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De la rencontre avec des personnes en situation de grande précarité dans différents dispositifs du secteur de l’urgence sociale, et plus particulièrement dans un CHRS, est née une réflexion d’abord engagée comme éducatrice spécialisée, puis dans le cadre d’études en psychanalyse. Le phénomène caractéristique de l’errance et de la grande marginalité, désigné ici comme celui de « l’incarnation de l’étranger », consiste dans la « reprise », en tant que signifiants identitaires, des stigmates produits par le discours de l’exclusion.
Ouvert fin 2002 dans le nord de Paris, le centre Georgette Agutte accueille des femmes en situation de grande précarité, avec ou sans enfant. Ce centre d'hébergement temporaire est avant tout un espace d'insertion dans lequel elles se reconstruisent et retrouvent accès à leurs droits. Mais il est aussi un lieu particulièrement chaleureux de rencontres, d'échanges et d'entraide entre ses bénéficiaires. Une belle initiative portée par la Société Philanthropique, l'une des plus anciennes structures associatives en France.
En France, l’actuel système de catégorisation des personnes sans-domicile, auquel se réfèrent les acteurs du secteur de l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion (le secteur AHI) présente plusieurs biais épistémologiques qui impactent négativement l’action sociale à destination des populations SDF. L’objet de cet article est donc, dans un premier temps, de déconstruire les catégories utilisées par le secteur AHI, afin d’appréhender leurs fondements, leurs principales limites et leurs conséquences sur la qualité de l’aide portée aux personnes sans-domicile. Dans un second temps, cet article présentera les intérêts et quelques aspects de la typologie développée dans le cadre de ma thèse, afin de proposer un nouveau système de catégorisation des populations sans-domicile qui soit plus opérationnel que celui actuellement utilisé.
Mettre à l'abri et accompagner un public sans domicile nombreux aux besoins de plus en plus complexes, trouver des places dans des dispositifs saturés... Les centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) doivent relever plusieurs challenges, dont celui d'intégrer la stratégie du Logement d'abord. Se réinventer imposera de desserrer l'étau financier, en particulier après l'épidémie de Covid-19.
Mauricio Aranda, chercheur associé de l'Institut des sciences sociales du politique, au CNRS, et du réseau de recherche "Aux frontières du sans-abrisme, a soutenu, en 2019, une thèse sur l'histoire de l'hébergement social des sans-abri. Il revient sur la genèse et l'évolution des CHRS.
En adoptant une approche "axée rétablissement" en 2018, le centre d'hébergement et de réinsertion sociale Buzenval (Paris 19e) a revu son organisation institutionnelle, ainsi que la posture professionnelle de ses travailleurs sociaux.
Le centre d'hébergement et de réinsertion sociale hors les murs de l'association Visa, à Lille (Nord), permet à des personnes sans domicile de devenir locataires de droit commun, tout en bénéficiant d'un accompagnement social renforcé. Un dispositif dont le déploiement est freiné en raison du manque de logements disponibles.
Livre de Claire Fleury Gorkowski, édité par l'Harmattan, publié en 2018.
Mots clés : Lien social-Précarité, CHRS, Exclusion sociale, Réinsertion sociale, Fin de la prise en charge, Stigmatisation, Travailleur social, Souffrance psychique, Usure professionnelle, Projet d'établissement, Accompagnement social, Échec, Analyse de la pratique, Comportement, Conseil de la vie sociale, Sortie, Exclusion institutionnelle
Cet ouvrage tente de mettre en exergue les mécanismes pouvant conduire à l'exclusion de personnes hébergées en centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). A partir d'un constat de terrain professionnel, l'auteure va mener une recherche pour comprendre ce qui se joue dans l'exclusion des personnes en CHRS. Ce processus est en effet antinomique par rapport à la mission de "réinsertion" visée par ce type de structure.
Selon la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, presque un tiers des personnes quittent ce dispositif sans trouver une solution stable. Ces personnes sont parties d'elles-mêmes ou ont été exclues pour des raisons de comportement ou de non-respect des règles. Cet état de fait rejoint le constat effectué sur le terrain. C'est à partir de la souffrance des professionnels, en lien avec le fonctionnement institutionnel et les comportements des personnes hébergées qui mettent en échec l'accompagnement social, que l'auteure va tenter de comprendre le processus de stigmatisation et d'exclusion.
La publication de cette étude consiste pour l'auteure à faire partager son expérience professionnelle et de montrer comment certaines logiques actuelles dans le travail social peuvent rejoindre sur plusieurs points d'autres champs professionnels.
Mots-clés Prisme : Accompagnement social, Accueil d'urgence, Adulte en difficulté, CHRS, Détenu, Économie sociale et solidaire, Étranger, Exclusion sociale, Famille en difficulté, Violence conjugale, Hébergement, Immigration, Clandestinité, Insertion par l'économique, Insertion sociale, Jeune en difficulté, Logement, Militantisme, Participation, Prostitution, Réfugié, SDF, Sondage, Travail social, Travailleur social, Urgence sociale, Hébergement temporaire
Article en ligne, Colloque, Revue en ligne, Publication, Rapport en ligne, Vidéo, Podcast
La Fédération des acteurs de la solidarité (ex FNARS) est un réseau généraliste de lutte contre les exclusions regroupant plus de 870 associations ou 2 800 établissement (dont 90% de CHRS). Elle mène des actions visant la mobilisation des pouvoirs publics et de l'opinion publique. Accès à de nombreuses publications en ligne, des vidéos et podcast. Parmi leurs champs d'action : l'accès aux droits, à l'emploi, à l'insertion, à l'hébergement et au logement, à la culture, à la santé et au sport. Parmi les publics accompagnés : adultes, jeunes et familles en difficultés, personnes sous main de justice, migrants, personnes en situation de prostitutions.