Article de Philippe Fabry
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 356-357, juin-septembre 2016, pp. 42-44.
Mots clés : Travail social : Métiers, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Assistant familial, Professionnalisation, Placement familial, Effet de la loi dans le temps
La création du diplôme d’État d’assistant familial (DEAF) a traduit la volonté politique d’associer plus encore protection de l’enfance et soutien de la parentalité.
Cette double mission suppose que les assistants familiaux ne travaillent pas isolés et sur un mode substitutif, mais s’inscrivent dans un mode de suppléance familiale (P. Durning), dans le cadre d’un travail d’équipe.
La professionnalisation est donc un progrès, conforme à l’esprit de l’assistance éducative, que Claire Neyrinck décrit ainsi : « L’assistance éducative représente une aide apportée aux parents en vue de favoriser l’instauration ou la restauration de leur autorité. En aucun cas elle ne doit être conçue comme une situation définitive : la mesure adoptée est toujours révisable. Elle s’inscrit en effet dans une perspective d’évolution de la famille. Comme la protection administrative, elle représente une sorte de « pari » sur son avenir : avec l’aide apportée, celle-ci doit pouvoir retrouver un fonctionnement autonome satisfaisant ».
Accès à la version en ligne