Documentation sociale

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L'expérience d'une résidence d'artistes en institution

Article de Isabelle Basset, Barbara Eliask, Garance Debergue

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 408, janvier-février 2024, pp. 53-58.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, MAS, Danse, Projet, Culture, Art

C’est une expérience singulière qui nous est présentée, celle d’ouvrir les portes d’une maison d’accueil spécialisée à une résidence de danse contemporaine. Si la sensorialité de la danse a permis d’engager une rencontre avec des adultes souffrant de lourds handicaps psychiques, le regard poétique des artistes a aussi fait évoluer celui des professionnels, transformant les mouvements stéréotypiques en gestes créatifs et esthétiques… Mais, au-delà de la réalisation de ce projet, c’est aussi de la trace qu’il laissera et de ses transformations dont il est question ici. Témoignage.

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Avons-nous besoin d’admirer ?

Article de Chloé Delaume, Hourya Bentouhami, Ollivier Pourriol, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 137, mars 2020, pp. 48-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Passion, Littérature, Art, Influence sociale, Risque, Éducation, Aliénation, Réseau social, Modèle

On ne choisit pas vraiment ceux qu’on admire. Qu’il s’agisse d’un artiste, d’un professeur ou d’un aventurier, ils s’imposent à nous avec une sorte d’évidence et nous hantent – comme en témoignent Chloé Delaume, Ollivier Pourriol, Laurence Devillairs, Hourya Bentouhami, Pacôme Thiellement et Hélène Gaudy.
Et d’ailleurs, heureusement qu’il n’est pas question d’un choix rationnel ! Car l’admiration, c’est justement ce qui vient briser notre rapport instrumental au monde. Quand nous la ressentons, nous oscillons entre émancipation et aliénation. Comment ne pas nous perdre en elle ?
Si l’esprit critique et la défiance se sont généralisés, notre époque est loin d’avoir liquidé le sentiment d’admiration. Il électrise d’ailleurs les réseaux sociaux, comme le révèle la popularité de certains « influenceurs », de Squeezie à Léa Elui. Analyse du phénomène avec la sociologue Claire Balleys, et les philosophes Jean-Claude Monod, Normand Baillargeon et Gloria Origgi.
Les classiques sont partagés sur la question de l’admiration. Si Étienne de La Boétie, Emmanuel Kant ou Pierre Bourdieu s’en méfient, parce qu’ils y voient une soumission ou une comédie bourgeoise, Marc Aurèle, Thomas Carlyle ou George Orwell en font au contraire le pilier de notre éducation et une émulation vers l’excellence.
De nos jours, nul n’admire autant que Sylvain Tesson, qui est allé au bout du monde rechercher la grâce sauvage de la panthère des neiges ou qui a fait de la moto sur les traces de Napoléon. Il explique pourquoi son admiration va d’abord à ceux qui risquent leur peau.

Corps en colère

Article de Zakia Salime, Abir Kréfa, Rania Majdoub, et al.et al.

Paru dans la revue L'Homme et la société, vol. 1, n° 209, 2019, pp. 27-156.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Corps, Contestation, Répression, Mouvement social, Mémoire collective, Femme, Art, Révolution, Féminisme, Militantisme, Sexualité, Sévice corporel, Totalitarisme, Ordre social, Egypte, Tunisie, Liban, Syrie

Huit ans après les révoltes qui ont éclaté dans les pays arabes, la littérature existante témoigne de la répercussion des mouvements et des réponses souvent violentes qu’ont apportées les pouvoirs en place à la volonté de subversion des rapports sociaux et des rapports de genre. Ni bilan, ni réquisitoire, ce numéro de l’Homme et la Société explore la façon dont les diverses manifestations de la rébellion et de sa répression ont posé la question de la visibilité et de l’intense politisation des corps.
« Corps en colère » situe la réflexion au niveau des sujets en rébellion. Il part de la façon dont les corps parlent, s’insurgent, pour réfléchir à la dynamique des mouvements sociaux. Il examine la façon dont ces derniers ont pris des formes mobiles ou fragmentées, qu’il s’agisse de soulèvements radicaux ou de révoltes plus limitées mais constantes, bien que peu visibilisées. Cet angle de vue conduit à des analyses sur les nouveaux acteurs et actrices de ces luttes, leurs innovations en termes de luttes, mais aussi sur les nouveaux outils à inventer pour en rendre compte. En effet, les formes de contestation de l’ordre social sont multiples et ne se réduisent pas au répertoire des mouvements sociaux décrits par les politologues. Elles incluent des modalités qui relèvent de la performance artistique à portée hautement politique, quand les corps sont soumis à des épreuves qui incarnent la résistance.
Le numéro scrute aussi la reconstruction mémorielle des événements qui entraîne la sélection des figures emblématiques. Il montre comment la mémoire hiérarchise non seulement les actes mais leurs auteurs, valorisant souvent le sacrifice des hommes et rétablissant, à travers une stricte répartition des rôles, un ordre social que les rébellions avaient pourtant cherché à contester.

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Cliniques actuelles de l'accompagnement

Livre de Mireille Cifali, Michelle Bourassa, Mariette Theberge, et al., édité par l'Harmattan, publié en 2010.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail social : Formation, Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Approche clinique, Pratique professionnelle, Tutorat, Mémoire de formation professionnelle, Étudiant, Écriture, Anxiété, Souffrance, École, Relation pédagogique, Éthique, Création, Art, Recherche, Groupe, Équipe, Entreprise, Conflit, Management, Soin, Thérapie, Parents, Enfant, Enseignement, Apprentissage, Difficulté scolaire, Université, Prise en charge, Méthodologie, Autorité, Contrainte, Norme

Ces dernières années, nous avons assisté, dans la vie professionnelle et personnelle, à une multiplication des pratiques d'accompagnement. On parle de mentorat, de tutorat mais aussi d'accompagnement de groupes ou d'équipes en institutions. Dans deux précédents ouvrages (De la clinique. Engagement pour la recherche et la formation, 2005 ; Formation clinique et travail de la pensée, 2008), plusieurs auteurs se sont attachés à préciser les contours d'une approche clinique de l'action professionnelle. Dans ce nouvel ouvrage, ils cherchent à définir la spécificité de leur pratique d'accompagnement, qu'elle se vive à l'école, à l'université ou dans une entreprise. Leurs textes traitent des tensions entre psychique et social, de mise en mouvement de la plainte, de travail sur la norme et de la question récurrente de l'autorité et de la contrainte. Tout en faisant partager au lecteur leurs préoccupations éthiques, les auteurs témoignent de leur engagement relationnel ainsi que des qualités professionnelles exigées dans les dispositifs qu'ils décrivent. Cet ouvrage intéressera tous ceux qui pratiquent l'accompagnement professionnel, ainsi que les étudiants désireux de s'initier à l'approche clinique.