Article de Olivier Bouchaud, Emmanuelle Hamel, Dagmar Soleymani
Paru dans la revue La Santé en action, n° 460, juin 2022, pp. 3-51.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Médiation, Médiateur, Profession, Prévention, Inégalité, Accès aux soins, Accès aux droits, Déontologie, Suivi médical, Accompagnement, Vulnérabilité, Précarité, Évaluation, Malade, Besoin, Prise en charge, Enfant, Immigré, Interculturel, Gens du voyage, Hôpital, Belgique, Guyane, France, Allemagne
Introduction
La médiation en santé : un nouveau métier pour lever les obstacles aux parcours de soin et de prévention
Le cadre déontologique de la médiation en santé, défini par la Haute Autorité de santé
Médiation en santé : concepts, définitions, métiers
Association Ikambere : « La médiation en santé permet d’humaniser le parcours de soins »
Médiation en santé à Ikambere : le regard des chercheures
Case de santé de Toulouse : « La médiation en santé est la porte d’entrée pour accéder aux droits et aux soins »
Évaluation de la médiation à la Case de santé de Toulouse : « Renforcer les capacités et pouvoir d’agir en santé des usagers-patients »
« La médiation, interface entre soignants et patients, garantit une meilleure prise en charge médicale, une meilleure prévention en santé sexuelle »
« Le médiateur en santé pair partage la même expérience que le malade »
Consultation transculturelle : « Bâtir des ponts entre les langues et cultures d’origine pour la prise en charge la plus adaptée de l’enfant »
Impact d’un dispositif de médiation transculturelle en pédiatrie hospitalière sur l’alliance thérapeutique et coûts de santé
L’interprète, médiateur entre le patient et le soignant : « Comprendre les questions du médecin, exprimer précisément ce que l’on ressent »
Nîmes : des médiatrices en santé accompagnent les personnes les plus éloignées du système de soins
« Les médiatrices en santé font du porte-à-porte »
Profession : médiatrice en santé auprès des personnes en situation de grande vulnérabilité
Un programme national de médiation en santé auprès et avec les Gens du voyage et les habitants de bidonvilles et squats
Accompagnement des Gens du voyage face à la pandémie de Covid-19 : l’apport de la médiation en santé
Médiateur à l’hôpital en Guyane : « Les médecins ne nous prennent pas de haut, ils apprécient notre travail »
Île de Cayenne, Guyane : Des médiateurs en santé pairs issus des communautés accompagnées
Clinique LVR de Cologne : un hôpital attentif aux sensibilités culturelles
Belgique : « La médiation interculturelle est un apport crucial dans la prise en charge de la santé des patients »
Article de Audrey Mariette
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 319-332.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Santé publique, Quartier prioritaire, Territoire, Participation, Enquête, Inégalité, Classe sociale, Précarité, Québec, Belgique, France
Depuis plusieurs décennies, la récurrence des discours publics sur les "crises" des systèmes de santé en Europe et en Amérique du Nord va de pair avec la montée des discours sur le rôle central de la "santé publique" et de la "démocratie en santé" dans l’action publique et la lutte contre les inégalités sociales de santé . Les discours qui ont accompagné la crise sanitaire et sociale liée à l’épidémie de Covid-19 en sont un exemple particulièrement saillant.
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Article de Jessy Bailly
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 37-56.
Mots clés : Santé-Santé publique, Épidémie, Crise, Sociologie, Droit, Justice, Responsabilité pénale, Ministre, Espagne, France, Belgique
La « crise sanitaire » liée à la propagation du Covid-19 (étudiée ici entre mars et juin 2020) a été marquée par un ensemble varié de recours en justice, qui peuvent paraître inédits au regard de la sociologie du droit. En prenant pour cadre de comparaison la France, l’Espagne et la Belgique, cet article interroge la portée symbolique et politique des plaintes au regard des contributions des sociologies américaine et française du droit. Il s’agit autant de rendre intelligible « l’épidémie » des recours en justice que d’explorer les manières dont elles questionnent les légitimités politiques attachées à la gestion politico-administrative de la « crise » et à l’économie politique plus généralement, qui affecte la régulation publique du domaine sanitaire.
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Article de Virginie Halley des Fontaines, Pierre Czernichow
Paru dans la revue Actualité et dossier en santé publique, n° 104, septembre 2018, pp. 7-50.
Mots clés : Santé-Santé publique, Administration pénitentiaire, Prison, Détenu, Statut, Santé, Santé mentale, Soin, Accès aux soins, Hospitalisation, Maladie infectieuse, Dépistage, Prise en charge, Psychopathologie, Suicide, Addiction, Politique sanitaire, Réinsertion sociale, GENEPI, France, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord, Belgique
En publiant l’avis sur l’évaluation de la stratégie santé des personnes placées sous main de justice, le Haut Conseil de la santé publique a rappelé que ces personnes devaient bénéficier de la logique globale de la stratégie nationale de santé, privilégiant la promotion de la santé, la prévention, la lutte contre les inégalités d’accès aux soins, la qualité de ces soins, leur sécurité et leur pertinence. Dire que les états de santé conditionnent la réinsertion des personnes placées sous main de justice est une évidence. Il s’agit donc de leur garantir un accès aux soins équivalent à celui dont bénéficie par principe la population générale. Cela implique, si la population sous main de justice est exposée à des risques spécifiques, qu’ils soient identifiés, que l’information soit connue, et que la réponse apportée soit adéquate.
Longtemps on a parlé de la santé des seuls détenus sous la responsabilité de l’administration pénitentiaire. L’expression « personnes placées sous main de justice » élargit la focale et englobe toute « personne confiée » aux services de la justice, selon le terme choisi par l’administration en charge de la protection de la jeunesse [...].