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Alcoolisme et stigmatisation : repères sociohistoriques et importance des liens sociaux

Article de Amnon Jacob Suissa, Pierre Lalart

Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 64-71.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Alcoolisme, Stigmatisation, Lien social, Maladie, Déviance, Approche historique, Contrôle social, Canada

Si le passé éclaire le présent, existe-t-il sur le plan historique et social des représentations de l’alcoolisme associées à la maladie/sitigmate qui peuvent nous aider à mieux saisir ce phénomène ? Quels sont les acteurs principaux qui ont permis de valider l’équation d’alcoolisme à maladie ? Quelle place occupe le lien social dans ce processus d’étiquetage ? Le but de cet article est de réfléchir et d’analyser la tendance sociale du recours à la stigmatisation de la condition d’alcoolique comme étant une maladie. En premier lieu, nous procéderons à un essai de définition du concept de stigmatisation. En deuxième lieu, nous nous limiterons aux phases importantes ayant associé historiquement les modes de consommation à la déviance, voire à la stigmatisation. En troisième lieu, nous illustrerons des exemples en Amérique du Nord, en Europe et auprès des premières nations (Amérindiens). En guise de conclusion, nous considérerons le facteur du lien social comme une composante majeure dans la saisie de ce phénomène complexe.

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Vagabondes, voleuses, vicieuses : adolescentes sous contrôle, de la Libération à la libération sexuelle

Livre de Véronique Blanchard, Frédéric Chauvaud, édité par Ed. François Bourin, publié en 2019.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance juvénile, Déviance, Violence, Jeune en difficulté, Fugue, Adolescent, Fille, Approche historique, Société, Représentation sociale, Stéréotype, Norme sociale, Discrimination sexuelle, Genre, Inégalité, Justice des mineurs, Délit, Sanction, Mesure éducative, Enfermement, Contrôle social, Placement, Psychiatrie, Violence institutionnelle, Révolte

Luce : « vagabonde » ; Adèle : « voleuse » ; Émilienne : « vicieuse ». Trois mots, qui valent rappel à l'ordre, réquisitoire, sanction. Ou comment le langage, le système éducatif, la psychiatrie et l'institution judiciaire construisent le féminin, en lui opposant des contre-modèles. Dans les années 1950 et 1960, une adolescente a tôt fait de virer « mauvaise fille » : un flirt, une sortie au bal ou au café, voire une simple fugue de quelques heures peuvent suffire à enclencher l'engrenage judiciaire, qui la conduit devant le juge des enfants. Beaucoup seront ensuite placées en internat, hospitalisées, ou emprisonnées. Un mécanisme que Véronique Blanchard dévoile à travers l'analyse de centaines de documents exhumés des archives du tribunal pour enfants de la Seine. Les voix des jeunes filles qui en surgissent racontent autant de trajectoires brisées, de rêves réprimés — et de révoltes indomptées. Elles nous plongent dans les coulisses de la fabrique du genre et des inégalités. Car si les lois ont évolué, si les regards portés sur le genre ont changé, si les adolescentes d'aujourd'hui ne portent plus les mêmes prénoms, certains mécanismes, eux, perdurent : ces voix n'ont aujourd'hui rien perdu de leur force subversive

Dire les inégalités : représentations - figures - savoir

Livre de Raphaëlle Guidée, Patrick Savidan, Ruwen Ogien, Raphaëlle Guidée, et al., édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.

Mots clés : Inégalité, Économie, Société, Morale, Discours, Approche historique, Perception, Genre, Déviance, Contrôle social, Art, Littérature, Esthétique, Classe sociale

Plutôt que la figuration de l’opprimé en tant qu’exclu du champ social, ce sont les représentations de l’écart, de la cohabitation et des misères de position qui se trouvent au centre de cet ouvrage. L’ambition est ici de saisir et de questionner, dans l’écriture et la forme elles-mêmes, en philosophie, en littérature, en art et dans le champ des sciences humaines, la diction de l’inégalité et le répertoire des perceptions, émotions, sentiments, représentations, arguments et idéaux à travers lesquels elle se constitue comme injustice et comme violence.