Documentation sociale

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Sans frapper

Film de Alexe Poukine, 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Viol, Abus sexuel, Femme, Témoignage, Représentation sociale, Mémoire, Émotion, Honte, Culpabilité, Sexualité, Prostitution

En 2013 la réalisatrice Alexe Poukine rencontre une jeune femme, Ada, qui lui raconte un viol qui lui est arrivé neuf ans plus tôt. Des comédiennes, mais aussi des psychologues, des avocats, des prostitués, ou encore ses amis proches, des femmes et des hommes, de tous âges, s'emparent des mots d'Ada en y mettant un peu de ce qu'ils sont. Puis ils commentent, expriment ce qu'ils ressentent et comprennent (ou pas) de ce récit. Puis le texte d'Ada les emmène peu à peu vers leur propre vécu, leurs propres expériences, douleurs et hontes enfouies, qu'ils soient femmes ou hommes, agresseurs ou agressés. En complément : Trois entretiens : "La prise en charge médico-légale" (19 min), "La dissociation" (15 min) et "La culture du viol" (16 min).

Dossier de presse, Site de l'éditeur sur le document

Note de recherche : la détention des femmes en Turquie et la maternité à l’épreuve de l’incarcération

Article de Ipek Merçil

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 4, décembre 2017.

Mots clés : Justice-Délinquance, Femme, Détenu, Prison, Mère, Maternité, Enquête, Sociologie, Enfant, Maintien du lien, Souffrance psychique, Culpabilité, Projet de vie, Motivation, Turquie, Istambul

Le nombre des femmes incarcérées est en augmentation rapide dans les populations carcérales du monde entier tout comme en Turquie. Dans la sphère carcérale, le féminin désigne avant tout le féminin maternel : l’une des différences fondamentales de celles-ci avec les hommes est le fait que la plupart des femmes détenues sont des mères. Les femmes incarcérées – avec leur enfant ou non – sont attachées à leur identité de mère même si elles ne se trouvent pas dans un environnement idéal pour materner. La prison complique radicalement l’exercice de la maternité alors que la « condition maternelle » leur procure des ressources matérielles et symboliques pour la vie quotidienne des femmes détenues. Elle représente une source d’espoir et de motivation pour le changement personnel tout en provoquant également les sentiments de culpabilité, de souffrance et d’échec partagés sans exception par toutes les mères incarcérées. À partir des données d’un travail de terrain mené dans l’unique prison pour femmes d’Istanbul – la prison de Bakırköy – entre les mois d’avril 2011 et de mai 2012, cet article traite de l’exercice de la maternité des femmes détenues en Turquie en utilisant les outils de la sociologie carcérale.

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Détenues

Film de Marie Drucker, 2015.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prison, Détention, Femme, Criminalité, Enfermement, Liberté, Culpabilité, Travail, Sortant de prison, Réinsertion sociale, Vie quotidienne

Les femmes criminelles en France sont peu nombreuses mais majoritairement poursuivies pour des délits graves, des crimes de sang. Elles ont transgressé le comportement attendu des femmes, des sœurs, des mères. Condamnées aux peines les plus lourdes, elles ont commis l’impardonnable mais elles n’en demeurent pas moins des femmes. Cinq détenues ont, pour la première fois et sur plusieurs mois, accepté de nous laisser pénétrer leur vie quotidienne. Elles se sont progressivement livrées sur leur douleur, leur espoir, leur perception de la liberté... tout en gardant une part de mystère.
[présentation de l’éditeur, © ADAV]

En complément : deux courts métrages : "Aïssa" de Clément Tréhin Lalanne (2014, 8’15 – Mention spéciale du Jury, Cannes 2014) ; "Rabbit" de Laure de Clermont-Tonnerre (2014, 16’23 - Sundance 2015).

Extrait du film