Article de Emilie Courtois, André Cicolella, Julie Jacquel, et al.
Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 344, février 2021, pp. 11-33.
Mots clés : Santé-Santé publique, Enfant, Enfant malade, Environnement, Puéricultrice, Maladie chronique, Santé publique, Pollution, Prévention sanitaire, Jeune enfant, Périnatalité, Professionnel de l'enfance, Alimentation, Formation, Trouble du comportement, Cerveau, Technologie numérique, Trouble du sommeil, Trouble du langage, Matériel éducatif, Éducation à la santé, Plateforme, Internet
Il est désormais connu du grand public que l'environnement peut avoir des répercussions sur la santé. La densité d'informations véhiculées dans les médias est telle que, lors de l'arrivée d'un enfant, les parents peuvent ne pas discerner les messages issus de preuves scientifiques de ceux découlant des propagandes publicitaires. Ce dossier a pour objectif de donner aux puéricultrices des ressources fiables pour pouvoir aider les parents à faire les bons choix pour leur enfant, que ce soit au niveau de l'environnement naturel, des perturbateurs endocriniens ou de l'environnement culturel avec l'exposition aux écrans.
Article de Véronique Neuville, Guadalupe Puentes Neuman, Miguel M. Terradas
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 417-436.
Mots clés : Santé-Santé publique, Attachement, Neurologie, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Cerveau, Développement cognitif, Enfant
L’attachement demeure un vaste champ de recherche de par l’importance de la qualité des relations précoces sur le développement de l’individu. Depuis l’émergence des connaissances concernant les neurosciences, de nouvelles perspectives s’ouvrent quant à l’impact des troubles d’attachement, et plus particulièrement du trouble réactionnel de l’attachement, sur le développement des structures cérébrales de l’enfant. Actuellement, les recherches semblent converger vers des perturbations, pouvant devenir permanentes, des systèmes de régulation des émotions au niveau limbique telles que la peur et l’anxiété, mais également du fonctionnement des structures corticales supérieures altérant les capacités d’attention, le contrôle des comportements, les habiletés sociales, les capacités réflexives et les apprentissages. Cet article présente une synthèse des connaissances actuelles concernant l’impact des relations d’attachement perturbées sur le développement cérébral et la santé mentale de l’individu.
Accès à la version en ligne
Article de Audrey Moureau, Véronique Delvenne
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 1, juin 2016, pp. 333-355.
Mots clés : Santé-Santé publique, Cerveau, Stress, Périnatalité, Enfant, Traumatisme, Attachement, Âge, Génétique, Enfant maltraité, Développement cognitif
Le développement affectif, relationnel mais aussi cognitif de l’enfant est lié de manière très précoce à la qualité des relations d’investissement et de sécurité de ses donneurs de soins. La période périnatale apparaît comme un moment de grande sensibilité du développement cérébral au stress, surtout s’il est chronique et associé à une sécrétion prolongée de cortisol, il est susceptible de laisser une trace neurobiologique pouvant influer sur la vie entière de l’individu. Des modifications de l’architecture du cerveau peuvent entraîner une altération du développement des fonctions intellectuelles et du développement physique (nanisme psychogène), des troubles du système de l’affectivité, des émotions et de la mémoire. Le stress toxique précoce peut provoquer une hyperréactivité ultérieure pour des stress mineurs avec des conséquences mentales et physiques qui persistent jusqu’à l’âge adulte. Le risque psychopathologique de dépression, d’anxiété, d’état de stress post-traumatique mais aussi de syndrome métabolique et de maladies cardio-vasculaires sera accru.
Accès à la version en ligne