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Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 63, n° 2, mars 2015, pp. 109-115.
Mots clés : Hystérie, Enfant, Diagnostic, Névrose infantile, Étiologie
Il est essentiel de (a) s'intéresser attentivement à l'histoire de l'affection, ainsi qu'à l'histoire individuelle et familiale, (b) de procéder à un examen clinique approfondi accompagné d'examens complémentaires aux résultats négatifs, ainsi que de tests projectifs. La prise en charge est de longue durée et inclut la thérapie familiale. L'attitude du thérapeute, du clinicien se doit d'être rassurante, tout en maniant la suggestibilité de manière adéquate. L'attitude de l'entourage du patient est également primordiale. L'hystérie « normale » ou « physiologique » est banale. La névrose hystérique est plus rare. Ainsi, en l'absence d'une structure sous-jacente, on ne peut parler de personnalité hystérique chez l'enfant, vu que cela implique une structure sous-jacente dont l'existence n'est pas établie.
"Entre le modèle de la psychanalyse d'un côté, et une vision des neurosciences de l'autre, cet ouvrage choisit une position médiane. En d'autres termes, l'auteur maintient la classification traditionnelle des troubles mentaux en névroses et psychoses, tout en y incluant les références nécessaires concernant les classifications américaine (DSM-V-TR) et internationale ; celle de l'Organisation mondiale de la santé, la CIM-10.
Cette démarche a le mérite de reconnaître le fait pathologique sans méconnaître la dimension humaine de la personne."