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La santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter, la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité.
Contrairement à nos habitudes, nous avons divisé les deux Journées nationales de formation en deux temps et sur deux lieux : la première en juin à Paris et la seconde en novembre à Lyon.
Le 13 juin à Paris, la coordination Île de France avait décidé de réunir les participants sur le thème « Sante Mentale et Citoyenneté ». Il apparaît facile d’établir une liaison entre les deux, si l’on pense aux personnes en difficulté psychique. En effet, la santé mentale consiste à pouvoir assumer les tensions de la vie et les surmonter ; la citoyenneté garantit l’exercice des droits et le pouvoir d’assumer un rôle actif dans la cité ; elle constitue donc une condition du rétablissement de la santé mentale.
Le 8 novembre, à Lyon, dans la même visée d’insertion et d’accès à la citoyenneté, centrer son regard sur le pouvoir d’agir et le parcours de vie.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychopathologie, Handicap psychique, Personne handicapée, Santé mentale, Recherche-action, Parole, Citoyenneté, Insertion sociale, Institution, Politique sanitaire, Usager, Droits des usagers, Empowerment, Participation, GEM, Soin, Hospitalisation, Médicament, Accès aux droits, Logement, Travail, Association, Réunion, Sociologue, Autonomie, Milieu ordinaire, Caen
Ce film raconte une recherche-action initiée par l'association Advocacy-France, menée pendant trois ans, sur le thème suivant : la prise en compte de la parole des personnes dites handicapées psychiques par les décideurs publics.
Pour davantage d'informations sur les différentes productions issues de cette recherche-action, voir sur le site de la FIRAH : http://www.firah.org/centre-ressources/prise-de-parole-en-sante-mentale.html (Description éditeur)
En 1973, dans Le psychotique dans la Ville, Eric DUVIVIER sonde l'avis de riverains de l'hôpital psychiatrique de Lyon à propos de la sortie des malades pour des soins externalisés, à l'occasion de la mise en place du secteur psychiatrique. En 2017, L'usager dans la Communauté ré-interroge les représentations sociales de l'univers de la maladie psychiatrique, dans une vision globale de la Santé Mentale, davantage intégrée dans la citoyenneté. En France, les politiques de Santé Mentale considèrent la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles psychiques comme enjeu prioritaire à leur réhabilitation psychosociale.
Ce film se propose d'être support a des projections de type Ciné Débat dans le cadre d'initiatives de lutte contre la stigmatisation. Son téléchargement et son exploitation sont gratuits et il suffit juste de d'en informer le réalisateur via sa page Vimeo. (Description éditeur)
Livre de Dominique Argoud, Michèle Becquemin, Claire Cossée, Michel Chauvière, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2017.
Mots clés : Usager, Participation, Concept, Évolution, Changement, Société, Travail social, Légitimité, Empowerment, Citoyenneté, Non-recours, Gens du voyage, Parole, Immigration, Illégalité, Action collective, Parent d'élève, Résistance, Établissement social et médicosocial, Expérience, Protection de l'enfance, Handicap moteur, Handicap mental, Handicap psychique, Émancipation, ACTEUR SOCIAL, RELATION ECOLE-FAMILLE, DOMINATION
Longtemps synonyme d’« administré », le terme d’« usager » s’est imposé au début des années 2000 comme l’un des instruments de modernisation du service public et du renouvellement démocratique, impliquant une meilleure reconnaissance et prise en compte des droits des personnes. Mais la promesse a-t-elle été tenue? Quels sont les progrès réalisés dans l’accès aux droits des personnes concernées? Y ont-elles gagné en émancipation? Ou sont-elles confrontées à la persistance ou au renouvellement de formes de domination (dénégation des droits, surplus de contraintes administratives, relégation, injonctions moralisatrices, violences…)?
Pour comprendre les nouvelles attentes à l’égard du travail social, cet ouvrage examine comment les « figures » de l’usager (patient, malade, bénéficiaire, ayant droit, allocataire, client, consommateur) se déclinent actuellement dans les secteurs de l’éducation et de l’action sociale et médico-sociale à travers des situations concrètes (prise en charge des sans-abri, des personnes en situation de handicap ou en difficulté scolaire, insertion des Gens du voyage, participation citoyenne…). Entre analyses critiques et pistes pour l’action, les éclairages apportés ici sont illustratifs des incohérences auxquelles les personnes sont souvent confrontées dans l’expression de leurs droits et dévoilent des expérimentations institutionnelles particulièrement suggestives.
Ce livre s’adresse aux spécialistes de l’action sociale, médico-sociale et socio-éducative (travailleurs sociaux, formateurs, chercheurs, responsables institutionnels et des collectivités territoriales), ainsi qu’aux étudiants souhaitant décrypter les discours sur le social, d’en cerner les enjeux politiques ainsi que leurs effets sur les pratiques professionnelles.
S’agit-il d’un simple glissement sémantique ou n’est-ce pas le signe d’un délitement du lien social ? La cohésion sociale signe-t-elle la fin de l’état providence, remettant en chantier ses modalités d’action devant la montée des logiques de privatisation du risque ? La cohésion sociale serait-elle seulement le parent pauvre de la solidarité née de la volonté collective des citoyens ? Ne serait-elle pas aussi l’occasion de nouveaux débats sur l’implication citoyenne où l’on retrouve les valeurs qui nourrissent nos pratiques ? Quelle peut-être dans ces débats la place des plus fragiles, celles et ceux qui sont malades et/ou en situation de handicap psychique ? Quels liens pouvons-nous construire pour renforcer cette cohésion ? Que pouvons-nous changer dans nos pratiques pluriprofessionnelles ou nos rencontres singulières, pour créer ces liens au quotidien, avec ceux que nous appelons patients ou usagers ? L’enjeu n’est-il que participatif ou doit-il concerner pleinement la représentativité des usagers citoyens ?
Autant de questions que les journées de Santé mentale France ont travaillées lors des journées annuelles qui se sont déroulées à Rennes en septembre 2016. À partir de tous les lieux, dans la cité ou dans les services de santé mentale, qui proposent de « petites fabriques de liens » les participants ont essayé de repérer et de promouvoir tout ce qui peut être facilitateur de cette cohésion sociale.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2016, pp. 4-91.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Santé mentale, Citoyenneté, Inégalité, Stigmatisation, Vie quotidienne, Intégration scolaire, Logement, Travail, Accompagnement, Législation, Handicap psychique
La loi de 2005, en reconnaissant la notion de handicap psychique, notion malheureusement encore abstraite pour beaucoup, permet concrètement une reconnaissance de l'égale dignité des personnes souffrant de troubles psychiques graves, qui rencontrent dans la vie quotidienne des difficultés souvent considérables. l'accent est mis sur le potentiel des capacités de chaque personne en situation de handicap psychique, et sur les conditions nécessaires au développement des liens sociaux et de l'insertion dans la société. Les personnes concernées ne relèvent plus uniquement des soins psychiatriques et ne sont plus regardées seulement sous l'angle de la maladie. Notons que cette approche était bien celle de la fédération Croix-marine dès sa création, à un moment où les soins médicaux étaient beaucoup moins performants et où le médicosocial n'existait quasiment pas.
Malgré des avancées (en sont la preuve le travail et les pratiques des adhérents de la FASM et d'AGAPSY, les GEM, la parole des usagers mieux prise en compte), il y a lion des principes à la réalité. Celle-ci reste marquée pour la plupart des personnes souffrant de troubles psychiques par des difficultés en tous genres et un grand isolement lorsque des proches ne sont pas présents, accentué par une stigmatisation qui demeure prégnante. les barrières entre le secteur des soins psychiatriques et celui de l'accompagnement médicosocial et social sont encore solidement installées. Après la loi de 2005 sur le handicap, les dispositions sur la santé mentale de la loi santé qui vient d'être adoptée par l'Assemblée nationale vont dans le sens d'une véritable coopération entre le sanitaire, le médicosocial et le social. Il convient maintenant que nous nous organisions pour demander, suivre et promouvoir leur application réelle sur le terrain, dans les territoires de proximité.
Livre de Alain Paul Perrou, Laetitia Delhon, Gérard Zribi, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2016.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, ESAT, Handicap psychique, Milieu rural, Développement local, Travail, Économie, Rénovation de l'habitat, Projet d'entreprise, Directeur d'établissement, Citoyenneté, Témoignage, Association l'Essor, Lot et Garonne
Handicap psychique et emploi ont longtemps été considérés comme incompatibles : comment des personnes en grande souffrance pourraient-elles évoluer dans le monde du travail, perçu comme hostile et inadapté à leur maladie ? Si le travail protégé a apporté une réponse, les établissements spécialisés accueillant exclusivement des personnes handicapées psychiques restent encore rares. Depuis le début des années 1990, l’aventure de l’établissement et service d’aide par le travail (ESAT) de Mézin dans le Lot-et-Garonne fait donc figure d’heureuse exception.
A Mézin, les personnes handicapées ont redonné vie au village grâce à une dynamique économique vertueuse. Résidentes et citoyennes, elles sont aussi pleinement intégrées. Pour réussir cette insertion sociale et professionnelle, il a fallu l’audace d’un homme pétri de convictions et d’humanité, Alain-Paul Perrou. L’enfant du village savait que les Mézinais accueilleraient ceux qui comptent parmi les plus vulnérables de notre société.
Dans cet entretien, Alain-Paul Perrou raconte la genèse et la vie quotidienne de ce projet à la fois «fou» et plein de bon sens. Un travail d’orfèvre au service d’une volonté tenace : mettre l’économie au service des hommes, jamais l’inverse.
Article de Bernard LELIEVRE, Gérard SADRON, Djawad GUERROUDJ, et al.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 4, novembre 2011, pp. 5-39.
Mots clés : Psychose, Logement, Lieu de vie, Accompagnement, Foyer d'hébergement, Établissement social et médicosocial, Citoyenneté, Intégration, Autonomie, Partenariat, Handicap psychique, Handicap mental, DEFINITION