Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 2 sur un total de 2

Votre recherche : *

Comment travaille-t-on avec les enfants à partir des contes ?

Article de Catherine Vanier, Ophélie Vivier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 88-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Livre, Conte, Imaginaire, Cure analytique, Enfant

Les contes de fées jouent encore aujourd’hui un rôle essentiel pour les enfants. Tout en s’adressant à leur imaginaire, ils viennent leur donner des solutions aux problèmes qu’ils se posent au fil de leur développement. Comment devenir plus grand ? Comment inventer des solutions pour venir à bout de ce qui nous angoisse et nous fait peur ? La participation des parents à la transmission et à la lecture de ces contes est également très importante, elle rassure l’enfant sur la violence qui est en lui et qui peut être reconnue par l’autre et dépassée par les héros du conte auquel il va s’identifier. Différents des livres que nous leur donnons à lire de nos jours, pour la plupart à visée purement éducative, la magie, voire la « folie » de certains contes sont plus proches de leur réalité, et l’approbation par l’adulte qui en fait la lecture est essentielle pour leur construction. C’est ce que nous constatons chaque jour lorsque les enfants nous amènent des contes de fées dans les cures analytiques.

Accès à la version en ligne

« Figures du monstre en psychothérapie analytique. Deux cas d’enfants violents accueillis en Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (itep) »

Article de Mélanie Georgelin

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 78, 2018, pp. 125-133.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, ITEP, Cure analytique, Violence

Nous proposons d’interroger la figure du monstre telle qu’elle émerge au cours de psychothérapies analytiques d’enfants accueillis en itep. Le monstre, en tant que résurgence et figuration de l’archaïque, offre un support identificatoire aux enfants et permet la relance des processus de pensée au cours d’une période de latence gravement perturbée. Nous aborderons deux cas d’enfants : Nils, de 7 à 9 ans et Tom, de 10 à 12 ans. À leurs côtés, nous tenterons de penser en quoi, et à quelles conditions, les monstres qui les occupent peuvent constituer des tentatives de symbolisation et de subjectivation au sein de la relation transférentielle. Enfin, il s’agira de lier question de l’origine et origine du mal, ou comment penser l’inhumain en l’homme, interrogation éminemment contemporaine au carrefour de la psychopathologie, la psychanalyse et la philosophie.

Accès à la version en ligne