Article de Olivier Douville, Patrick Conrath, Elsa Godart, Valérie Tartaset al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 404, mai/juin 2023, pp. 22-61.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Langage, Voix, Pensée, Approche historique, Conscience de soi, Cognition, Développement cognitif, Enfant, Psychose, Hallucination, Saint Augustin, Bovelles (Charles de), Vygotsky (Lev Semionovitch), Piaget (Jean)
Rien de plus banal, au fond, que la parole intérieure, cette voix qui accompagne nos pensées, nos élaborations, nos apprentissages, nos systèmes de connaissance, notre mémoire, nos jugements. Ce phénomène courant, mais sujet à de grands tumultes introspectifs, reste mystérieux à bien des égards et difficile à définir, d’où les multiples acceptions et terminologies utilisées pour tenter de le cerner.
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Article de Rachel Lehotkay, Solène Nardou, Pauline Goichon, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 385, mars 2021, pp. 12-46.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Zoothérapie, Médiation, Animal, Psychothérapie, Enfant, Délinquance juvénile, Détenu
Ce que l’on appelle aujourd’hui la médiation animale, zoothérapie ou encore thérapie assistée par l’animal, renvoie à une pratique ancienne qui s’est progressivement développée au fil des décennies, occupant un rang reconnu dans le champ des psychothérapies dites de médiation.
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Livre de Martine Lani Bayle, Aneta Slowik, Boris Cyrulnik, Gaston Pineau, édité par L'Harmattan, publié en 2016.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Récit de vie, Résilience, Interaction, Rôle, Évaluation, Émancipation, Enfermement, Mémoire, Langage, Créativité, Écriture, Distance, Projet de vie, Identité, Dessin, Éducation, Formation, Enfant, Adulte
La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd'hui de plus en plus avec de nombreuses attentes. Car, si la narration est maintenant parée de toutes les vertus, si nous constatons bien que le récit peut être travaillé avec des attentes thérapeutiques ou cathartiques voire formatives, peut-il être considéré « en soi » comme facteur de résilience, ou permet-il d'en révéler, après coup, l'éventualité ? Est-il porteur d'émancipation possible de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots qui fixeront les traumatismes en un présent sans fin ?