Article de Joël Belmin
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 144, juillet-août 2020, pp. 34-37.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Discrimination, Implication personnelle, Langage, Personne âgée, Recherche, Relation, Représentation sociale, Soin, Stigmatisation, Vieillissement
Les personnes âgées sont souvent victimes de stéréotypes qui ont des conséquences préjudiciables, l’âgisme, avec ses attitudes négatives et discriminatoires du seul fait de l’âge. Il est essentiel de savoir communiquer avec justesse dans le respect de la personne âgée et avec bienveillance. Les mots utilisés sont des composants importants de la relation de soin. La société tout entière doit agir sur elle-même et sur son langage afin de lutter contre l’âgisme et devenir plus inclusive.
Article de Marie Françoise Fuchs
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 142, mars-avril 2020, pp. 26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Association, Communication, Expérimentation, Génération, Personne âgée, Représentation sociale, Société, Solidarité, Transmission, Vieillissement
L’association Old’up, qui fête ses 11 ans, a été créée par une équipe issue de l’École des grands-parents européens. Elle est un témoin d’avant-garde des effets de l’allongement de la vie. Fondée par des vieux pour des vieux avec des vieux – voire des très vieux – l’association se veut la voix de cette population en forte croissance depuis quinze ans.
Livre de Pascal Menecier, Jean Maisondieu, édité par Chronique sociale, publié en 2019.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alcoolisme, Personne âgée, Addiction, Perception, Représentation sociale, Démence sénile, Vieillissement, Femme, Soin, Parole, Communication
De l'invocation du dernier plaisir de l'existence, pour laisser les plus âgés boire en paix de l'alcool, comme si cela ne pouvait plus leur faire de mal, jusqu'à l'ineptie colportée qu'on n'a jamais forcé aucun alcoolique à boire, les raisons s'accumulent pour laisser les aînés consommer tout l'alcool voulu ou subi. Il en est probablement de même pour les laisser consommer tous les médicaments psychotropes qu'ils peuvent se voir prescrire, ou laisser se développer tout comportement pouvant ouvrir à une conduite addictive, par exemple autour de jeux de hasard et d'argent, dont l'offre et l'accessibilité ne font que croître sans contraintes.
Vieillesse et addictions ne sont pas antinomiques, mais ne sont pas facilement rapprochées. Si certaines conduites adolescentes, de consommations de substances psychoactives, d'alcool ou de cannabis, affolent parents et autorités de santé publique, possiblement avec raison, comment qualifier le regard sociétal inverse sur les addictions du sujet âgé, peu envisagées, rarement considérées ou essentiellement évitées pour ne pas empêcher d'adoucir, la supposée rudesse de la vieillesse.
Parmi les discriminations que peuvent subir diverses populations, le cumul entre les qualités d'être âgé et de boire trop d'alcool, semble surtout démultiplier les freins avant de pouvoir accéder à de possibles aides ou d'éventuels soins et voies de soulagement du mal-être et de souffrances associées. Cet ouvrage aborde cette problématique en s'appuyant tant sur une pratique professionnelle que sur l'ensemble des recherches réalisées sur le sujet.