Documentation sociale

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Le travail social en Europe : entre passé, présent et avenir

Livre de Emmanuel Jovelin, Laure Liénard, Kerstin Balkow, Jutta Harrer, et al., édité par Presses de l'EHESP, publié en 2022.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Travailleur social, Formation professionnelle, Profession, Approche historique, Modèle, Politique sociale, Libéralisme, Europe, France, Allemagne, Autriche, Belgique, Pays Bas, Angleterre, Finlande, Estonie, Pologne, République tchèque, Russie, Slovaquie, Espagne, Italie, Portugal

L’expression « travail social en Europe » mériterait d’être écrite au pluriel, tant il est vrai que toute tentative d’appréhender le travail social européen comme un tout se heurte à des particularismes hérités des histoires et des cultures locales. Cependant, le développement du travail social au sein des États européens suit une logique presque uniforme, en fonction des régimes politiques en vigueur. Le travail social a évolué au même rythme que la transformation sociale et politique qui a affecté un certain nombre de ces États.
Les disparités en termes de formation sont nombreuses au sein des États européens. L’enseignement du travail social en Europe est enraciné dans les législations et les systèmes sociaux différents selon les pays. Il présente néanmoins certaines structures similaires qui produisent des diplômes plus ou moins identiques. Les savoirs fondamentaux ne diffèrent pas beaucoup, mais la variété se trouve dans la durée de la formation, l’organisation, et les stages.
Cet ouvrage est aujourd’hui le seul en France qui traite de manière aussi complète la question du travail social en Europe et qui soit rédigé par des spécialistes de chaque pays.
Destiné aux enseignants, étudiants et professionnels de l’intervention sociale, il met en lumière les évolutions du travail social dans 15 pays européens.

De l'enfant placé à l'enfant confié

Livre de Philippe Fabry, Gilles Séraphin, édité par l'Harmattan, les Presses de Parmentier, publié en 2021.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Protection de l'enfance, Famille, Placement, Approche historique, Suppléance familiale, Délaissement parental, Projet de vie, Rôle, Jeune majeur, Loi, Besoin, Attachement, Adoption, Parrainage, Famille d'accueil, Famille naturelle, Équipe pluridisciplinaire, Québec, Belgique

De l'enfant placé à l'enfant confié, prend appui sur une triple expérience de Philippe Fabry, d'éducateur dans le champ de la protection de l'enfance, de formateur en travail social, puis de chercheur en sciences de l'éducation. L'organisation française de la protection de l'enfance a une particularité qui apparaît avec force quand on la compare avec celle des pays voisins, "l'idéologie du retour" : quand un enfant est placé, un retour auprès de ses parents doit par principe rester possible, même quand il n'est pas réalisable, ou pas souhaitable, ou jamais prévu concrètement.
Logiquement, il en résulte qu'un placement doit rester provisoire, même s'il dure de la naissance jusqu'à la majorité. Ce fonctionnement a deux grands fondements : anthropologique, avec la norme de l'exclusivité du lien de filiation (un enfant ne doit avoir qu'un père et qu'une mère) et juridique (un placement ne doit être qu'une parenthèse dans la vie de l'enfant). Dans les situations de placement durable, le prix pour l'enfant est une fausse stabilité, car il est confié à une institution, l'Aide Sociale à l'Enfance, et non pas à des adultes reconnus en tant que parents d'éducation (situation constitutive du confiage).
Sa place est durablement provisoire, en famille d'accueil ou en foyer, ce que le passage à la majorité révèle souvent brutalement.

La formation des psychiatres 50 ans après mai 68

Article de Bertrand Welniarz, Jacques Fortineau, Camille Monduit de Caussade

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 57, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 249-306.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Sectorisation psychiatrique, Neurologie, Réforme, Savoir, Formation, Expérience, Psychiatrie infantile, Approche historique, Belgique

En 1968, le mouvement de contestation gagne les étudiants en psychiatrie du Comité de l'Internat des hôpitaux psychiatriques de la Seine et le comité des jeunes psychiatres qui, dans la continuité des idées du livre blanc de la psychiatrie, demandent une autre formation pour les psychiatres et surtout une augmentation considérable des psychiatres formés pour faire face aux besoins de la population et développer la psychiatrie de secteur.

Philippines et Philippins en migration

Article de Maruja M. B. Asis, Daphné Caillol, Jocelyn O. Celero, Karen Anne S. Liaoet al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 30, n° 172, avril-juin 2018, pp. 13-136.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Immigré, Travailleur immigré, Politique, Femme, Travail ménager, Conditions de vie, Conditions de travail, Étudiant, Émotion, Mobilité géographique, Honte, Qualification professionnelle, Couple mixte, Transmission, Langue, Enfant, Approche historique, Échange, Argent, Philippines, Jordanie, Japon, Singapour, Italie, Belgique, Danemark, Finlande

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Les mots de l'exil dans l'Europe du XIXe siècle

Article de Delphine Diaz, Thomas C. Jones, Romy Sánchez, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1321, avril-mai-juin 2018, pp. 6-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Exil, Approche historique, Vocabulaire, Concept, Représentation sociale, Vie politique, Droit, Accueil, Aide financière, Droit d'asile, Réfugié, Droit international, Droit européen, Chant, Poésie, Europe, Espagne, France, France d'Outremer, Amérique Latine, Belgique, Asie, 19ème siècle

Ce dossier met en lumière l'histoire de l'exil politique et de l'asile en Europe au XIXe siècle à travers les terminologies et les représentations utilisées pour désigner des migrations sous contraintes. Fondés notamment sur l'étude critique des corpus législatifs et administratifs, les articles montrent que les débats parlementaires et les mesures gouvernementales conditionnent l'accueil et le soutien financier des réfugiés à des catégories relevant de l'internement ou de l'assignation à résidence.

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Précarisation du séjour - régression des droits

Livre de Danièle Lochak, Philippe Rygiel, Antoine Math, et al., édité par GISTI, publié en 2016.

Mots clés : Immigration, Droit des étrangers, Titre de séjour, Approche historique, Législation, Droits de l'homme, Précarité, Insécurité, Conditions de vie, Contrôle, Intimité, Peur, Accès aux soins, Vie privée, France, Italie, Belgique

Ce cinquième volume de la collection « ?Penser l’immigration autrement? » prolonge la journée d’étude organisée par le Gisti le 1er?décembre 2014 sur le thème : « Précarisation du séjour, régression des droits fondamentaux ». Les contributions s'attachent à décrire les mécanismes législatifs ou policiers qui contribuent à entretenir et renforcer la précarité du séjour. Elles montrent aussi comment le fait d’être toujours en sursis dans le pays d’accueil rejaillit sur l’ensemble de la situation de personnes qui, maintenues dans l’incertitude constante du lendemain, n’ont de surcroît qu’une jouissance précaire des droits qui ne leur sont pas expressément déniés. Analyser la fragilisation du droit au séjour accordé aux personnes qu’on consent avec réticence à laisser s’installer dans un pays qui n’est pas le leur, c’est encore une façon d’éclairer la division qui sépare aujourd’hui le monde en deux humanités distinctes : d’un côté, ceux qui ont eu la chance de naître dans des pays où les droits de l’Homme sont effectifs pour le plus grand nombre, où les gens vivent en paix et mangent à leur faim, et qui peuvent se déplacer librement dans l’ensemble de la planète ; de l’autre, ceux qui, nés dans des pays aux prises avec la guerre, la terreur ou la misère, sont assignés à résidence, se voient dénier la liberté de circulation et ne peuvent se déplacer qu’en risquant leur intégrité physique et leur vie.