Documentation sociale

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Le bon usage des compléments nutritionnels oraux dans un Ehpad français

Article de Amaury Durand, Lauriane Melet, Nathalie Roy, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 21-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Alimentation, Diététique, Trouble du comportement alimentaire, Malnutrition, Audit, Diagnostic, Santé, Recherche, Étude de cas, Outil, Méthode, Prise en charge, Dépistage, Risque, Prévention

La dénutrition des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peut être prise en charge par des compléments nutritionnels oraux (CNO). L’objectif de ce travail est d’évaluer leur bon usage. Au total, 41,9 % des résidents sous CNO étaient dénutris le jour de l’audit contre 71,5 % avant l’introduction des CNO. L’administration des CNO est effectuée en fonction de la prescription de la diététicienne qui diverge de celle du médecin dans plus de la moitié des cas. Les CNO sont intégralement consommés par 79,2 % des résidents.

L’empathie en développement : modèles, évaluation et intervention

Livre de Nathalie Nader Grosbois, Jean Louis Adrien, édité par De Boeck, publié en 2023.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empathie, Psychologie du développement, Émotion, Neurosciences, Observation, Diagnostic, Sociabilité, Imitation, Perception, Relation enfant-parents, Comportement, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Réseau social, Handicap mental, TSA, État dépressif, Trouble du comportement, Agressivité, Harcèlement moral, Évaluation, Prévention, Apprentissage social

Comment se développe l'empathie ? A quoi sert-elle ? Comment expliquer que des êtres humains à divers âges développent une empathie cognitive, et/ou affective, un engagement moral à l'égard des autres ? Pourquoi des enfants, des adolescents ou des adultes se sentent démunis ou se montrent indifférents vis-à-vis de la détresse ou de la souffrance d'autrui, ou encore peuvent la provoquer ? Quel est l'impact de l'empathie dans la vie relationnelle ? Peut-on soutenir et améliorer l'empathie par des entrainements ou des interventions à différentes périodes de vie ? Décomposé en 3 parties, ce livre présente : les modèles récents de l'empathie en psychologie du développement et en neuropsychologie ; déficits ou spécificités de l'empathie chez des personnes ayant des troubles ((déficience intellectuelle, troubles du spectre de l'autisme et troubles du comportement...) ; les méthodes d'observation, d'évaluation de l'empathie et des programmes d'interventions avec grilles et questionnaires.

Dépistage systématique des troubles du spectre de l’autisme en protection maternelle et infantile chez les très jeunes enfants : quel parcours de soins ? Quelle faisabilité ?

Article de B. Roth, O. Bernard, C. Chatel, et al.

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 70, n° 1, janvier 2022, pp. 1-7.

Mots clés : Autisme, Enfant, Dépistage, PMI, Prévention, Suivi médical, Socialisation, Intégration scolaire, Diagnostic

L’objectif de cette étude était de décrire le parcours de soins des enfants de 18 à 30 mois à risque élevé de troubles du spectre de l’autisme (TSA) suivis en protection maternelle et infantile (PMI) dans les Bouches du-Rhône. L’objectif secondaire était d’évaluer la faisabilité du dépistage systématique des TSA en consultation de PMI.

Burn-out parental : de quoi parle-t-on ?

Article de Elsa Guillier

Paru dans la revue Santé mentale, n° 263, décembre 2021, pp. 22-27.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Parentalité, Prévention, Prise en charge, Psychisme, Symptôme, Diagnostic, Souffrance psychique, Parents, Burn out

La prise en charge complète du step 1 au step 5

Article de Nicolas Homehr, Catherine Takeda, Mathieu Arnau

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 26-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Épidémie, Évaluation, Innovation, OMS, Personne âgée, Prévention, Prise en charge, Projet thérapeutique, Soin, Suivi médical, Technologie numérique, Vieillissement, Dispositif

La prise en charge complète du step 1 au step 5 du programme Integrated Care for Older People nécessite la mise en place d’un nouveau parcours de soins. Celui-ci doit tenir compte des ressources de chaque territoire et s’orienter vers le maintien des capacités des seniors.

Icope : pour aider les professionnels de santé à prévenir la dépendance chez les séniors

Article de Christine Lafont, Néda Tavassoli

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 12-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aide technique, Aptitude, Autonomie, Bien-être, Dépendance, Dépistage, Diagnostic, Évaluation, Expérimentation, Gériatrie, OMS, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Projet thérapeutique, Santé, Sens, Soin, Technologie numérique, Télémédecine, Test d'aptitude, Vieillissement, Dispositif

Le programme Icope proposé par l’Organisation mondiale de la santé pour diminuer le nombre de sujets dépendants se décline en cinq étapes réalisables dans la filière des soins primaires : dépistage, évaluation intégrée, plan de soins personnalisé, suivi du plan de soins, implication des collectivités et aide aux aidants. La population cible est celle des seniors autonomes de 60 ans et plus. Des outils numériques ont été développés pour faciliter l’évaluation et le suivi des sujets intégrés dans ce projet de soins.

Prévention de la dépendance

Article de Bruno Vellas, Christine Lafont, Caroline Berbon, Catherine Takedaet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 152, novembre-décembre 2021, pp. 11-29.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Aide technique, Dépendance, Diagnostic, Expérimentation, Gériatrie, Infirmier, OMS, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prévention, Prise en charge, Recherche, Suivi médical, Technologie numérique, Vieillissement, Dispositif

Diagnostiquer, prendre en charge et prévenir le burn-out parental

Article de Maria-Elena Brianda

Paru dans la revue Soins Pédiatrie Puériculture, n° 323, novembre-décembre 2021, pp. 28-30.

Mots clés : Burn out, Parentalité, Diagnostic, Prise en charge, Prévention

Le burn-out parental a récemment été désigné comme l’une des priorités dans le domaine des sciences psychologiques. La gravité de ses conséquences sur les parents et les enfants a révélé l’urgence de développer des dispositifs de diagnostic, de prise en charge et de prévention valides et efficaces. Avoir un aperçu des outils existants dans la littérature, en accordant une attention particulière au rôle que peuvent jouer les professionnels de première ligne, s’avère essentiel.

Les professionnels témoignent

Article de Bernard Golse, Marie Laure Moutard, Pascale Peyron, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 54, 2e semestre 2021, pp. 7-251.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail social : Métiers, CAMSP, Pratique professionnelle, Enfant handicapé, Kinésithérapie, Pédiatrie, Orthophoniste, Psychomotricien, Psychologue, Assistant de service social, Éducateur de jeunes enfants, Éducateur spécialisé, Ergothérapeute, Psychiatrie infantile, Témoignage, Neurologie, Diagnostic, Prévention

Ce numéro réunit les témoignages de professionnels intervenant dans le champ de l’action médico-sociale précoce : médecins, psychologues, rééducateurs, éducateurs, assistante sociale, directeur de camsp. Il ne s’agit pas de présenter une profession mais une expérience et un engagement personnels. Seront abordés des aspects tels que : le choix de la profession et du type d’exercice, ce que chacun y a trouvé (ou non), les découvertes et les expériences fondatrices, l’évolution personnelle et l’évolution en fonction du contexte socioprofessionnel, le message que l’on souhaite transmettre…
Avec la participation de Michèle BARON-QUILLEVERE, Charles BOUIS, Maggy CAMUS, Clairette CHARRIERE, Françoise DE BARBOT, Jeannine DELGOUFFRE, Françoise ERCOLANI, Martine FRISCHMANN, Alice GOLDENBERG, Bernard GOLSE, Catherine GRANGE, Michèle GUINOT, Marie-Hélène HOETH, Thierry LAFONT, Anne MAGNIER, Claire METZ, Sylvain MISSONNIER, Marie-Laure MOUTARD, Pascale PEYRON, Nathalie RENAULT-SARFATY, Jean-Tristan RICHARD, Clotilde ROUCHOUSE, Nathalie WOOG

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Troubles du comportement ou de la réaction : anticiper et mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Thérèse Rivasseau Jonveaux, Jean Bernard Mabire, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 11, novembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Trouble du comportement, Prévention, Diagnostic, Traitement médical, Aidant familial, Aide à domicile, Symptôme, Contention, Liberté, EHPAD, Aide soignant, Activité, Apathie, Bientraitance, Mémoire, Communication

VAINCRE L’INCOMPREHENSION. Marcher sans pouvoir s’arrêter, crier, s’opposer. Autant de comportements qui déroutent les aidants familiaux mais aussi les professionnels. D’autres troubles comme l’apathie, le retrait sur soi ou la dépression passent généralement plus inaperçus. A tort. Toutes ces attitudes qui interpellent, interrogent, mettent mal à l’aise, fatiguent, doivent être décryptées pour être mieux comprises, sachant que les comportements dits "troublés" perturbent les actes de la vie quotidienne. Chaque accompagnement peut vite devenir un véritable cauchemar. Demander à une personne de sortir de son lit ou d’aller sous la douche quand elle hurle et se débat, lui présenter son repas quand sa bouche reste désespérément fermée… Comment accompagner dans ces conditions sans perdre son sang-froid ? Comment apporter un mieux-être ?

DOMICILE, ETABLISSEMENTS : TOUS CONCERNES. Et si les troubles du comportement étaient une réponse face à un inconfort ? Une façon de s’exprimer ? La communication reste alors le dernier rempart. Mais comment échanger quand la personne malade n’a plus les mots ? Quand elle ne comprend plus le sens des phrases ? L’intonation, le regard, la mémoire émotionnelle ; autant d’outils qui peuvent être utilisés pour continuer d’échanger, de se comprendre.
Pendant longtemps, la seule réponse fut médicamenteuse pour retrouver un semblant d’apaisement (du côté des aidants), mais pas des aidés contraints. Les pratiques ont heureusement évolué avec la volonté d’anticiper les troubles et surtout d’apporter des réponses personnalisées. En établissements où les équipes pluridisciplinaires sont opérationnelles, des formations et des outils sont mis à disposition : chariot d’activités, accompagnement ciblé, présence de la psychologue ou d’un collègue qui peuvent venir prêter main-forte… A la maison, le contexte est bien différent avec des aides à domicile rarement formés et qui passent d’une habitation à l’autre.
L’enjeu est alors de repérer un trouble du comportement quand la personne aidée ignore sa pathologie et que les aidants se voilent la face. Si différents savoir-être se sont développés en établissements autour de l’Humanitude, Carpe Diem, la Validation de Noémie Feil… c’est encore rarement le cas à domicile. Et pourtant, l’enjeu est bien de favoriser une meilleure inclusion et de retarder l’institutionnalisation. Ainsi, l’entourage ne doit pas être le seul informé, le voisinage et les autorités locales ont aussi leur rôle à jouer pour que la personne reste le plus longtemps chez elle, en toute sécurité.

RETOUR EXPÉRIENCES. En Allemagne, le choix s’est porté sur l’accompagnement social, quand les Pays-Bas ont privilégié l’habitat partagé. En France, des expérimentations se sont développées au cours des dernières années, que ce soit Ama Diem en Savoie ou encore le Village Landais Alzheimer dans le Sud-Ouest. Mais ailleurs ? Le risque n’est-il pas de créer des inégalités ? L’Etat ne doit-il pas garantir cette égalité de traitement ? Au Québec, Nicole Poirier, la fondatrice de Carpe Diem milite pour une responsabilité des soignants à s’interroger : essayer de comprendre le comportement dit "troublé" et de ne pas se réfugier derrière la formule tellement simpliste : "C’est à cause de la maladie d’Alzheimer !". Un processus d’analyse doit être initié, même s’il n’aboutit pas dans tous les cas. Les soignants doivent l’accepter, la solution miracle n’existe pas.