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Cet article vise à rendre compte du succès des jeux de hasard, en dépit de leur irrationalité économique supposée, puisque ces prises de risques financières conduisent généralement à perdre de l’argent. L’enquête s’appuie sur un traitement inédit du volet « Jeu pathologique » du « Baromètre santé » de l’Inpes-OFDT (2010) et sur une cinquantaine d’entretiens avec des joueurs destinés à montrer qu’une approche sociologique permet de comprendre l’attraction de ces produits. Une typologie des modalités d’investissement dans ces pratiques ludiques est proposée, croisant le degré de prise de risque et le sentiment de contrôle du joueur. Ces usages des jeux traduisent des attitudes différentes face au risque et aux décisions instrumentales, qui ont des conséquences sur le développement éventuel d’une dépendance à la pratique. Il apparaît que les prises de risques ludiques sont d’autant moins maîtrisées qu’elles sont perçues par celui qui les prend comme des voies alternatives d’enrichissement dans un contexte de limitation des ressources et comme des moyens de regagner une forme de contrôle sur son devenir social. Les carrières d’addiction constituent l’aboutissement extrême d’une série de pièges de la raison.
L'article part de la considération que notre culture récompense de façon exagérée l'acquisition de l'autonomie. Successivement, il montre combien placer les patients le long d'un continuum allant du pôle dépendant au pôle autarcique peut se révéler très utile pour les thérapeutes systémiques. Ceci représente une façon assez simple d'intégrer dans notre optique le concept de trait de personnalité sous-jacent à l'étiquette symptomatique.
Paru dans la revue Thérapie familiale (revue internationale en approche systémique), vol. 32, n° 4, pp. 479-492.
Mots clés : Autonomie, Thérapie familiale, Groupe d'appartenance, Maturation, Conflit, Famille, Individualisme, Dépendance, Fratrie, Changement, Adolescent
Dans un contexte sociétal où l'individualisme fait de l'autonomie la capacité à vivre indépendamment de tout, les conflits qui opposent les adolescents à leurs parents pourraient dénoncer un manque d'appartenance. L'auteur nous emmène à la rencontre d'une famille dans laquelle une adolescente s'oppose pour maintenir le lien. Elle illustre par son cheminement la nécessité d'appartenir à un groupe pour s'en différencier et devenir autonome au sens premier du terme.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 21-35.
Mots clés : Psychothérapie, Thérapie de couple, Thérapie familiale, Approche systémique, Psychothérapeute, Modèle, Prise en charge, Différence, Autonomie, Dépendance, Éthique
De plus en plus de situations complexes font apparaître aussi bien les limites des thérapies familiales et de couple, que celles des thérapies individuelles. Ces situations nécessitent souvent la prise en charge du couple ou de la famille par un thérapeute, d'une part, et la prise en charge d'un enfant/adolescent/ou membre du couple par un autre thérapeute, d'autre part. (...) Les liens entre les thérapeutes ne viennent pas entraver leur indépendance. Les différences se complètent naturellement et ce, d'autant plus qu'il y a partage d'une éthique commune et d'une même conception partagée de l'homme et de la clinique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 37-41.
Mots clés : Autonomie, Dépendance, Concept, Relation, Thérapie de couple
Dans ce texte, l'auteur considère l'autonomie comme une caractéristique individuelle et la dépendance comme une caractéristique relationnelle dans une dynamique du lien. Il en tire les conséquences pour le travail thérapeutique.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 61-85.
Mots clés : Addiction, Informatique, Internet, Jeu, Vidéo, Communication, Échange, Pornographie, Dépendance, Thérapie de couple
Quand ce sont les touches du clavier qu'elle caresse, quand c'est devant l'écran qu'il est aux anges, quand c'est avec l'ordi. que l'un ou l'autre du couple passe ses nuits... Depuis quelques années, la clinique du couple est traversée par de nouvelles formes d'assuétudes, d'infidélités qualifiées de virtuelles et de réseaux dits parallèles. Les auteurs s'interrogent sur les similitudes et les différences, dans nos approches thérapeutiques, de ce nouveau type d'infidélité.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 29, n° 1, pp. 119-141.
Mots clés : Supervision, Intervention psychosociologique, Analyse de la pratique, Pratique professionnelle, Approche systémique, Épistémologie, Éthique, Individu, Groupe, Émotion, Implication personnelle, Dépendance, Tolérance, Méthodologie, Observation, Compétence professionnelle, Tiers, SUPERVISION EN TRAVAIL SOCIAL
La complexité des champs psychosociaux, touchant à la famille, à la personne dans toutes leurs dimensions, mais aussi aux actions collectives, obligent le superviseur et l'analyseur de pratiques professionnelles à élargir leurs grilles de lecture. (...) Cet article reprend à partir de l'ouvrage collectif qui vient de paraître sur des méthodologies de supervision, quelques-uns des éléments présentés au congrès de Lyon. Les aspects épistémologiques, éthiques et les exigences méthodologiques sont particulièrement mis en valeur dans le processus de supervision. C'est dans la covision et l'intervision d'un travail de supervision en groupe, qu'ensemble les erreurs, difficultés ou blocages deviennent innovations et nouvelles compétences.