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Paru dans la revue Dialogue, n° 238, décembre 2022, pp. 55-68.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Polyhandicap, Narcissisme, Culpabilité, Honte, Famille, Souffrance psychique, Traumatisme, Relation enfant-parents, Enfant handicapé
Au polyhandicap sévère, la société a réagi de trois manières différentes : par une « hémiplégie » visuelle d’abord, en l’ignorant, par une atteinte de son narcissisme, liée à sa culpabilité de le rejeter, et par une effraction enfin des enveloppes familiales. Pour les familles et les équipes éducatives, c’est la rencontre pérenne avec la différence, le traumatisme, mais aussi avec le déni. Même si historiquement cette prise en compte évolue, un travail de lien est à réaliser, ce que l’auteure illustre par diverses situations issues de sa pratique.
"Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, des mimiques et des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles.
Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contradictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu caché par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième.
Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille. Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien ». " (4ème couv.)
Pourquoi, malgré tout l'amour donné dans leurs familles adoptives, certains enfants continuent-ils de souffrir ? Pourquoi refusent-ils de s'attacher et rejettent-ils leurs proches ? Comment les comprendre ? Comment les aider ? Nancy Newton Verrier fut une des premières à associer les données de la psychologie prénatale et périnatale à celles sur l'attachement, la création du lien et la perte. Cette approche a permis de changer la façon de penser l'adoption et de mieux expliquer les effets de la séparation des enfants adoptés avec leur mère de naissance.
Dans cette 3e édition actualisée, l'éclairage donné aux expériences d'abandon et de perte permettra à tout professionnel de l'adoption ou en contact avec des familles adoptives de les accompagner en toute connaissance de cause. Cet ouvrage contribuera non seulement à l'apaisement des adoptés, de leurs familles adoptives et de leurs mères de naissance, mais apportera compréhension et encouragement à ceux qui se sont sentis abandonnés dans leur enfance. (4ème couv.)
Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 37-42.
Mots clés : Justice-Délinquance, Jeune, Radicalisation, Islam, Religion, Témoignage, Prévention de la délinquance, Famille, Honte, Culpabilité, Mère, Histoire familiale, Sociologie, Recherche-action, Travail social
Résumé et commentaire de l'ouvrage de Vincent de Gaulejac et Isabelle Seret (préface de Roland Gori), Paris, édition 2018, Odile Jacob, 277 p.
Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, des mimiques et des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles.
Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contradictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu caché par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième.
Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille. Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien ».
Livre de Roland Coutanceau, Muriel Salmona, Marie France Hirigoyen, édité par Dunod, publié en 2016.
Mots clés : Accompagnement, Culpabilité, Famille, Violence conjugale, Grossesse, Groupe de parole, Harcèlement moral, Homicide, Homme, Honte, Parentalité, Prise en charge, Psychologie, Santé, Statistiques, Thérapie de groupe, Traumatisme, Typologie, Union européenne, Victime
En France, comme dans tous les pays démocratiques, lémergence de la thématique de la violence conjugale a connu trois mouvements successifs dans son développement : la reconnaissance des victimes, lintérêt pour la prise en charge des auteurs et la sensibilité aux enfants exposés à la violence.
Il sagit de distinguer les situations donnant lieu à séparation et celles où le couple poursuit une vie commune. Les différentes prises en charge sont présentées en précisant les indications de laccompagnement familial. En contrepoint, est exposé un regard en fonction de la culture, après avoir rappelé les éléments statistiques, les repérages législatifs et leur évolution.
Ce livre propose déclairer ces trois aspects (victimes, auteurs, enfants exposés), pour répondre à des questions que chacun se pose : pourquoi un si long silence ? Quel accompagnement après le dévoilement ? Au-delà du suivi individuel, quelles indications pour la prise en charge du couple et de la famille ? Cet ouvrage est conçu avec un esprit douverture, sans préjugés dogmatiques, pour aider professionnels et proches à mieux accompagner et prévenir. [Présentation de l'éditeur]
Livre de Serge Tisseron, édité par Presses universitaires de France, publié en 2011.
Mots clés : Secret, Concept, Transmission, Famille, Relation familiale, Émotion, Attachement, Culpabilité, Maladie psychosomatique, Conformisme, Honte, Approche systémique, Tabou, Refoulement, Inconscient, Psychanalyse, Établissement social et médicosocial
Tout enfant grandit au milieu des secrets, simplement parce qu'il est confronté à des mots, des mimiques et des attitudes d'adultes dont il ne comprend pas le sens. Bientôt, il questionne. Parfois on lui répond, ou on lui sourit en lui disant qu'il le saura quand il sera plus grand. D'autres fois, ses questions suscitent chez ses parents des réactions de colère, de tristesse ou de gêne incompréhensibles. Ces réactions, qui sont les « suintements » d'un secret de famille, incitent l'enfant à penser qu'on lui cache quelque chose de grave, et l'invitent à le deviner tout en lui interdisant tacitement d'y parvenir. De cette injonction contradictoire naissent des troubles dans sa construction psychique : le traumatisme vécu et tu caché par la première génération « ricoche » sur la deuxième, voire sur la troisième.Pour en guérir, il faut commencer par accepter que ces secrets s'opposent moins à l'idée d'une Vérité qu'il faudrait découvrir qu'à la communication entre les membres de la famille. Et la première chose à dire à un enfant pour commencer à l'en libérer est : « Tu n'y es pour rien ».