Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 42

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Penser l'écologie en crèche

Article de Mathilde Cavelier

Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 325, janvier 2024, pp. pp. 9-22.

Mots clés : Crèche, Écologie, Déchet, Repas, Alimentation, Énergie, Développement durable, Milieu naturel, Affordance, Anxiété, Professionnel de l'enfance, Jeune enfant

La transition écologique dans la petite enfance / Mathilde Cavelier
Crèche "zéro déchet" Mode d'emploi / Maïté Bellaire
Vers une alimentation durable en EAJE / Clémence Pouclet
"Nous essayons de susciter une prise de conscience collective pour amener les équipes à transformer leurs pratiques" / Mathilde Cavelier
Favoriser l'écosensibilité par une approche Slow dans les EAJE / Gillian Cante
Ecoanxiété des adultes : quels effets sur les jeunes enfant ? / Hélène Romano

La technologie comme principe de destruction écologique

Article de Jean Autard

Paru dans la revue L'Homme et la société, n° 218, janvier-juin 2023, pp. 111-131.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Écologie, Danger, Politique, Pollution, Déchet, Technologie, Évolution, Changement, Milieu naturel, Énergie, Développement durable, Anthropologie

Quoique la technologie joue un rôle prépondérant dans les désastres écologiques en cours, son rôle a souvent été minoré au profit de déterminants sociaux, idéologiques voire biologiques supposément plus primordiaux. Au contraire, il s’agit de montrer que la technologie est porteuse d’une tendance propre, d’un effet émergent qui empêcherait de la réorienter complètement pour produire une technologie (appuyée sur la science et l’ingénierie et optimisée rationnellement) compatible avec l’écologie. En particulier, la voie des « technologies vertes » telles qu’illustrée par le domaine des énergies renouvelables apparaît comme une impasse contreproductive, tandis que l’emprise de sciences naturelles gestionnaires sur la définition des enjeux de l’écologie produit une puissante dépolitisation et naturalisation de ces questions. Ajouter aux critiques du capitalisme ou de l’anthropocentrisme une approche technocritique est donc une nécessité.

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Faites de la science !

Article de Florent Contassot

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 237, mars 2023, pp. 22-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Culture-Loisirs, Science, Animation, Environnement, Écologie, Énergie, Développement durable, Économie, Jeune, Activité, Information, Accueil collectif de mineurs, Projet

La science tient un rôle essentiel tant dans la compréhension du monde que dans la réponse de nos sociétés aux défis environnementaux, énergétiques, économiques. Et des défis, il y en a encore une multitude, malgré les prouesses scientifiques accomplies ces derniers siècles. On aurait pu croire les jeunes curieux de science puisqu'au coeur d'une société structurée par elle. Les dernières études nous amènent plutôt à penser que beaucoup d'entre eux, au-delà de leur curiosité, portent aussi sur elle un regard plein de défiance. C'est là tout l'enjeu des activités et des projets scientifiques en accueils collectifs de mineurs : ils sensibilisent à la démarche scientifique et aiguisent l'esprit critique. Une nécessité face au flux d'informations dans lequel baignent les jeunes.

L'économie autrement en 24 initiatives

Article de Camille Dorival, Naïri Nahapétian, Aude Martin

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 428, novembre 2022, pp. I-XV.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Énergie, Développement durable, Éducation populaire, Souffrance psychique, Monnaie, Loisir

L'ESS pour une société plus soutenable
Développer l'autoconsommation et des centrales citoyennes
Quan le numérique rime enfin avec écologie
Des loisirs pour tous
Accompagner les personnes en souffrance psychique
Une monnaie franc-comtoise pour le développement local
Faire de l'ESS une politique transversale

Face au mur : entreprises et écologie

Article de Benoît Guillou, Pierre Yves Gomez, Marcel Rémon, et al.

Paru dans la revue Projet, n° 389, août-septembre 2022, pp. 13-58.

Mots clés : Écologie, Environnement, Entreprise, Changement, Évolution, Politique, Développement durable, Énergie

Il y a cinquante ans, en 1972, quatre jeunes chercheurs américains du Massachusetts Institute of Technology (MIT) alertaient pour la première fois sur les risques d’une croissance économique infinie dans un monde aux ressources limitées. Intitulé Les limites à la croissance, leur texte, plus connu sous le nom de rapport Meadows, devient rapidement un ouvrage de référence traduit en trente langues.. Malheureusement, au temps des Trente Glorieuses, ces travaux sont inaudibles : la course après la croissance reste le Graal.
Un demi-siècle plus tard, la situation est paradoxale : notre connaissance de l’urgence écologique est bien établie et la conscience en est de plus en plus large. Toutefois, cela ne se traduit pas en actes à la hauteur des enjeux. La question n’est plus de savoir si nous allons droit dans le mur, mais à quelle vitesse se fera le choc. Après avoir travaillé sur nos responsabilités individuelles et sur les dimensions politiques de l’enjeu écologique, nous considérons les entreprises comme un acteur central. Guidées par des impératifs de profit et de rentabilité, elles produisent et créent de l’activité, mais leur responsabilité est prépondérante dans la crise actuelle.

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Les enjeux sociaux de la transition écologique

Article de Jean Haëntjens, Pierre Grelley, Philippe Quirion, et al.

Paru dans la revue Informations sociales, n° 206, 20220601, pp. 12-113.

Mots clés : Écologie, Environnement social, Inégalité, Environnement, Énergie, Pollution, Logement insalubre, Consommation, Précarité, Développement durable, Politique, Santé publique, Santé, Solidarité

Dans la mesure où elle cherche à modifier les comportements pour réduire l’impact environnemental des activités humaines, la transition écologique est l’un des défis contemporains les plus complexes. Pour appréhender l’enjeu climatique comme un nouveau risque à mutualiser, la protection sociale est appelée à améliorer ses outils, voire étendre ses domaines d’intervention et repenser ses principes fondateurs, en matière de compensation comme de prévention.
Les populations vulnérables économiquement sont les plus exposées à la dégradation de l’environnement, au changement climatique et donc aux risques de la transition écologique. Ainsi, par exemple, lorsque les habitants n’ont pas les moyens de réaliser la rénovation des « passoires thermiques », un engagement conséquent de la collectivité est nécessaire. L’enjeu n’est pas simplement financier : il est d’abord technique et humain, car la rénovation suppose un accompagnement des habitants tout au long du projet, qui relève de l’intervention sociale au-delà de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage.

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Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.

L’acceptabilité sociale : une question de démocratie participative ?

Article de Louis Simard, Rémi Barbier, Marion Amalric, et al.et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 69, 2021, pp. 17-135.

Mots clés : Territoire-Logement, Démocratie participative, Développement durable, Environnement, Projet, Aménagement du territoire, Énergie, Milieu naturel, Régulation sociale, Acteur social, Contestation, Risque, Décision, Québec (Province du), Ile d'Oléron, Bretagne

Face à la contestation grandissante que suscitent aux niveaux local, national et parfois international, les projets et les décisions privés comme publics, il devient difficile de réduire l’acceptabilité sociale à la gestion judicieuse d’un projet ou à l’implantation d’une politique au moment de sa promotion ou de son lancement. L’acceptabilité sociale traduit plutôt le jugement des populations à propos de ces projets et politiques, à l’issue d’un processus dynamique de construction sociale dans lequel sont formulées des solutions de remplacement à une situation donnée. Pour construire l’acceptabilité sociale, les entrepreneurs et les décideurs publics doivent donc prendre acte de la manière dont le progrès est envisagé par les acteurs sociétaux et ne peuvent plus se contenter pour ce faire de mobiliser le processus traditionnel de démocratie représentative. En ce sens, plusieurs espèrent canaliser cette dynamique en recourant à des instances de dialogue sociétal. Mais ces instances participatives de démocratie intermédiaire ne peuvent alors plus jouer le rôle pacificateur qu’on leur prête, car elles demeurent des lieux de débats où s’affrontent des visions du monde qui devront, ultimement, faire l’objet d’arbitrages. Les contributions de ce numéro spécial apportent un nouvel éclairage sur le potentiel et les défis de ces instances participatives à construire des compromis capables d’influer sur les trajectoires de l’acceptabilité sociale.

Sommaire :
- L’acceptabilité sociale au Québec : nouvel instrument normatif d’action publique. Louis Simard. Page 17 à 44
- L’épreuve d’acceptabilité sociale, ou la composition disputée du collectif. Rémi Barbier. Page 45 à 61
- La réception sociale de la gestion du risque littoral : un éclairage au prisme de la simulation participative. Marion Amalric, Nicolas Becu. Page 63 à 89
- La croissance bleue à l’épreuve des contestations citoyennes : analyse des processus de démocratie participative à partir de quatre cas d’étude bretons (France). Charlène Kermagoret, Katia Frangoudes. Page 91 à 111
- Participation publique et gestion des ressources naturelles : quel potentiel d’influence pour les participants ? Élizabeth Durand, Charles Duprez, Stéphanie Yates. Page 113 à 135

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Un monde sans croissance c'est possible

Article de Antoine de Ravignan, Aude Martin, Vincent Grimault, et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 405, octobre 2020, pp. 22-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Croissance économique, PIB, Énergie, Agriculture, Care, Environnement, Crise économique, Conjoncture économique, Développement durable, Écologie

La décroissance, planche de salut de la planète ?
Et en pratique, comment ça se passe : des milliers d'emplois pour rénover les logements ; Energie : le cœur du problème et de la solution ; Agriculture durable : bonne pour la planète et l'emploi ; le CARE, un secteur porteur... sous conditions
Que faire des salariés d'Air France et de Renault ?
Le PIB nous trompe énormément
Débat : "il faut changer notre logiciel intellectuel.

Environnement : s'engager durablement

Article de Pascal Nguyen, Sandra Bertezene

Paru dans la revue Direction(s), n° 188, juillet-août 2020, pp. 16-23.

Mots clés : Travail social : Établissements, Environnement, Développement durable, Établissement social et médicosocial, ESAT, Écologie, Association, Management, Énergie, Pollution, Organisation du travail

A l'instar de tous les acteurs économiques, les établissements et services doivent réduire l'impact de leurs activités sur l'environnement. Si de plus en plus de directions ont intégré le développement durable dans leur stratégie, des freins demeurent. Elles ont un rôle moteur à jour pour entraîner les équipes.

Travailler sur le respect de l'environnement est une bonne entrée en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) selon la professeure de gestion Sandra Bertezene. Pour qui cette démarche ne doit pas être remise en question par la crise sanitaire et ses impacts économiques et sociaux, bien au contraire.

Lorsqu'il s'est agi de s'implanter sur un nouveau site afin de développer ses activités, l'établissement et service d'aide par le travail (Esat) Allaines/Albert (Somme) s'est fixé pour premier objectif de réduire son impact écologique en misant notamment sur l'économie circulaire.

L'association Gapas a créé un poste de chargé de mission Développement durable. L'initiative permet un pilotage de tous les projets de l'organisation dans ce domaine. Un point fort pour conduire une stratégie ambitieuse sur le long terme.