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Santé mentale, citoyenneté et pouvoir d’agir

Article de Jean Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2019, pp. 6-74.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Empowerment, Rétablissement, Emploi accompagné, Handicap psychique, Partenariat, Représentation sociale, Pair aidant

La santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter, la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité.
Contrairement à nos habitudes, nous avons divisé les deux Journées nationales de formation en deux temps et sur deux lieux : la première en juin à Paris et la seconde en novembre à Lyon.
Le 13 juin à Paris, la coordination Île de France avait décidé de réunir les participants sur le thème « Sante Mentale et Citoyenneté ». Il apparaît facile d’établir une liaison entre les deux, si l’on pense aux personnes en difficulté psychique. En effet, la santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter ; la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité ; elle constitue donc une condition du rétablissement de la santé mentale.
Le 8 novembre, à Lyon, dans la même visée d’insertion et d’accès à la citoyenneté, centrer son regard sur le pouvoir d’agir et le parcours de vie.

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De la citoyenneté

Article de Jean-Philippe Catonné

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement

Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.

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Le projet territorial de Santé Mentale : quel bénéfice pour le parcours des usagers ?

Article de Jacques Marescaux, Michel Botbol, François Bourdillon

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2018, pp. 3-54.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Prévention, Santé publique, Coopération, Intégration, Citoyenneté, Prise en charge

En matière de santé mentale, les années 2012-2016 ont été pauvres en réalisation et riches en inquiétudes mais aussi en espoir pour l'avenir. Qu'il s'agisse des articles de la loi du 26 janvier 2016 relatifs à la psychiatrie et à la santé mentale - notamment l'institution des projets territoriaux de santé mentale (PTSM) ou la limitation de la contrainte en psychiatrie - ou du projet "réponses accompagnés pour tous" consécutif au rapport Piveteau, les orientations prises par les pouvoirs publics répondaient en grande partie aux valeurs et orientations de Santé Mentale France : reconnaissance des droits, inclusion sociale, réhabilitation psycho-sociale et rétablissement, territorialisation, décloisonnement et meilleure participation des acteurs de terrain à l'élaboration de la programmation des territoires.

Cohénsion sociale et santé mentale

Article de Jacques Marescaux

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2017, pp. 3-89.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Lien social, Citoyenneté, Solidarité, Handicap psychique, Pratique professionnelle, Précarité, Psychiatrie, Démocratie participative, Accompagnement

S’agit-il d’un simple glissement sémantique ou n’est-ce pas le signe d’un délitement du lien social ? La cohésion sociale signe-t-elle la fin de l’état providence, remettant en chantier ses modalités d’action devant la montée des logiques de privatisation du risque ? La cohésion sociale serait-elle seulement le parent pauvre de la solidarité née de la volonté collective des citoyens ? Ne serait-elle pas aussi l’occasion de nouveaux débats sur l’implication citoyenne où l’on retrouve les valeurs qui nourrissent nos pratiques ? Quelle peut-être dans ces débats la place des plus fragiles, celles et ceux qui sont malades et/ou en situation de handicap psychique ? Quels liens pouvons-nous construire pour renforcer cette cohésion ? Que pouvons-nous changer dans nos pratiques pluriprofessionnelles ou nos rencontres singulières, pour créer ces liens au quotidien, avec ceux que nous appelons patients ou usagers ? L’enjeu n’est-il que participatif ou doit-il concerner pleinement la représentativité des usagers citoyens ?

Autant de questions que les journées de Santé mentale France ont travaillées lors des journées annuelles qui se sont déroulées à Rennes en septembre 2016. À partir de tous les lieux, dans la cité ou dans les services de santé mentale, qui proposent de « petites fabriques de liens » les participants ont essayé de repérer et de promouvoir tout ce qui peut être facilitateur de cette cohésion sociale.

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