Documentation sociale

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Graines de non-violence

Article de Charles Perragin

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 175, décembre 2023/janvier 2024, pp. 60-63.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, CER, Délinquance juvénile, Projet éducatif, Relation travailleur social-usager, Affectivité, Côte d'or

Le centre éducatif renforcé de L’Étang-Vergy, en Côte-d’Or, accueille des jeunes délinquants pendant des périodes de quatre mois et demi. Ici, plutôt que le rapport de force, les éducateurs et psychologues privilégient les liens affectifs pour donner de nouveaux repères à ces adolescents.

Des délinquants sur un bateau

Article de Marc Labrune, Jacques Trémintin

Paru dans la revue Lien social, n° 1309, 18 au 31 janvier 2022, pp. 16-17.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, CER, Bateau, Délinquance juvénile, Agressivité, Fugue, Relation éducative

L’association Sillage a célébré les 22 ans d’activité de son Centre éducatif renforcé, en organisant une journée d’étude le 5 janvier.
L’occasion d’interroger Marc Labrune, son directeur, sur le quotidien maritime des quatre jeunes, du skipper et de l’éducateur embarqués sur chacun des deux bateaux qui naviguent le long des côtes européennes.

Justice des mineurs - L’ordonnance de 45 malmenée

Article de Jacques Trémintin, Jean Pierre Rosenczveig

Paru dans la revue Lien social, n° 1249, 16 au 29 avril 2019, pp. 22-29.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Justice des mineurs, Réforme, CER, Bateau, Délinquance juvénile, Ordonnance 1945-174 du 02 février 1945, Saint Nazaire

Déjà révisée une quarantaine de fois, l’ordonnance du 2 février 1945 est soumise à une nouvelle réforme. La ministre de la Justice a décidé d’agir par ordonnances, sans consulter les praticiens qui travaillent au quotidien avec les adolescents concernés. Genèse, actualité et devenir de cet acte historique fondateur de la politique pénale contemporaine.

Emprisonnement des mineurs - Alerte danger : les réponses sociales se tendent

Article de Jean Pierre Rosenczveig

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 72-74.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Délinquance juvénile, CEF, CER, Enfermement, Mineur isolé étranger, Justice des mineurs, Enfant des rues, PJJ

Le signal a été allumé côté justice, mais d’autres voyants lumineux sont tout aussi inquiétants : les réponses en direction des enfants à problème ou posant problème se durcissent et on doit y trouver matière à s’interroger.
C’est Le Monde qui alerte dans son édition du 13 septembre, sous la plume de J.B Jacquin : « De plus en plus de mineurs sont emprisonnés ». De fait, l’augmentation des moins de 18 ans en prison est spectaculaire : plus 16,6 %. Au 1er août 2017, ils étaient 876 (788 en Métropole et 88 en outre-mer) pour 746 au 1er août 2014 et 743 au 1er août 2015.
À regarder de près l’accélération semble se jouer en février-mars 2017 où l’on passe de 758 en janvier à 849 au 1er avril (675 en métropole et 84 en outre-mer).
Indéniablement il se passe quelque chose, spécialement sur les mineurs. Au 16,6% de mineurs répond un 0,4% d’augmentation de détention pour les majeurs. Autres chiffre clé : on est passé de 1% de la population pénale à 1,1 %.

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De la contrainte judiciaire à l’étreinte éducative : la voie étroite

Article de Umberto Cugola

Paru dans la revue Journal du droit des jeunes, n° 366-367, juin et septembre 2017, pp. 45-49.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, CER, Délinquance juvénile, Équipe éducative, Contrainte, Rupture, Relation éducative, Relation interpersonnelle, Confiance, Équipe, Projet individualisé, Analyse de la pratique

Notre contribution prend appui sur une expérience professionnelle en Centre éducatif renforcé (CER) entre 2011 et 2012, qui est aussi l’histoire d’une rencontre : celle d’un anthropologue avec ceux que l’on qualifie de « mineurs délinquants ». Elle propose d’analyser les raisons qui nous ont conduits en équipe à vivre deux sessions complètement opposées, tant du point de vue de l’expérience éducative que par rapport aux résultats auxquels elles ont abouti.
En CER, la contrainte revêt une dimension physique et symbolique à la fois. Elle est physique, car liée à la présence continue et soutenue des équipes éducatives auprès du groupe d’adolescents à tous les étages de leur quotidien.
La contrainte est aussi spatialement organisée ; les CER étant le plus souvent situés dans des zones rurales isolées donnant corps au concept de rupture qui fonde la spécificité de leur projet éducatif.
Le dépaysement induit par cette rupture contraint l’adolescent à vivre un enfermement paradoxal dans les espaces ouverts et dégagés d’un ailleurs qu’il doit apprivoiser.
Enfin sur le plan symbolique, la contrainte est aussi celle du juge avec son pouvoir de coercition dont l’ombre menaçante enveloppe la relation avec le mineur délinquant et la teinte d’une violence douteuse. Ce monopole d’une « violence légitime » (Max Wéber, 1963) est toujours passible de donner à la contrainte sa forme ultime, celle de l’enfermement.

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