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Gazettes, blogs, radios, émissions télé… De plus en plus de structures réalisent des ateliers médias où les publics accompagnés tiennent le rôle de journalistes ou d’animateurs. Une manière de réaliser un travail thérapeutique et éducatif fécond, tout en luttant contre les préjugés.
- Création de médias : prendre le pouvoir de (se) dire
- Expression : s’approprier la parole médiatique
- Entretien avec Amandine Kervella : œil critique et citoyenneté
Vivre ensemble, est-ce un vœu pieux, une injonction, une leçon d’éthique du quotidien, ou le constat d’une impuissance à être, à agir et à penser ? Vivre ensemble, cela se décrète ou cela s’apprend ?
Depuis tout petits, nous enregistrons des connaissances, nous apprenons à faire des choses « utiles ». Les lieux d’accueil de la petite enfance, les salles de classe de la maternelle, les bancs de la fac plus tard, sont faits de chaises individuelles placées toutes dans la même direction, celle de notre avenir personnel, pour permettre à chacun d’entre nous de se faire sa place dans la société, au mieux à côté des autres, au pire contre les autres.
Mais la vie de tous n’est-elle pas avant tout faite de relations humaines – disputes, rivalités, jalousies, mais aussi amour, amitié, complicités... – de liens, de la dynamique des rapports que nous construisons avec ceux qui partagent notre vie quotidienne, dans notre cité planétaire ?
Nous avons souhaité développer cet opus de la revue autour de quelques grandes questions
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 9, décembre 2016, pp. 55-70.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Travailleur social, Politique, Citoyenneté, Éducation, Méthode pédagogique, Allemagne, France
Cette contribution se situe dans le champ de l'anthropologie politique et a pour objectif de travailler une approche franco-allemande de la formation des travailleurs sociaux. Un dialogue conceptuel d'une mise au travail de l'univers notionnel allemand de la bildung et celui, plus français de la citoyenneté est proposé afin d'aboutir à la notion de citoyenneté existentielle.
Les meurtriers de Charlie Hebdo et des clients de la supérette casher sont, nous dit-on avec étonnement, « des enfants de la République ».
Ils sont allés à l'école laïque et par définition, ils ont appris à « respecter nos valeurs ». Mais un doute s'insinue : l'école n'a-t-elle pas oublié les enseignements de Jules Ferry ? L'école de la IIIème République avait su « civiliser » les petits sauvages, formater les enfants des paysans « émigrés » à la ville, pour le travail industriel, le respect de l'ordre établi, l'abandon de leurs patois et la revanche contre l'Allemagne.
Les réactions des élèves lors de « la minute de silence » sont d'abord minimisées, puis les témoignages des enseignants de tous degrés révèlent la gravité du phénomène. L'influence des réseaux sociaux apparaît sans commune mesure avec celle de l'école. Les adolescents et même les enfants commentent avec passion les rumeurs, adoptent les théories du complot. [présentation de l'éditeur]
Le Liban, pays de dix-huit communautés religieuses officiellement reconnues par l’État, a subi, à partir de 1975, une terrible et sanglante guerre civile qui a duré une quinzaine d’années. Ces communautés religieuses s’entre-déchirent jusqu’à présent pour créer un Liban à leur image. La liberté de l’enseignement approuvée par la constitution permet à chaque communauté religieuse d’avoir ses propres institutions scolaires et son propre projet d’éducation. De ce fait, l’éducation à la citoyenneté impose des épreuves à tous les Libanais ainsi qu’aux différentes écoles. En effet, le Libanais appartient d’abord à sa communauté religieuse, puis à sa famille politique et enfin au Liban. Comment peut-on donc arrêter un programme pour éduquer les nouvelles générations à une citoyenneté nationale et non communautaire ?
Paru dans la revue Empan (prendre la mesure de l'humain), n° 85, mars 2012.
Mots clés : MECS, Placement, Enfant, Accompagnement, Philosophie, Valeur, Dignité, Liberté, Égalité, Apprentissage, Éducation, Citoyenneté, Démocratie, Vie quotidienne, Adolescent
L'auteur propose une réflexion autour de l'éducation à la spiritualité pour des enfants accueillis en mecs. La liberté, l'égalité et la fraternité, triptyque républicain, sont autant de voies possibles à emprunter pour envisager un éveil et une prise en compte de la dimension spirituelle d'un enfant. L'hypothèse de l'auteur est de considérer que la dimension spirituelle ne doit pas être négligée dans une mecs, si l'on prétend que ces institutions ont pour ambition d'accompagner des enfants à devenir des hommes libres et responsables.