Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 43

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Passer par le corps

Article de Olivia Farkas, Alexandrine Saint Cast, Jean Pierre Benoit, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 7-167.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Image mentale, Inconscient, Identité, Maladie psychosomatique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Hyperactivité, Psychologie du développement, Psychologie, Psychanalyse, Psychomotricité

La représentation du corps se développerait précocement à partir d’une intrication de perceptions, de cognitions et de contenus inconscients qui mèneraient à la constitution de l’identité. Les déliaisons du corps et de la pensée provoqueraient des troubles psychosomatiques, somatoformes ou conversifs. De l’observation des « mouvements généraux » du bébé qui permettraient de repérer les troubles du développement aux manifestations du corps pubère à l’adolescence, en passant par l’inhibition ou l’hyperactivité de l’enfant, la prise en compte du corps appelle à une diversité des regards. Quelle place accorder au corps dans le développement des bébés, des enfants et des adolescents. Qu’en dit-on aujourd’hui en psychologie, en psychanalyse, en psychomotricité ? Que recouvrent les dénominations de schéma corporel, d’images du corps et d’ancrages corporels ? Alors que les débats sur le genre et le surgissement du virtuel désacralisent le réel du corps, revisiter les concepts et les avancées théoriques au sujet du corps permet d’enrichir la réflexion et les pratiques.

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Penser son corps : quand le cerveau simplifie la complexité

Article de Alain Berthoz, Jean Pierre Benoit, Alexandrine Saint Cast

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 97, juillet-septembre 2023, pp. 15-28.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Image du corps, Empathie, Psychiatrie infantile, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Neurologie, Cerveau, Corps, Identité

Comment le corps est-il intégré ? Les travaux des neurosciences et de la neurophysiologie révèlent aujourd’hui les circuits cérébraux qui permettent de passer du corps à sa pensée. Ces phénomènes pluriels d’une grande complexité se réalisent grâce à la simplexité qui intègre aussi l’inhibition et l’oubli. 
L’unification corps-cerveau participe à l’identité. Elle s’inscrit dans l’intersubjectivité par empathie et sympathie. La recherche, différentes expériences neurophysiologiques, confirment ces descriptions et permettent de mieux comprendre les troubles psychomoteurs. 

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Hyperparentalité du risque d'en faire trop

Article de Béatrice Kammerer, Agnès van Zanten, Nicole Catheline, Bernard Golseet al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 634, janvier-mars 2020, pp. 32-62.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Éducation, Contrôle, Enfant, Fatigue, Souffrance psychique, Frustration, Obsession, Apprentissage, Réussite scolaire, Enseignant, Anxiété, Technologie de l'information et de la communication, Confiance, Adolescent, Nourrisson, Stimulation, École, Éducation nouvelle, Pédagogie, Délinquance, Enfant de migrant, Famille, Usure professionnelle

Notre époque anxiogène, qui responsabilise énormément les individus, a vu émerger un profil de parents « experts », qui s’informent tous azimuts et surinvestissent l’éducation de leur enfant. Soucieux de bien faire, certains le stimulent à l’excès depuis sa naissance, d’autres le protègent le plus possible des émotions négatives ou le suivent à la trace, n’hésitant pas à l’équiper d’une balise GPS. Leur omniprésence auprès de lui finit par entraver sa prise d’autonomie et sa confiance en lui, avec des conséquences sur son développement, sa vie relationnelle et sa scolarité… Et les expose eux-mêmes au burn-out. Comment expliquer ces dérives, propres aux pays riches ? Et surtout, comment éviter d’en arriver là ? Ce numéro de L’école des parents analyse le phénomène de l’hyperparentalité avec l’aide de psychopédagogues, de sociologues, de psychologues et d’anthropologues, pour accompagner au mieux les parents et les inciter à « lâcher prise ».

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Recherches en psychopathologie de l'enfant. De la méthode à la clinique

Livre de Sarah Bydlowski, Brigitte Chamak, Albert Ciccone, Monique Bydlowski, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Psychopathologie, Psychiatrie infantile, Autisme, Observation, Recherche clinique, Méthodologie, Devreux (Georges)

Les explorations dédiées au développement du très jeune âge se sont multipliées au cours des dernières décennies. Une mutation, véritable révolution épistémologique, est en cours : elle bouleverse la façon de nous représenter le bébé humain, tant par l’étude de l’interaction initiale avec sa mère que par l’observation directe de son corps, deux « voies royales » pour commencer d’entrevoir l’éclosion de sa vie psychique.

Dans le domaine de la psychopathologie, si le clinicien accumule des observations aléatoires et tente d’en donner sens, voire causalité, le chercheur grâce à un « filet d’hypothèses » va à la pêche des faits afin d’en confronter les invariants et de développer une pensée théorique toujours provisoire et révisable. Conduire une recherche, c’est transformer ce qui pourrait ne rester qu’une intuition personnelle en un énoncé porteur d’un intérêt général grâce à une démonstration de validation bien choisie et aboutie.

Les auteurs, des cliniciens et des chercheurs, exposent la démarche et les nouvelles méthodologies de la recherche et en présentent des exemples accomplis et novateurs. Tout spécialement dans le champ de l’enfance, la recherche en psychopathologie poursuit un but implicite : issue du terrain clinique, elle a vocation idéalement à y retourner et y permettre la mise en place d’outils de prévention et de soins.

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Un toit pour les enfants de parents en détresse

Article de Sophie Le Gall

Paru dans la revue Direction(s), n° 169, novembre 2018, pp. 12-14.

Mots clés : Lien social-Précarité, Accueil, Enfant, Nourrisson, Adolescent, Mineur, Pauvreté, Précarité, Équipe pluridisciplinaire, Fratrie, Dispositif relais, Famille en difficulté, YVELINES

Le relais Coup d'Pouce 92 propose à des parents en difficulté passagère d'accueillir leurs enfants, du bébé à l'adolescent. L'objectif est double : sécuriser les enfants, et soulager psychologiquement et matériellement les adultes afin qu'ils puissent se recentrer sur la résolution de leurs problèmes. Il n'est donc pas question de placement, mais de soutien et de dépannage.

Quand manger fait souffrir : troubles alimentaires entre mère et bébé

Livre de Irema Barbosa Magalhaes, Rose Angélique Belot, Nathalie Boige, Claire Squires, et al., édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Psychopathologie, Trouble du comportement alimentaire, Anorexie, Obésité, Corps, Image du corps, Mère, Maternité, Relation enfant-mère, Relation enfant-parents, Maladie psychosomatique, Approche clinique

L'alimentation est, dès la naissance et tout le long du développement, un enjeu majeur de la relation parent-enfant. Les troubles du comportement alimentaire sont fréquents. Ils sont abordés ici de manière théorique et clinique à chaque âge de la vie, du bébé à la mère souffrant de TCA. Un bébé régurgite, un enfant est obèse, un autre refuse la cuillère, une adolescente alterne anorexie et crises boulimiques, une femme anorexique en aménorrhée désire un bébé… telles sont quelques situations cliniques qui éclairent les enjeux majeurs de l'alimentation dans le lien intersubjectif parent-enfant dès les premiers échanges.
Manger, donner la vie sont au cœur des échanges humains mais il arrive que ces actes autant ancrés dans l'intime de la relation que dans le culturel fassent souffrir physiquement et psychiquement. Les auteurs des textes réunis dans cet ouvrage, sont des professionnels de terrain. Ils apportent une lecture essentiellement psychanalytique aux troubles de la relation parent-enfant centrés sur l'alimentation dans une dynamique individuelle, interactionnelle et transgénérationnelle.

Fonction phorique, holding et institution

Livre de Pierre Delion, édité par Erès, publié en 2018.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Portage, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Développement, Séparation, Concept, Psychiatrie infantile, Réunion d'équipe, Winnicott (Donald Woods)

L'adjectif "phorique" nous vient du grec ancien (phorein) et veut dire "porter", aussi bien porter un petit enfant qui ne peut se porter tout seul, qu'un objet pour le déplacer d'un endroit à un autre. La fonction phorique caractérise tout ce qui relève explicitement de cette action de portage, soit une partie non négligeable des activités humaines liées aux problématiques de dépendances. Pierre Delion revient sur ce concept qu'il a forgé, en écho au concept de holding développé par Winnicott, dans l'élaboration d'une psychopathologie transférentielle spécifique des enfants autistes et psychotiques, concept qui se révèle pertinent pour explorer les fonctions parentales.
En s'appuyant sur le développement "normal" de l'enfant, il en mesure toute l'importance dans le soin aux enfants et aux adultes présentant un développement entravé. Pour lui, la fonction phorique ne peut être détachée d'une réflexion institutionnelle qui aidera l'équipe soignante à mettre en place les bons opérateurs pour en faciliter l'émergence. Il permet de réélaborer en profondeur la politique de soins psychiques, mais son utilité peut être étendue à toutes les situations de dépendance dans la relation humaine (éducatif, pédagogique, juridique, sociétal...).

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De la recherche à la pratique : études en psychologie et psychopathologie développementale

Article de Roger Lécuyer, Blaise Pierrehumbert, Raffaella Torrisi, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 69, n° 4, octobre-décembre 2017, pp. 405-620.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Handicap-Situations de handicap, Psychologie du développement, Psychopathologie, Enfant, Adolescent, Nourrisson, Attachement, Stress, Autisme, Développement cognitif, Test d'intelligence, Sociabilité, Émotion, Vue, Conscience de soi

Toutes les sciences biologiques impliquées dans l'option développementale devraient pouvoir se regrouper pour marquer leur unité méthodologique notamment liée à la nécessité de prendre en compte la succession temporelle, les transformations, les états éphémères. Ce n'est pas encore le cas. Du moins la psychologie développementale et la psychopathologie développementale échangent-elles leur expérience, se contaminent-elles, s'influencent-elles mutuellement.

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Les âges de la vie : les grands bouleversements

Article de Jean-François Marmion, Martine Fournier, Jean-François Dortier, et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 47, juin-juillet-août 2017, pp. 24-78.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Âge, Enfant, Jeune, Adulte, Développement cognitif, Vieillissement, Fœtus, Développement sensoriel, Nourrisson, Fratrie, Sexualité, Adolescent, Génération, Amour, Rapport sexuel, Famille, Crise, Apprentissage, Retraite

Eloge de l'ennui

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 70, 2016, pp. 6-108.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Ecole-Enseignement, Ennui, Nourrisson, Enfant, Adolescent, Désir, ELEVE SURDOUE, École

Une part de vérité habiterait-elle l’ennui, qu’il faille le tromper ? Par une organisation des loisirs et de l’école ou encore une occupation de l’adulte, au-delà de toute mesure. Car l’ennui génère de l’inquiétude : quelque chose ou quelqu’un, qui répondait, ne répond plus. C’est pourquoi, peut-être, l’ennui appelle prioritairement la figure de l’adolescent, aux prises avec un travail de deuil d’abord, puis de réappropriation lente de ses pensées. Imagine-t-on une vie sans l’ennui ? Sous l’étymologie réelle de l’ennui – in odio esse, être dans la haine –, perce une référence à la nuit, à l’insomnie, au désœuvrement, c’est-à-dire au désir d’autre chose. Mais ne peut-on s’ennuyer à mourir ?
D’un ennui dont l’indifférence à tout, le désintérêt, la dépression ou la mélancolie seraient les autres noms ? C’est alors qu’il conviendrait non seulement d’entendre l’ennui dans sa valeur de signe, mais d’en préciser – de l’ennui de l’enfant précoce à celui de l’enfant suicidaire – les caractéristiques annonciatrices au regard du trouble qui le sous-tend.

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