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfant, Adolescent, Personnage, Culture, Cinéma, Jeu vidéo, Sociologie, Anthropologie, Mythe, Christianisme, Idéal du moi

Durant ces deux dernières décennies, les super-héros ont conquis petits et grands et sont désormais partout, dans les familles, les cours de récréation et les bureaux de consultation. On ne compte plus les adeptes de ces récits extraordinaires mettant en scène des héros aux pouvoirs surnaturels, capables de sauver les plus faibles ou d’empêcher la destruction de la planète. À leurs côtés, les super-vilains ne sont pas en reste et sont eux aussi plébiscités par le public.
Les auteurs de ce numéro interrogent cet engouement pour l’exception que représentent les supers- : dans quelles traditions s’inscrivent-ils (mythologies, religions du livre, récits eschatologiques…) ? Pourquoi font-ils tant rêver ? Que viennent-ils révéler de nos idéaux, de nos symptômes et de nos désirs ? Comment, enfin, peut-on y trouver des supports pour penser la clinique auprès de l’enfant et de l’adolescent, et mobiliser des ressources thérapeutiques ?

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Plaidoyer pour un nouveau syndrome « Exposition précoce et excessive aux écrans » (epee)

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 142-160.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Trouble du langage, Relation, Hyperactivité

Les auteurs présentent ce qu’ils considèrent comme un nouveau syndrome, « l’epee », Exposition précoce et excessive aux écrans. Précoce car cela concerne les tout-petits (de 5/6 mois à 4/5 ans ; excessive quand le temps passé devant les écrans excède parfois plusieurs heures ; d’apparition récente du fait de leur envahissement dans la vie familiale. Ce « perturbateur environnemental et développemental » majeur, l’écran, est à l’origine des principaux symptômes (troubles de l’attention, retard de langage, difficultés relationnelles avec intérêt exclusif, etc.) du fait d’une sur-stimulation/captation de l’attention perceptive aux dépens de l’attention profonde, une absence de synchronisation interactive entre le tout-petit et ses proches, etc. Installé, ce syndrome exige une privation totale des écrans. Des conseils sont aussi proposés pour réduire cette quasi-épidémie…

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Les nouvelles conditions de l’éducation aujourd’hui

Article de Bernard Guzniczak, Daniel Marcelli

Paru dans la revue Les Cahiers dynamiques, n° 73, novembre 2018, pp. 46-56.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éducation, Évolution, Psychologie du développement, Enfant, Éducation familiale, Individu, Conscience de soi, Action éducative

« Ils sont curieux, oui curieux, il leur faut une réponse tout de suite, immédiate. Et puis, ils sont très centrés sur soi, très très nombrilistes, très individuels, très consommateurs. Ils sont le résultat de ce que nous avons fait. » Ces propos sont ceux d’une institutrice de 50 ans, et sont tirés d’une enquête sociologique consacrée aux rythmes scolaires chez les enfants. Ils posent la question de départ à laquelle Daniel Marcelli a apporté une réponse à l’occasion des journées de la fn3s organisées en juin 2017 Organisées par la fédération nationale des services sociaux…
 : « Qu’est-ce qui a changé dans les nouvelles conditions d’éducation et celles-ci fabriquent-elles, produisent-elles, de nouveaux enfants ? »

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L'opposition chez l'enfant et l'adolescent : les paradoxes du non

Article de Daniel Marcelli, Jean Pierre Benoit, Annick Le Nestour

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 6-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Enfance-Famille, Adolescent, Enfant, Affirmation de soi, Éducation, Stade anal, Conflit, Mensonge, Anorexie, ITEP, Agressivité, Violence, Narcissisme, Placement, Séparation, Justice des mineurs, Magistrat, Partenariat, Temps, Soin, Droits de l'enfant, Autisme, Psychologie du développement

Au cours de son développement, l’enfant puis l’adolescent est amené à s’opposer à un parent, un cadre, un système, une idéologie, une part de soi ou de l’autre qu’il ne comprend pas. Cette opposition peut être structurante et nécessaire à la subjectivation. Mais elle peut se durcir et devenir un symptôme bruyant qui alerte parents et professionnels. Il apparaît alors primordial de comprendre ce qui la sous-tend. Que vient-elle signifier ? Quelle est sa valeur dans l’économie psychique du sujet ou au sein de la dynamique familiale ? Comment comprendre ses enjeux ? Quand doit-on faire de l’opposition un signal ? Quand constitue-t-elle le signe d’une pathologie en cours ? Et comment l’aborder dans le soin ?

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De la séduction "ontologique" à la séduction dans l'éducation : comment infiltre-t-elle la relation parent-enfant ?

Article de Daniel Marcelli

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 68, 2015, pp. 24-35.

Mots clés : Enfance-Famille, Séduction, Éducation familiale, Enfant, Relation enfant-parents, Jouissance

Mieux comprendre les enjeux de la séduction dans l’éducation contemporaine pour en subodorer les effets délétères, tel est le propos de cet article. On y décrit ce que l’auteur nomme la séduction ontologique, laquelle ébranle l’inconscient du parent et rend compte ensuite des effets de séduction de l’adulte envers l’enfant : séduction originaire d’abord, du fait de l’asymétrie entre cet adulte qui en sait plus et cet enfant qui en sait moins, séduction précoce ensuite éveillée par les soins maternels apportés à ce bébé, enfin rapport de séduction sociale perçu aujourd’hui comme politiquement plus acceptable que le rapport de contrainte ! La question centrale est de savoir s’il est possible d’échapper aux effets de cette séduction ! Il n’y a pas d’autres solutions pour échapper au pouvoir de la séduction comme à celui de la force que de résister à la jouissance de soumettre un plus vulnérable que soi en utilisant soit cette force soit cette séduction. Ce respect de la vulnérabilité de l’autre, cette forme d’abnégation de sa puissance et de sa jouissance, c’est précisément ce que je nomme « l’autorité ».

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