Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 87

Votre recherche : *

Pour les tout-petits : la communication gestuelle associée à la parole

Article de Corinne Assamoi

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 138, décembre-janvier-février 2024, pp. 28-31.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Enfant, Communication non-verbale, Communication, Langue des signes, Geste, Langage, Parole, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Représentation sociale, Surdité, Approche historique, Outil, Petite enfance

Communiquer avec les jeunes enfants, oui mais comment ?

Article de Pauline Brault Nehlig

Paru dans la revue Le journal des professionnels de l'Enfance - Pratiques, n° 137, septembre-octobre-novembre 2023, pp. 28-30.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeune enfant, Communication, Langage, Développement, Communication non-verbale, Corps, Langue des signes, Attention, Communication verbale, Intelligence, Émotion, Adaptation, Petite enfance, Rosenberg (Marshall), Goleman (Daniel)

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Le référent santé et l'accueil inclusif

Article de Laetitia Stanislawski, Fabien Marchand, Michèle Prados, et al.

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 364, février 2023, pp. 11-28.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Réfèrent, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Soutien à la parentalité, Puéricultrice, Loi, Jeune enfant, Protection de l'enfance, Information préoccupante, Signalement d'enfant, Pratique professionnelle, Communication non-verbale, Écoute, Confiance, Communication, Enfant handicapé

L'application au 1er janvier 2023 de la récente réforme des établissements d'accueil du jeune enfant (EAJE) porte l'obligation d'intervention d'un référent santé et accueil inclusif (RSAI) dans chaque structure. Les missions du RSAI représentent une évolution importante au sein des EAJE et doivent permettre de garantir une qualité d'accueil concernant la santé du jeune enfant, le repérage des situations de danger et la mise en place de mesures inclusives pour l'enfant en situation de handicap.
Aujourd'hui, du fait de leur expertise, les infirmières puéricultrices sont des acteurs majeurs et occupent une place stratégique pour répondre à ces nouvelles missions.

Travail social : le rire, un messager aussi efficace qu’inattendu

Article de Sophie Massieu, David Prochasson

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3208, 7 mai 2021, pp. 6-14.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social, Communication, Rire, Humour, Soin, Communication non-verbale, Relation d'aide, Accompagnement, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Parole, Thérapie

Dossier composé de quatre articles :
Travail social : le rire, un messager aussi efficace qu’inattendu
Accompagnement : l’essence de l’humour
« En établissement, on se méfie du rire »
Clown en route : le jeu comme objet de métamorphose

Petit traité de communication à l'usage des gens responsables : des outils pour développer l'intelligence de la relation, mieux se connaître et évoluer avec justesse

Livre de Sid Abdellaoui, Karim Reggad, Edith Salès Wuillemin, édité par Presses universitaires de Nancy, publié en 2021.

Mots clés : Culture-Loisirs, Communication, Interaction, Compétence, Écoute, Soi, Influence sociale, Communication non-verbale

A l'ère de la numérisation de la société et de la globalisation du monde, la communication demeure une difficulté majeure. Communiquer ne dépend pas que de nous. De nombreuses influences sont en jeu : la langue, le nonverbal, le contexte, la culture... Comment éviter d'être piégés dans notre communication ? Comment interagir plus efficacement avec les autres ? Par une approche systémique, transculturelle et interdisciplinaire, les auteurs donnent des clés de compréhension et d'action utiles au quotidien.
La relation à soi et la connaissance de soi constituent un préalable important pour améliorer ses compétences relationnelles. Des activités de mise en pratique concrètes, simples et ludiques prolongent les éclairages théoriques. Les auteurs mobilisent différentes disciplines (psychologie et anthropologie) et perspectives (Gestalt-thérapie, analyse transactionnelle, programmation neuro-linguistique).
Aussi ce traité constitue-t-il à la fois un outil de communication et de développement personnel. Professionnels de l'accompagnement (formateurs, coachs, médiateurs, soignants, travailleurs sociaux...) et étudiants trouveront ici des clés pour devenir de meilleurs communicants et évoluer sur les plans personnel et professionnel. Cet ouvrage est destiné à tous, professionnels de la communication ou non.

Des signes, oui, mais pas n'importe comment ! (Pratiques)

Article de Isabelle Cottenceau

Paru dans la revue Le Journal des professionnels de l'enfance, n° 124, juin-juillet-août 2020, pp. 24-27.

Mots clés : Enfance-Famille, Accueil, Acquisition du langage, Apprentissage, Communication, Communication non-verbale, Corps, Crèche, Geste, Lien social, Motricité, Observation, Outil, Pratique professionnelle, Relation éducative, Signe, Technique d'expression

L'autre communication

Article de Philippe Giafferi

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication verbale, Communication non-verbale, Bientraitance, Équipe soignante, Corps, Écoute, Empathie, Observation, Regard, Silence, Toucher, Vêtement

La communication permet à deux personnes d'entrer en relation. C'est un échange dynamique, avec envoi et réception d'informations, constitué de messages verbaux et non verbaux. La communication non verbale n'a pas recours à la parole, elle ne s'adosse pas sur des mots, mais sur des gestes et ou des comportements. Consciemment ou inconsciemment, le corps du soignant peut faire passer une information aussi efficace qu'une phrase, tout en donnant parfois quelques renseignements sur son humeur.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

Quand les mots font défaut

Article de Damien Lecocq

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Polyhandicap, Handicap moteur, Handicap mental, Foyer d'accueil médicalisé, Équipe soignante, Formation, Outil, COGHAMO (Codes gestuels pour handicaps moteurs)

Chez les personnes atteintes de polyhandicap, on peut constater un repli social important ; la motricité est perturbée rendant l'interprétation des gestes difficile auxquelles s'ajoute la déficience mentale. Leurs corps ne renvoyant pas les signaux habituels, leur reconnaissance est difficile. De cette situation de dépendance découle une situation fusionnelle (avec la famille, les professionnels) au sein de laquelle ne peut s'établir la communication. Du développement de la cognition dépendra la possibilité à communiquer.