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Deuil d’un enfant dans la famille : une prise en charge psychanalytique groupale comme issue possible ?

Article de Sandrine Guilleux Keller, Karin Aubry

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 103-121.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé-Santé publique, Deuil, Perte, Famille, Enfant, Psychanalyse, Thérapie de groupe, Culpabilité, Thérapie familiale, Traumatisme

Cet article aborde la question du deuil et plus particulièrement du deuil d’un enfant dans une famille. Ce deuil traumatique vient bouleverser l’ordre générationnel. Il confronte l’ensemble du groupe familial à un impensable. Comment peut-on accompagner au mieux une famille frappée par un tel drame ? Est-il pertinent de prendre en charge l’ensemble de la famille ? La plupart des auteurs qui ont travaillé ces questions sont d’orientation systémique. Les auteures, psychologues et thérapeutes familiales psychanalytiques, se proposent ici d’aborder cette thématique sous l’angle de la théorie psychanalytique individuelle et groupale. Elles illustrent leurs propos au travers d’une situation clinique afin de montrer l’évolution du travail de deuil au sein d’une famille confrontée à la perte d’un enfant.

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Mères en exil et enjeux d’une parentalité à distance : être mère ici et là-bas

Article de Roselyne Boyet

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 19-34.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Exil, Traumatisme, Culpabilité, Parentalité, Contre-transfert, Souffrance psychique, Psychothérapie

Les mères exilées ont, pour certaines d’entre elles, dû laisser un ou plusieurs enfants au pays dans des conditions incertaines, voire obscures. Cet article propose d’explorer les mouvements psychiques de la situation clinique d’Amélia, mère angolaise de quatre enfants, dont deux sont restés là-bas. C’est au sein de la rencontre clinique avec cette femme à l’appareil psychique englué dans les traumatismes que certains enjeux de la « parentalité à distance » émergent. Sentiment de culpabilité, angoisses de mort impensables et clinique de l’enfant absent au travers de celui présent seront abordés tout au long de la situation d’Amélia. La place du thérapeute, son observation et son accueil des traumatismes montreront comment, jusque dans le travail contretransférentiel, l’absence potentiellement traumatique de l’enfant « effracte » une parentalité qui tente d’y survivre.

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Entre honte et culpabilité, la capacité d’être seule de la mère en présence de son enfant

Article de Isabelle Villecourt Couchat, Delphine Scotto di Vettimo

Paru dans la revue Dialogue, n° 219, mars 2018, pp. 111-124.

Mots clés : Enfance-Famille, Relation enfant-mère, Traumatisme, Honte, Culpabilité, Isolement, Identité, Psychologie clinique

L’article s’appuie sur la recherche-action d’une psychologue exerçant en crèche à propos de la capacité d’être seule de la mère en présence de son enfant. La mise en lien des concepts de solitude, honte et culpabilité avec les processus de la maternalité, en situation clinique, dans ce lieu d’accueil, permet d’analyser les situations traumatisantes vécues par quelques mères fragilisées et de faciliter leur passage à leur nouvelle identité maternelle. En interrogeant autrement la honte, souvent considérée dans son versant déficitaire, on s’aperçoit qu’elle peut avoir une fonction bénéfique et salvatrice et permettre à la mère de se reconnaître comme sujet-mère. Le « moi maternel » transformé peut alors intégrer la solitude comme une instance de reconstruction et de subjectivation.

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J'aimais le diable

Livre de Julie Bodelot, édité par Formbox, publié en 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Témoignage, Résilience, Récit de vie, Accompagnement, Victime, Traumatisme, Aliénation, Posture professionnelle, Culpabilité, Signalement, Approche systémique

Ce livre est le récit lucide d'une femme dont on a un jour volé bien plus que l'innocence ; un prédateur s'est servi de l'image de l'amour idéalisé qu'elle chérissait pour lui tendre un piège. C'est l'histoire d'une descente aux enfers, jusqu'à frôler la mort... Une écriture pour exorciser, qui va fouiller loin, sans complaisance. Ce livre est également l'histoire d'une résilience. Celle d'une femme qui va réussir à refuser d'être victime, va devenir aidante dans une association à Barcelone, puis dans la même ville, suivre le premier diplôme universitaire qui propose une approche pluridisciplinaire des violences conjugales.
Elle reviendra en France pour occuper le poste de référente départementale violences conjugales pour le Nord et créera un réseau de professionnels sur le territoire de la Flandre intérieure. Aujourd'hui, Julie Bodelot est mariée et heureuse, et a décidé d'être formatrice indépendante depuis avril 2017. Son expertise porte sur les violences conjugales et l'enfant face aux violences conjugales. Ce livre pose question.
Dans la partie pédagogique, un certain nombre d'éclairages théoriques renvoient à des pages précises du témoignage, afin de confronter les mots d'une victime à la réflexion et l'expérience de professionnels travaillant autour des violences conjugales. Posture de raccompagnant, définition des violences, mémoire traumatique, approche systémique, réseau et intelligence collective sont quelques-unes des pistes livrées à tous les intervenants qui souhaitent se donner les moyens d'aider au mieux les victimes de violences conjugales.
Ce livre, enfin, est pour l'entourage la possibilité de mieux comprendre une victime qu'il sera incapable d'aider, s'il ne prend pas en considération les mécanismes qui la maintiennent prisonnière de son agresseur.

"L'enfant mal accueilli"

Article de Jean François Chiantaretto, Catherine Chabert, Janine Altounian, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 224, mars 2016, pp. 10-104.

Mots clés : Enfance-Famille, Contre-transfert, Relation enfant-mère, Carence affective, Accueil, Haine, Pulsion de mort, Pulsion de vie, Enfant, Adoption, Narcissisme, Culpabilité, Traumatisme, Psychanalyse, Ferenczi (Sandor)

Carte blanche a été donnée à des analystes pour se confronter au texte de Ferenczi, qui donne son titre au numéro, dans l’actualité de leurs implications cliniques et théoriques. Ce texte, fondamental et pourtant encore trop méconnu, a été choisi pour sa capacité à interroger la place de son auteur, aujourd’hui, dans la pratique des analystes. Après avoir été longtemps rejeté, l’héritage ferenczien occupe désormais une place importante, pour une part liée à l’influence de Winnicott, qui a mis en évidence le rôle joué par la réalité de l’environnement dans la construction psychique du sujet. Ferenczi aborde dans ce texte le problème de l’autodestructivité propre aux enfants « non bienvenus », autodestructivité indissociable d’une irréductible culpabilité à être. L’activation archaïque de pulsions d’autodestruction, dans ce contexte, ouvre une perspective métapsychologique venant radicalement questionner le concept freudien de pulsion de mort, tel qu’il est mis en place avec la seconde théorie des pulsions.

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