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Paru dans la revue Forum - CNAPE, n° 102, juin 2023, pp. 12-13.
Mots clés : Enfance-Famille, Droits de l'enfant, Activité physique, Sport, Repos, Culture, Inégalité, Exclusion sociale, CIDE (Convention internationale des droits de l'enfant)
Livre de Didier Fassin, édité par Seuil, publié en 2022.
Mots clés : Lien social-Précarité, Société, Analyse critique, Environnement, Écologie, Mondialisation, Immigration, Épidémie, Terrorisme, Information, Démocratie, Argent, Technologie numérique, Autorité, Libéralisme, Participation, Mouvement social, Citoyenneté, Vie politique, Droits de l'homme, Famille, Banlieue, Milieu rural, Travail, Précarité, Police, Justice, Prison, Hôpital, Santé publique, Université, Culture, Inégalité, Reproduction sociale, Discrimination, École, Femme, Jeune, Droit d'asile, Territoire, Classe sociale, Genre, Racisme, Sexualité, Personne âgée, Laïcité, Économie sociale et solidaire, Consommation, Islam
Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n'échappe au "langage de la crise" . Comme si la crise s'était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc... Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d'y voir clair. Aucun thème n'est épargné par la confusion.
Mais de quelle(s) crise(s) parle-t-on ? Quelles sont ses origines ? Pourquoi un langage de la crise ? Quelles actions ce langage rend nécessaires ou au contraire peut-il contrarier ? Plus qu'un instant de déflagration, la crise demeure un phénomène social duquel il est nécessaire de tirer du sens. Face à tous ces enjeux cruciaux, Didier Fassin, médecin et anthropologue reconnu, propose d'interroger ce "moment critique" .
L'ouvrage nous offre un diagnostic chirurgical sur l'état de notre société, dépassant les écueils du constat de fait ou de l'exercice divinatoire. Et puis, parce que les crises se neutralisent dans le débat public et médiatique, qu'un scandale en remplace un autre, ce livre est un formidable outil pour réactiver les consciences et rappeler que les dysfonctionnements d'une société survivent à leur déficit d'attention.
Didier Fassin a pu compter sur le travail de 63 contributrices et contributeurs de renom, dont la justesse d'analyse a permis de reconstituer la constellation des questions sociales qui sont sources de nos inquiétudes.
Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance - Recherches, n° 129, septembre-octobre-novembre 2021, pp. 32-35.
Mots clés : Enfance-Famille, Accueil, Conditions de travail, Crèche, Culture, Développement, Éducation, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Inégalité, Jeune enfant, Scolarisation, Société, Petite enfance, Maroc
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 255-274.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Sport, Association, Jeune, Territoire, Statistiques, Inégalité, Représentation sociale, Milieu rural, Précarité, Culture
Malgré un taux de participation élevé et une forte attraction des pôles culturels et sportifs, les 15-30 ans pénètrent encore insuffisamment le monde associatif si on tient compte de leur nombre total dans la société française. Cet article analyse la variation des engagements incluant les simples participations et les prises de responsabilités sur le territoire d’un département français. Il exploite plusieurs niveaux d’observation pour considérer l’analyse locale des faits et s’appuie par conséquent sur des matériaux allant des statistiques générales à des datas plus fines et de première main. Nos résultats permettent de dresser une typologie des associations enquêtées (types fataliste, protecteur, éducatif). Ils soulignent par ailleurs l’existence d’« oasis » et de « déserts » associatifs, c’est-à-dire les conséquences comme les causes parmi d’autres de nettes disparités parmi les 15-30 ans. Dans ce cadre, les lieux de vie constituent des marqueurs sociaux aussi puissants que les conditions sociales d’existence.
Découvrir les saveurs, expérimenter de nouveaux goûts, voyager à travers son assiette, partager, offrir... le bien-être, le plaisir et la cuisine se révèlent lorsque l'on passe à table. Pourtant, la malbouffe et la sédentarité gagnent du terrain et mettent en exergue des dégâts en matière de santé, d'environnement et d'égalité sociale. Si les pouvoirs publics ont tant de mal à légiférer pour une alimentation de qualité pour tous, garante du respect de la planète, la société civile quant à elle oeuvre au quotidien pour un accès à une meilleure alimentation pour tous (ateliers cuisines, paniers bio pour les plus démunis, jardins partagés...). De nombreuses actions sont à mettre en place, en étant sensibles à la diversité des modèles alimentaires et des cultures, sans esprit de jugement, mais avec gourmandise !
Des publics scolaires perçus comme difficiles, des familles considérées comme démissionnaires et des problématiques vues sous l'angle des risques dessinent un tableau bien sombre des réalités scolaires actuelles. La tentation de resserrer la vis ou de lisser les disparités oppose à la « menace islamiste », à la diversité culturelle des élèves, aux inégalités sociales et scolaire, des réponses réductrices marquées par la méfiance. Cet ouvrage restitue la complexité des enjeux actuels de l'institution scolaire. Il convoque des auteurs qui s'accordent à souligner la dimension éducative de ces nouveaux défis et à proposer une approche pédagogique située, sous le signe de la prévention et de la reconnaissance.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 399, mars 2020, pp. 84-87.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Classe sociale, Environnement social, Qualité de la vie, Inégalité, Culture, Langage, Estime de soi, État, École, Enfant
L'auteur, Bernard Lahire est interviewé à propos d'une grande Enquête qu'il vient de diriger, intitulée "Enfances de classe. De l'inégalité parmi les enfants" : "à partir de portraits sociologiques d'enfants de différents milieux,cette enquête met au jour la réalité concrète des distances sociales, la genèse des inégalités et les mécanismes, à l'oeuvre dès le plus jeune âge, qui sont à l'origine de leur reproduction"
Alors que les musées développent des initiatives pour attirer un public le plus large possible, leur fréquentation, à l'instar des théâtres et autres lieux culturels, est toujours réservée à un public averti, urbain et cultivé. Pourtant, le musée est un lieu de conservation de notre patrimoine (culturel, scientifique, historique) commun, qui a pour vocation de mettre ses collections à la disposition de tous les publics, même les plus "empêchés", comme les malades, les personnes détenues... Or, les catégories sociales les plus modestes, les plus éloignées de ces lieux n'y entrent pas. Un appel pour les professionnels de l'animation qui, au-delà des activités de loisirs et de consommation, peuvent impulser des habitudes, accompagner leur public et être, à travers leurs actions, des acteurs de réduction des inégalités sociales. La visite au musée prend alors tout son sens !
Transmettre sa passion pour l'art, désacraliser le musée, lever les freins à sa fréquentation, dont la peur, c'est la mission de Sarah Choux, médiatrice culturelle des Beaux-Arts de Bordeaux. Un savoir-faire qu'elle partage volontiers avec les animateurs en les accompagnant dans leur découverte du musée et des oeuvres.