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Article de Jean Christophe Gay, Benoît Carteron, Frédéric Chantreuil, et al.
Paru dans la revue Cahiers français, n° 433, mai-juin 2023, pp. 15-88.
Mots clés : DOM-TOM, Identité culturelle, Chômage, Migration, Pauvreté, Environnement, Agriculture, Démographie, Économie, Économie politique
Il est difficile de brosser un portrait général des outre-mer, tant ces territoires présentent, chacun, des singularités. Ce numéro de Cahiers français se propose d'aborder les grandes questions relatives à l'avenir des région ultramarines. Territoires dispersés aux quatre coins du globe et majoritairement insulaires, les outre-mer ont sans cesse dû faire preuve de résilience afin de s'adapter aux contextes économique, social, politique, environnemental dans lesquels ils sont évolué depuis la colonisation. Aujourd'hui, de nombreux obstacles restent à surmonter.
Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l’histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l’euro, regain démocratique et menace autoritaire.
Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l’évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d’antidépresseurs, etc.
Les faits surprendront. Les interprétations que propose l’auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis « sous surveillance statistique ». À gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures.
À la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s’invitent les classes sociales.
Bienvenue donc dans cette France du xxie siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s’affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l’individu-roi, avant l’inéluctable retour de la lutte des classes.
Article de Abdellali Hajjat, Cécile Rodriguez, Narguesse Keyhani
Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-3, juillet-septembre 2019, pp. 341-383.
Mots clés : Racisme, Ethnie, Quartier, Conflit, Classe sociale, Sexe, Espace, Économie, Démographie, Etats Unis d'Amérique, Grande Bretagne, France
Cet article soulève la question de la relation entre la probabilité d'occurrence des infractions racistes et les caractéristiques sociodémographiques du territoire. Il s'agit d'abord de faire un état des lieux de la littérature étasunienne et britannique sur la spatialisation des actes racistes en dégageant trois pôles (surdétermination des variables économiques, des variables démographiques, et combinaison des variables économiques et démographiques) et une série d'hypothèses (pouvoir menaçant, pouvoir différentiel, « quartier à défendre »), puis de tester celles-ci à partir du cas français. L'analyse des données géographiques issues d'une enquête collective, portant sur 483 affaires d'infractions racistes traitées dans deux tribunaux correctionnels français, et leur traitement statistique (tris croisés et régression logistique) contestent la thèse du « quartier à défendre », la plus partagée dans la littérature existante, parce qu'elle ne rend compte que d'une partie des actes racistes. Il est préférable de distinguer « racisme de proximité » et « racisme à distance » ainsi que quatre configurations spatiales spécifiques : de voisinage, de « conquête », de « défense » et de neutralité territoriale. Le croisement des données spatiales avec une série d'indicateurs met en lumière l'influence de variables à la fois économiques, sociales et démographiques dans l'occurrence des actes racistes. Ainsi, en prolongeant l'analyse de Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire sur les conflits sociaux dans les grands ensembles français, l'article montre que la proximité spatiale s'articule avec distance sociale et raciale, favorisant les infractions racistes
Paru dans la revue Alternatives économiques, hors-série n° 112, octobre 2017, 98 p..
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Économie, Société, Statistiques, Démographie, Chômage, Emploi, Pouvoir d'achat, Femme, Homme, Croissance économique, Secteur public, Fiscalité, Politique économique, Précarité, Logement, Santé, Pauvreté, Mobilité sociale, Alimentation, Énergie, Environnement, Développement durable, Mondialisation, Conjoncture économique
Moins de naissances - Une embellie de la croissance en 2017 - Les moteurs de l'activité - Les comptes publics s'améliorent - Chômage : la décrue - L'emploi redémarre - Le pouvoir d'achat en hausse - Le commerce extérieur dans le rouge - Qui est riche, qui est pauvre ? - Education : un investissement qui stagne - Femmes-hommes les inégalités perdurent - Climat : il n'y a plus qu'à ! -La biodiversité en danger - Indicateur économie française - Indicateurs économie mondiale - Indicateurs planète - Economie - Politiques publiques - Société - Planète - Mondialisation
Livre de Altay Manco, Saïd Ouled El Bey, Spyros Amoranitis, édité par l'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Étranger, Logement, Emploi, Enseignement, Démographie, Religion, Criminalité, Politique sociale, Société, Économie, Culture, Mixité sociale, Sociologie, Belgique, Europe
Ce ouvrage se veut être un outil pédagogique pour tout lecteur qui souhaiterait approfondir la question de l'apport socio-économique, culturel et politique, des migrations en Belgique et en Europe. Il est construit de manière à lire les migrations par différents prismes (logement, emploi, enseignement, démographie, vivre-ensemble, histoire, religion, criminalité...). La migration serait donc un outil mal exploité par certaines politiques publiques, mal travaillé, et la question nouvelle serait de savoir comment notre société peut permettre à tout un chacun, migrant ou non, de valoriser ses potentialités.