Article de Timothée Trompesance, Olivier Jan
Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 146, 2e trimestre 2020, pp. 5-8.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux soins, Santé mentale, Gens du voyage, Médiation, Psychiatrie, Précarité, Souffrance psychique, Contre-transfert, Non-recours, Partenariat, Centre social, Culture
Depuis vingt ans existe à Rouen un partenariat entre une équipe mobile psychiatrie précarité (EMPP) et un centre social associatif ayant pour public les gens du voyage de l’agglomération. Il vise l’accès aux soins psychiques de cette population. Quelques principes, rappelés dans ce texte, favorisent l’aspect pratique et incarné de ce travail engagé au profit de personnes peu ou mal demandeuses, évoluant dans des situations socio-anthropologiques complexes, combinant souvent exclusion sociale, différence culturelle et conflits d’appartenance (appartenir à un sous-groupe culturel dans une société dominante globale comporte des difficultés).
Nous mettons en avant qu’un rapport contre--transférentiel culturel de nature ambivalente existe, dont nous sommes dépositaires, dont sont dépositaires les personnes que nous souhaitons aider ici. Il nous semble fondamental d’en être conscients pour mener au mieux notre mission. Le rôle du médiateur en santé (précisé dans nos lignes) comme celui des intervenants de l’EMPP compose avec cette réalité.
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Paru dans la revue Forum, n° 160, mai 2020, pp. 67-70.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Insertion sociale, Coordination, Culture, Loisir, Travailleur handicapé, Formation, Prévention, Pair aidant, Accès aux soins, Droits des usagers, Suivi médical
Ces préconisations réparties en sous thématiques reflètent la richesse des EG et la dimension pragmatique ajoutée à la participation effective des personnes accompagnées.
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Film de Jérôme Couroucé, 2017.
Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, SDF, Logement social, Accompagnement social, Psychopathologie, Accès aux soins, Expérimentation, Témoignage, Association, Lien social, Culture, Réinsertion sociale, Dignité
Le programme « Un chez-soi d'abord » piloté par la Dihal et déployé entre 2011 et 2016 sur quatre villes françaises, Paris, Toulouse, Marseille, Lille, vise à répondre à la question des personnes sans-abri les plus vulnérables qui présentent des pathologies mentales sévères. Il change radicalement la prise en charge en proposant un accès dans un logement ordinaire directement depuis la rue, moyennant un accompagnement soutenu et pluridisciplinaire au domicile. Une étude scientifique indépendante pilotée par la Direction générale de la santé a confirmé en 2016 que le programme a un réel bénéfice pour les personnes accompagnées tout en permettant une utilisation rationnelle des finances publiques. Il a donc été décidé sa pérennisation et son déploiement futur sur une vingtaine de villes ouvrant là un nouveau champ de l'action publique au bénéfice d'un public échappant jusque-là à la plupart des dispositifs classiques d'accompagnement. Ce film a été réalisé à l'occasion de la journée de présentation des résultats de l'expérimentation "Un chez-soi d'abord" 2011-2017, organisée par la Dihal au ministère de la Santé, le 6 avril 2017. Il présente des témoignages de personnes bénéficiant du dispositif. (Description éditeur)
DIHAL
Article de Mirjana Morokvasic, Anna Elia, Camille Gourdeau, et al.
Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1311, juillet-août-septembre 2015, pp. 7-131.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Femme, Stigmatisation, Représentation sociale, Association, Vie associative, Citoyenneté, Réseau, Interculturel, Ethnie, Intégration, Travail des femmes, Discrimination, Niveau de qualification, Diplôme, Culture, Alimentation, Cuisine, Identité, Prostitution, Accès aux soins, Vie politique, France, Italie, Turquie, Algérie, Chine, Espagne, Cameroun
Ce dossier compare des travaux sur les migrations féminines dans plusieurs pays européens et montre comment les femmes migrantes sont passées de l’invisibilité à une plus grande visibilité dans l’espace public. Il interroge cette réalité de la féminisation des flux migratoires et explique le traitement des migrantes comme une catégorie des politiques publiques, comme une cible des représentations sociales sur l’immigration dans les débats. Les pratiques associatives et culturelles de ces femmes sont une des manières possibles pour elles de renverser les images stigmatisées qui leur sont accolées.
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