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Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 234, décembre 2022, pp. 22-33.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Animation, Crise, Accueil collectif de mineurs, Animateur, Vocation, Recrutement, Rémunération, Jeune, Engagement
Nous le savons tous : l'animation, comme d'autres secteurs en lien avec le service de l'humain, traverse une crise profonde. Les jeunes ne souhaitent plus s'engager l'été dans les colonies de vacances en nombre suffisant, et les métiers de l'animation, sans doute trop longtemps considérés comme un choix par défaut en matière d'orientation, n'attirent plus... On les fuirait presque.
Bilan : les animateurs sont aujourd'hui des professionnels recherchés et le modèle économique de ce qui fait l'une de nos spécificités internationales est à revoir. Comment les pouvoirs publics mais aussi, et surtout le terrain, font-ils face à cette crise ? Quelles sont les solutions pour y remédier ? Telles sont les questions auxquelles nous tentons de répondre dans ce dossier.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 18-21.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Jeune, Échec scolaire, Crise, Création, Emploi, Écologie, Précarité, Réseau, École, Personne handicapée, Jeune en difficulté, Formation professionnelle, Apprentissage, Mission locale pour l'emploi
Chaque année, en France, près de 100 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et en perte de sens ou de repères. En parallèle, l’Agence de la transition écologique (Ademe) estime qu’un million d’emplois devraient être créés dans le secteur de la transition écologique d’ici à 2050. C’est pour répondre au double défi de la crise sociale et de la crise écologique que s’est créé le réseau des écoles Etre.
Puisant sa sève des observations relevées et enquêtes menées auprès des jeunes lors du premier confinement à Bruxelles, le présent article vise à rendre compte des rapports entretenus entre la crise, le lien social et la jeunesse bruxelloise face à la pandémie de la COVID-19. Entre disqualification au sein des familles et désaffiliation avec l’institution scolaire, ce développement donne à voir comment les rapports à l’altérité ainsi que les formes de sociabilité et d’individualisation se redessinent chez les jeunes bruxellois issus des quartiers dits « populaires » à mesure qu’évolue la crise sanitaire. L’article tend également à comprendre comment la crise, malgré ses multiples acceptions et sa longue trajectoire historique, est aujourd’hui, contre toute attente, une opportunité sociographique de relever à la fois des formes de coopération, de maintien du lien et d’engagement social chez les jeunes dans les quartiers « populaires » de la capitale belge.
Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 26, automne 2021.
Mots clés : Territoire-Logement, Jeunesse-Adolescence, Jeune, Milieu urbain, Eau, Crise, Jeu, Politique, Habilitation, Expérimentation, Banlieue
Cet article a pour objet les « geysers » de la canicule de juillet 2015. Ces phénomènes causés par l’ouverture « sauvage » des bouches d’incendie dans des villes de la banlieue parisienne ont été traités par les pouvoirs publics comme des sortes d’émeutes. Le texte rend compte également d’une expérimentation conduite pendant l’été 2016 rendant légale et sans risque l’ouverture des bouches d’incendie. Ce texte est l’occasion d’une réflexion sur l’habilitation des jeunes comme acteurs politiques, rendue en partie possible par l’emploi d’un cadre théorique articulant les concepts d’expérimentation, de maîtrise d’usage et de ville récréative.
Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.
Les restrictions imposées par la crise sanitaire ont accru le sentiment d’enfermement des jeunes des banlieues pauvres et populaires, selon Eric Marlière, qui a enquêté auprès de quelques-uns d’entre eux.
Le confinement et ses suites précarisent nombre de jeunes, étudiants ou non, qui ne peuvent plus répondre seuls à leurs besoins vitaux. Un phénomène dont l’ampleur n’a pas surpris les acteurs du secteur, mais qui est désormais perceptible par l’ensemble de la société. Pourtant, des solutions existent et pourraient changer la donne.