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Pour l’auteur, le poil, ce modeste cuticule, serait une figure de l’obscène. Lorsque le poil parait, il sème du trouble, il effraie, dégoute ou fascine. Omniprésent dans l’imaginaire, il occupe une place de choix dans l’univers poétique ou spirituel. Tantôt exhibé, tantôt caché il est à l’image de la corporéité contemporaine : l’objet d’une autodétermination, pour l’individu d’aujourd’hui, dans les usages et dans la mise en scène de son corps. Le travail social, pour qui le corps est un des premiers lieux de l’action, est confronté parfois à bas bruit, parfois de manière plus tonitruante à cette gestion de l’affirmation identitaire dans laquelle le poil devient un signifiant, un étendard ou un symptôme.
Paru dans la revue Après demain (journal trimestriel de documentation politique), n° 473-474, avril-mai 2005, 38 p..
Mots clés : Travail, HISTOIRE, Sens, Société, Économie sociale et solidaire, Projet, Droits de l'homme, Modèle, Culture, Valeur, Catégorie socioprofessionnelle, Cadre, Identité, Évolution, Statut professionnel, Salarié, Sécurité de l'emploi, Droit du travail, Négociation, Protection sociale, Discrimination, Emploi précaire, Solidarité, Droit social, Droit civil, Politique de l'emploi